Chapitre 3

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Elle: Ahmed tu vois comme elle sait bien cuisiner.

Lui: C'est mangeable.

Elle: Soit gentil stp

MAIS C'EST QUOI SON PROBLÈME AVEC MOI. DEPUIS CE MATIN IL EST DÉSAGRÉABLE AVEC MOI ET Il COMMENCE VRAIMENT À ME FAIRE CHIER.

Ta aby: Aby, Aby

La voix de Ta Aby me sort de mes pensées, vraiment si ce n'était pas la crainte de me faire renvoyer, j'allais lui cracher tout ce que je pensais sur le visage. Con va.

Je lui souris et je continue à manger, j'ai pas pris le petit déjeuner et là j'ai extrêmement faim.
Le petit con se lève avant tout le monde et dit "Merci Maman" qu'est ce qu'il ne comprend pas dans c'est moi qui ai cuisiné. Et puis, On s'en fou sakh.

Ta Aby se lève et m'aide à débarrasser la table alors que j'ai longuement insisté pour qu'elle me laisse faire. Cette dame est un ange, ce type de personnes ne court pas les rues c'est clair.

Il est 16h et j'ai fini de faire la vaisselle. Je prend une douche et m'habille. Je pars au salon pour regarder la télé vers 17h30 je décide de rentrer. Je toque à la porte de la chambre de Ta Aby et elle m'autorise à entrer. Sa chambre est extraordinaire. Tout dans cette maison est magique.
Je l'ai trouvé allongée sur le lit et je m'approche d'elle.

Moi: Ta Aby, je pense que je vais y aller avant qu'il ne fasse tard.

Elle: Tu y va déjà, aujourd'hui t'a été prise par le boulot on a même pas discuté.

Moi: Oui ça doit être le premier jour.

Elle : Si tu veux, tu peux passer les nuits ici et le samedi soir tu rentre chez toi.

Moi: C'est une bonne idée mais j'encadre mon petit frère il est en classe de CM2 je ne peux pas le laisser sans surveillance et y'a ma mère aussi.

Elle: Je comprend, elle prend sa pochette et me tend un billet de 2000francs.

Elle: Tiens c'est pour le transport.

Moi: Tata je ne peux pas prendre ça svp.

Elle insiste mais j'ai refusé. Je veux travailler à la sueur de mon front et percevoir mon salaire à la fin du mois. Je quitte la maison et en sortant je vois un homme dans les cinquantaines avec une barbe, il est très élégant. Il est habillé d'un costard et tient un sac d'ordinateur. Ça doit être monsieur Sall. Il me regarde et je ne sais pas si je dois lui donner la main. Je finis par dire.

Moi: Bonsoir monsieur

Lui: Bonsoir ma fille.
Puis je sors, je prend le bus et me dirige chez moi.
Arrivée chez moi je les trouve tous entrain de prier. Je fais mes ablutions et je fais pareil.
Après ça ma mère me demande de la suivre dans la chambre.

Elle: Chérie, c'est vrai que dorénavant tu travailles comme bonne.

Je ne répond pas et joue avec mes doigts.

Elle: Je suis ta mère, c'est moi qui suis censée m'occuper de vous pas le contraire.

Moi: Maman, tu t'es assez occupé de nous et je ne veux pas te voir travailler tant que je peux le faire.

Elle: Mais je ne peux pas rester là à ne rien faire.

Moi: Si tu feras quelque chose tu vas veiller sur Abdou.

Elle: Que dieu veille sur toi.

Moi: Amine. Où est Abdou?

Il entre dans la pièce dés que je dis son nom. On est très proche lui et moi. Il me fait un câlin et s'assoie à mes côtés. Ma mère nous laisse et part voir la Mère de Mariama, Coumba.

Le fils de ma patronne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant