Chapitre 74 :

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June s'étira en couinant. A côtéd'elle, sa cousine gloussa.


- On ressemble à une basse court, rigola la blonde.

- C'est ta faute ça, rigola sa cousine.


La kiné sourit à la jeune femme. Elleétait brune, aux yeux marrons. Plus petite que la kiné, Emilieavait un corps d'athlète, certainement dû aux nombreuses heures degymnastique qu'elle pratiquait par semaine.


- Tu vois qu'il peut faire beau en Angleterre ! Fit constater la jeune femme.

- Mouais... marmonna Emilie. Je maintiens qu'en France, il fait plus beau.


En effet, la brune était française.Elle avait décidé de passer le week-end chez sa cousine, àLondres.


- Tiens, pour fêter ça, on va aller manger une glace, décida la blonde.

- June... on est au mois de mai !

- Il n'y a pas de saisons pour manger des glaces ! Allez, viens, et mets tes lunettes de soleil tu veux ? Demanda la jeune femme.

- Oui maman, soupira Emilie.


La française adorait sa cousine, maiselle ne savait pas comment elle supportait cette notoriété. Elle nepouvait pas sortir sans être poursuivit par beaucoup trop de monde àson goût. June lui avait raconté que Louis lui avait adjoint ungarde du corps. Après moult discussion, sa cousine avait réussit àn'avoir son garde du corps sur le dos que lors de ses courses et sonshopping.

Emilie savait que sa cousine étaitgênée. Elle n'était pas à l'aise avec tout ça, mais faisait aveccar elle semblait folle amoureuse de son chanteur. La brune attendaitde le rencontrer avant de se faire un avis. Après tout, June nepouvait pas être objective envers Louis.

La blonde s'agita et Emilie se pressa.Toutes les deux, enfin, tous les trois plutôt car William, le gardedu corps de June, se dirigèrent vers un coin perdu de Londres. Enréalité, hormis Buckingham Palace, Big Ben et le London Eyes,Emilie ne connaissait pas Londres et tout était un coin perdu.

Après être sortis du métro, la brunes'agaça de sa cousine qui lui tournait autour.


- Qu'est-ce qui t'arrive ? S'énerva la brune.

- Rien, marmonna la jeune femme en se tournant dans tous les sens.

- June... soupira Emilie.

- Je crois qu'on est suivi par un paparazzo, soupira la jeune femme.


La brune soupira. Elle savait que sacousine voulait vraiment la protéger de tout ça. Mais là, ça enétait ridicule. Emilie attrapa sa cousine par le bras et s'élançad'une humeur joyeuse dans une direction au hasard.


- Bon, je l'attends cette glace moi !

- Euh... c'est dans l'autre sens, rigola la blonde.

- Oups, rigola Emilie en faisant demi-tour.


Après 10 minutes de marches, le trioarriva devant un glacier. La boutique semblait lumineuse grâce auxnombreuses baies vitrées et il ne semblait pas y avoir beaucoup demonde à l'intérieur.

Une secondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant