chapitre 4

11 1 3
                                    

Tout va bien se passer, ainsi je me consolait.
Notre  arrivée au pays, avant de poser mon pied sur le sol camerounais j'eus de la nostalgie pour la France. À l'aéroport mes oncles et tantes nous accueillirent à cœur ouvert, ils nous aidaient à porter nos bagages. C'était chaleureux, lorsque nous sommes arrivés dans notre maison... Purée!! Il y avait toute sorte de mets locaux ( Yaoundé), okok, ikèswondo, nam- qwan, mpem, bobolo etc, moi particulièrement j'avais une préférence pour nam-qwan... Le goût de ça! Tchaï !

-vous venez ? Je vous fais découvrir un peu la ville? C'est oncle Manga qui nous proposa

Nous tous: oui oui, avec grand plaisir...

À cette époque là, il n'y avait pas grand chose à voir, et l'école que je fréquentais avec mon frère était vraiment un système de bohboh (riche), des élèves venaient se faire déposer par des grosses caisses qu'ils changeaient chaque mois tandis que nous... Bah! On gaspillait le goudron (marcher à pied) en longue distance, sans omettre les collines dévorantes à vue d'œil.
On n'avait tous appris à tenir une houe et par nos efforts la récolte fût abondante avec de grosses tiges de manioc, j'en avais jamais vu de semblable autre part... Marginalisé quelques fois à l'école on répondait par des coups radicaux, on refusait d'être traité de poulet de ferme...
En âge de jeune fille, j'ai été victime d'un viol commeandité par un de mes oncles qui voulait à tout prix nous voir périr (ma famille et moi), puis j'ai fait la rencontre deux personnes qui bouleverseront ma vie. La première est celle de mon mari, bel homme, à ça je ne vous en dit pas plus... Et d'une nouvelle meilleure amie.
En moi même, Joyce...
J'eus une fille avec lui, je me sentais revivre en sa présence, reconsidéré, j'avais trouvé ma dignité perdue...

Papa étant mort, chacun de nous pris conscience que la vie c'est la bataille, la vie n'a pas une autre campagne que la mort, on devait se battre pour nous en sortir, le luxe d'avant n'existait plus...

Parlant de ça... Mon frère Darel n'a jamais pu se résoudre à cette nouvelle situation de vie. Avions-nous encore le choix ? Je me questionnais intensément. Et entre temps la sœur Jordyn était porté disparue, ainsi commence la poussée des racines de mon cœur, je me disais en moi que tout ce que j'ai à faire c'est de rechercher le joyau qui donnera vie de nouveau à ma famille et moi.

Dans la peau de mes amis en France, après une semaine de notre départ...

- Viky descend, on t'attend depuis

- comme d'hab elle prend tout son temps. Puff!! Ça fait déjà 30min qu'on l'attend, mais où est-elle ?
Joyce se dirigeant vers les escaliers et soudain le conciège lui dit

- ma fille qui cherches-tu ?

Joyce: la girafe noire

-ooo !! Sa famille et elle sont rentrées dans leur pays d'origine depuis une semaine

Joyce: sérieux la ? Où c'est une blague de sale goût ?

- depuis que vous criez est-elle sortie ?
Joyce: non ! Elle s'en va chez elle comme ça... Sans nous dire au-revoir... Et la sortie organisée on s'en ba les couilles... Bon ok !! Cool !!

Joyce retrouve les autres à l'extérieur

Joyce: elle est rentrée au Cameroun, plus de Viky maintenant...
Avec les larmes aux yeux, les autres ne suent même pas quoi dire, ils savaient juste leur cœur pour ressentir la douleur de son absence et pleurer à pleurer pour apaiser cette douleur
Bof !!

Petit flashback sur le retour de ma sœur
Après dix jours d'absence elle revint à la maison, personne ne réagi brusquement en la voyant arriver, on la regardait juste sans rien dire même meumah ( appellation maman) ne sue quoi dire, je crois qu'à cette instant Jordyn compris ce silence froid glacial et aiguë.

-

les racines de mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant