Journée difficile

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Point de vue Harlequin :

Je reste avachi par terre, dans mes larmes pendant toute la nuit. Ce n'est qu'à l'aurore que j'obtiens assez de force pour me lever, et rejoindre le campement. J'avoue que si j'avais su ce qui m'attendait, je serai resté allongé, le visage à même la pierre.

Pas un mot. J'avais beau leur parler autant que je le voulais, il ne m'adressaient pas un mot. La seule chose que j'obtiens après cinq mille questions, fut un sourire triste de la part d'Elaine. Qui, elle, reçut une bonne dizaine de regard meurtrier. N'ayant pas dormi de la nuit, je crois, je parti me coucher dans l'une des chambres. Ils veulent jouer à ça ? Très bien. Je suis pas du tout d'humeur à pardonner, ou à m'excuser. Je ne parlerai plus non plus. On va bien voir qui va craquer en premier 😏. Et, de toute manière, je ne vois pas du tout ce qu'il me reproche. C'est pas ma faute quand même, si je suis pas amoureux de Diane ! Un coup de stress me prend. Et si ils me laissent pas manger ?? Ou pire ! Si il me force à manger ce que Méliodas a préparé !!!! Peu importe. Il faut que je sois fort. Je me tiendrai fier devant l'adversité. Je mangerai tout ce qu'on me donnera, et je ne recracherai même pas !! Je passe la journée à dormir dans la chambre. Je me réveille vers... 17h30... Approximativement. Je descends et m'assois à une table. Personne ne m'adresse un regard. À part Elaine bien sûr. Qui détourne la tête dès que je regarde vers elle. Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire du reste de ma journée...

Je relève la tête après avoir entendu une porte claquer. Il n'y a plus personne dans le bar. Ils étaient tous là, il y a quelques secondes, et il n'y a plus personne !! Je regarde dehors, ils sont tous assis au coin du feu et... Il fait nuit ? Je crois que je me suis rendormi un petit peu. D'ailleurs, je sens toujours la fatigue fermer mes yeux de force. Je n'arrive pas à rester éveillé.

Je me lève avec beaucoup de difficulté, et je me dirige vers la porte de derrière. En passant à côté du bar, je vois une assiette posée dessus. J'hésite à la prendre... Non. J'ai beau mourir de faim, il faut qu'ils croient que je peux me débrouiller tout seul.

Heuuuuu qu'il COMPRENNENT, je peux très bien me débrouiller seul ! Je crois. Je chip quand même un petit bout d'un des trucs dans l'assiette. Apparemment ce n'est pas le chef qui l'a préparé car c'est très bon.

Je sors enfin du bar, je transforme ma Chastiefol en gros doudou moelleux, et je m'endors presque immédiatement. Après tout, je n'ai pas besoin d'eux. Je n'ai besoin de personne. À part de lui.

Helbram... Tu me manques déjà tellement...

Chronique d'un ressuscité (HarlequinXHelbram)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant