Chronique d'un ressuscité (HarlequinXHelbram)

Après coup

Point de vue Général :

Enfin conscient que pour eux, ce n'était pas une période de fête qui s'annonçait. Bien au contraire.

Le silence devenait insupportable. Je dois me relever, c'est mon devoir en temps que futur roi. Je n'ai pas vraiment le choix. Malheureusement, je ne fais pas parti de ces gens qui ont le courage de se relever. Je suis beaucoup mieux par terre.

Je finis par arriver à me tenir à peu près debout. Le vent s'amuse avec mes cheveux. Les fées présentes dans le couloir relèvent la tête vers moi. Les yeux pétillants d'excitation et d'espoir.

Une nouvelle ère va commencer pour les habitants de la forêt. 

Point de vue Helbram :

Le souvenir s'évapore peu à peu. On se retrouve dans le Boar Hat de nouveau. Je finis ma chute arrêtée par le pouvoir de Gowther. Le temps reprend son cour. Tout le monde a l'air encore un peu dans les vapes. Quelques minutes de silence s'écoulent doucement, avant que quelqu'un n'ose enfin parler. 

"Désolé. Ban marque une courte pause. Désolé d'avoir fait remonter ces souvenir."

La seule réponse de King fut son sourire si mignon. C'est drôle de penser qu'à ce moment, il fait à peu près la même tête que son père dans ses derniers instants.

Quatre jours plus tard

Plus personne n'a reparlé de ce qui c'est passé.

Harlequin a passé les trois derniers jours à sourire et à paraître heureux. Mais on apprend pas au vieux singe à faire la grimace. Je sais que ce n'est qu'une couverture pour cacher ses sentiments. Comme toujours.

Je cherche encore la bonne manière pour lui tirer les vers du nez.

Je reçois un coup dans le ventre. Un coup de coude. Je reconnecte mon esprit. Tout le monde me regarde un sourire aux lèvres. Harlequin lève ses beaux yeux au ciel en esquissant un sourire un peu trop mesquin à mon goût.

"Hein qu'est ce qui se passe ?
- Rien, rien...
- Absolument rien."

Un petit regard blasé vers Ban et Méliodas, qui se moquent ouvertement de moi, les force à me dire la vérité. C'est Harlequin qui m'explique en "détail".

"Disons que les deux gogoles, il désigne le chef et l'immortel, n'arrêtent pas de se moquer du fait que tu me regardes fixement depuis quelques secondes.
- J'aurais dis deux heures, mais quelques secondes ça va aussi.
- Ha bon ? J'aurais dis trois moi..."

Et c'est reparti... C'est à mon tour de lever les yeux au ciel. C'est des cas ces deux là !

La conversation reprend et j'y participe. Cette fois ci.

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La journée se finit par un merveilleux repas devant le soleil couchant. Le moment parfait pour faire plus ample connaissance avec les Seven Deadly Sins et les quelques chevaliers sacrés qui nous accompagnent. Moment gâché par l'absence de mon petit roi... J'essaie de ne pas trop y penser, Harlequin a préféré passer la soirée dans sa chambre, mais je m'inquiète quand même un peu. Avec tout les évènements récents, c'est normal.

Je semble pourtant être le seul qui s'en souci vraiment. Elaine étant aux anges, pendue au bras de Ban. Elle ne l'a pas lâché depuis plus de dix minutes ! Dès fois elle fait peur...

Comme je m'ennuie un peu, je décide d'aller convaincre l'autre grognon de descendre avec tout le monde.

Je monte les escaliers en faisant un peu de bruit. Histoire de le prévenir de mon arrivée. Une fois en haut, je toque à la porte.

Personne ne répond.

Je toque encore, toujours rien. J'ouvre la porte en la faisant claquer contre le mur, il n'y a personne.

La peur qui m'avait presque quitté depuis quatre jours me reprit tout à coup. Qu'est-ce qui a pu se passer ?

Une autre porte s'ouvre, me sortant de mon imagination qui s'est empressée de faire le plan de réalités plus horrible les unes que les autres. Je ne savais pas qu'il y avait un autre associable ici. Je me retourne, et me calme immédiatement.

"Je crois que tu t'es trompé de chambre Helbram...
- Moi ? C'était... C'était... Fait exprès ?"

Il sourit. La prochaine fois je ferai plus gaffe, j'ai failli faire une crise cardiaque.

"Tu comptes rester là toute la nuit où tu veux rentrer ?
- Tant que je suis avec toi je m'en fiche !"

Niais mais efficace. Un deuxième sourire naît sur ses lèvres prêtent à se tordre de douleur. Ses yeux pleins de larmes s'éclairent de cette petite étincelle de vie que j'admire tant chez lui. Au final, la peur ne m'a pas totalement quitté...

Je m'avance vers lui et le prends dans mes bras.

"Ça va ?"