ON THE BED

2 0 0
                                    

Je me suis réveillée dans un lit qui n'est pas le mien, n'ayant comme vêtement qu'un t-shirt sans sous-vêtement. La fenêtre rejette des éclats de lumière sur le lit alors que je regarde la place à mes côtés complètement vide.

Je me souviens de tout, malgré les deux joints qui m'ont bousillé l'esprit, je me souviens d'avoir été cruellement négligente, me laissant conduire par mon ami, complètement défoncé, me laissant toucher devant l'un de ses amis.

Pas que cela me dérange, j'avais couché avec lui peut avant, j'étais à l'aise avec le fait d'avoir une spectateur aussi, aussi étrange que se soit.

Mais ce mec, le spectateur, s'avance vers nous, me touche le sein, et me chuchote à l'oreille le doux mot « pute ».

Juste d'y pensé, je sens mon sang bouillir dans mes veines.

J'ai repoussé sa tête de moi et je me suis levée pour lui faire face... Mon  « ami » tentait de me calmer en vain.

Je n'avais jamais été aussi en colère de toute ma foutue vie.

Ils sont partie au matin, car l'un travaillait et l'autre avait besoin de se faire reconduire. Avant de partir, mon « ami » se pencha vers moi, me chuchota qu'il va revenir, de ne pas m'inquiété et il m'embrassa doucement.

Tout cela, mon cerveau me le rapporte comme un rêve beaucoup trop réelle, un rêve trop détaillé.

J'attend, comme un gentil chien, dans un lit qui n'est pas le mien. J'attend qu'il arrive, m'emmerdant, ayant faim et soif mais n'osant pas sortir de la chambre.

Je pense à m'habiller, mais à quoi bon ? Ces vêtements me seront enlevé lorsqu'il entrera dans cet chambre.

Je tente de m'endormir, faire une sieste, mais mon cerveau pense à une vitesse phénoménale, je peux à peine me concentrer, je reste tout de même coucher là, à attendre...

Comme c'est emmerdant attendre ! J'aurais dû emmener un livre.

Mon téléphone me suffi pas, je n'ai même pas le wifi.

Merde, il est si gentil et si forçant à la fois. J'ai l'impression de rencontrer deux personnes différentes.

L'une qui me dit qu'il ne me quitteras jamais, l'autre aussi froid que de la putain de glace.

J'imagine que c'est ça que j'apprécie.

Bad boy.

J'imagine que je suis comme ça, coucher dans un lit qui ne m'appartient pas.

Attendant celui qui ne m'aime pas.

Day by day: LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant