SEDUIS-MOI

14• Mission seduction

                                  Mia

              La véritable mort, c'est l'oublie.

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Voici maintenant 2 semaines que je suis sortit de l'hôpital et une semaine que je passe mon temps libre à chercher du travail.

Vu que mon père m'a signaler que je suis une bonne-à-rien, je veux commençer à me faire de l'argent honnêtement et lui démontrer que je peux m'en sortir sans le vol.

Je parcours tous les moindres recoins de la ville pour chercher un petit emplois, vu mes faibles capacités à faire quelque chose.

Je repense encore une fois à la proposition de Justin. Il m'avait dit qu'il travaillait dans un restaurant et c'est la seule chose qui me vienne en tête à cet instant. Je n'ai pas envie de travailler avec lui mais si c'est la seule solution de prouver à mon père que je ne suis pas une incapable, je suis prête à faire le sacrifice.

Je jonche dans les couloirs de l'école en essayant de trouver Justin dans les parrages pour lui parler de mes intentions. Je voudrai lui demander l'adresse du restau et si les propriétaires récrute encore des personnes.

Je marche pendant toute la récréation dans la cour pour le chercher et je le vois entrain de discuter avec Adam, près des casiers.

— On peut parler ? Demande-je à Justin en ignorant Adam.

Les deux garçons font un échange de regard et Adam s'en va, comme s'ils s'etaient parler par télépathie.

— Bonjour Mia, ça va ? Bien dormie ? Moi aussi je pète grave la pote, merci de demander en tous cas.

Il dit cela sur un ton sarcastique en s'adossant sur son casier. Je comprend alors : je fais un énorme effort pour le saluer, bien que cette simple parole est prête à m'arracher la gorge.

— Bonjour, c'est bon ? Je lui demande en m'énervant.

— Oui, je préfère.

— Le restaurant dans lequel tu travail embauche toujours des gens ?

Et il se met à rigoler, se moquant de moi. Je n'apprecie pas qu'il se pait ma tête aussi ouvertement alors je le tape violement et il se ressaisie en arrêtant de rire.

— Non, tous les employers sont au complet. Pourquoi ? Tu veux y travailler ?

— Ouais. Sinon, pourquoi je te poserai cette question ? Blaireau.

Il émet un sourire en coin et joue avec ses doigts.

— Si tu es vraiment interressée, je peux demander au responsable si on peut te chercher un emplois. Mais ne t'attends pas à avoir un poste ou tu ne ferra que t'asseoir.

— Tais-toi c'est mieux. Si tu trouve quelque chose, previens-moi.

— Ok, bébé, prononce t-il en accentuant sur le dernier mot.

— Tu m'appelle encore comme ça et je t'éclate le visage ! Je le mets en garde.

— Tu vois pas que j'effectue la mission seduction dont tu m'a fais part, se justifie t-il.

Je soupire et me tape ma tête avec la main. Je lui avais pourtant dit d'oublier cette stupidité mais il continue à m'agacer avec ça.

— Oublie, je lui dis. Oublie tout ce que je t'ai dit pendant cette fête, le jour de l'anniversaire de Zoé.