Chapitre 3

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J'attends devant la porte de service, ma perruque me gratte j'ai bien essayé de teindre mes cheveux mais la couleur bleu revient sans cesse au bout de quelques minutes à peine.

Je vois un homme grand sortir, bien habillé au téléphone.

Je me poste devant lui et attends que ses yeux rencontre les miens, ses yeux si semblables aux miens.

Mon frère a beaux avoir mis une perruque brune et c'être laisser pousser un bouc je le reconnaîtrai entre mille.

Et quant il me voit c'est le choque ses yeux sont presque à sortir de leurs orbites, sa bouche est grande ouverte et son téléphone fracassé par terre.

Il cligne des yeux plusieurs fois voir si il ne rêve pas.

Je m'avance lentement vers mon frérot mais ce nigot ce recule comme si j'étais la peste incarnée.

Merde, il a compris ce que je mijotais heureusement pour moi, j'ai toujours un plan de secours.

Je lui fais un signe de la main et lui souris.

Une expression de panique ce peint sur son visage. Oui tu as raison mon frère, ai peur. Mais elle est vite remplacée par la douleur.

Car il a compris que si il ne me suivait pas dans les secondes qui viennent, il allait mourir, vomissant ses organes internes.

Il y'a une vingtaine de minutes j'ai versé du poison dans le café que son assistant lui avait préparé. Un poison extrêmement mortel qui fait effet vingt minutes après ingurgitations.

Il n'a pas le choix si il veut survivre il va devoir me suivre.

-Bon, Jo' va falloir me suivre sinon gare à toi ! M'exclamais - je
-Leyker... commença t'il
-Tss tss c'est Leslie en public , le repris je
-Sérieusement L.E.S.L.I.E , me questionna t'il en accentuant bien les lettres de mon prénom d'empreint.

Je levais les yeux au ciel. Et le pris par le bras, lui faisant une clé de bras avec.

Il se reteint de crié, je le voyais bien à ses yeux baigné de larmes.

Mon frère a toujours été faible et il me le prouve une fois encore en ne faisant rien pour m'empêcher de continuer de lui faire mal. Il préfère attendre que j'ai pitié de lui et le relâche mais pas cette fois.

Je veux lui faire mal, l'entendre crier sa douleur, me supplier, avouer qu'il est faible et ne mérite pas de vivre, je veux voir son sang coulé... Mais malheureusement pour moi, cela ne va pas être possible aujourd'hui.

Il y'a trop de passants qui pourraient nous voir si ce n'est pas encore fait.

Je marchais tranquillement mon frère menotté devant moi faisant attention à ne pas nous faire remarquer, quand....

Je ressentis une vive douleur à l'arrière du crâne, la dernière chose que je vis avant de sombrer dans les ténèbres fut mon frère ce barrer en courant... oh le salopard.

La Princesse du CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant