State of Mind

Pourquoi tu te fais ça ?

Une jeune fille solitaire, enfin pas très sociable. L'esprit vagabond, cela s'explique par une chose l'alcool. Dans ses habitudes, elle aurait préféré souffrir intérieurement sur son lit entre crise d'angoisse et crise de larmes.
Sauf...que cette fois la douleur été plus grande, plus violentes que jamais alors en se baladant dans le petit appartement familial vide, elle vit cette bouteille. Sans réfléchir plus, elle ramena son précieux liquide dans sa chambre et elle commença à boire quelques verres jusqu'à finir cette pauvre bouteille de rhum.

Ça magnifique idée fut d'envoyer un message à un ami, elle allait tout raconter tout depuis le début ou juste le milieu de ce long roman qu'est sa vie.

Dès le début, elle répondis franchement. Le traditionnel "oui je vais bien" c'est transformer en un non froid et sans vie.

Après de nombreuses insistance de la part de son ami, elle craqua. Soûl de ses pensées et de l'alcool, elle lui avoua son plus grand péché : la mutilation, son auto-destruction.

Elle resta sans réponse, de l'autre côté de son écran les larmes ruisselaient le long de ses joues rouge. Sans réfléchir elle lui implora de ne plus faire attention à elle, de l'ignorer. Il refusa, il voulait pas l'abandonner.

Elle envoya:

{Tu sais je t'ai dis que je ferai plus certaines choses...je te l'ai même promis mais en réalité j'arrive pas à tout arrêter, j'ai l'air con franchement. J'ai l'impression que les gens s'éloigne de moi parce que je suis...je sais même pas qui je suis?! J'arrive vraiment à rien, si je vais pas demandé au autre comment ils vont, ils m'ignore ou alors si ils ont un problème il m'en parle et je les aide puis ils m'oublie et à la rentrée on doit jouer les super amis du monde, ça pèse ... J'ai l'impression d'être égoïste quand je me confie à quelqu'un en l'occurrence à toi. Je me trouve relou à toujours me plaindre alors que certains vive pire, ça se prouve tu vis pire. Je viens de boire la moitié d'une bouteille d'alcool et ça me fait rien, du coup je vais la finir avec un peu de chance je serai soul; je suis épuisée mais je fais la con avec ma santé j'envoie tout baladé parfois, je suis d'un de ses égoïsme. Quand je me mutile je pense à rien juste à la douleur et à la couleur du sang ça m'aide pendant dix minutes et après les demons réapparaisse.  Je suis sale dégoûtante tu peux même pas savoir à quelle point juste me voir dans un miroir me répugne. J'ai personne, personne ne peut comprendre et personne ne peux m'aider... Tu sais je mange pas aussi je sais que ça va t'enerver mais dans le pire des cas je peux mettre fin à mes jours maintenant tout le monde s'en foutrait et en plus on découvrirai mon corps seulement dans deux jours donc bon.. je continue de me drogué au vitamines et au magnésium je sais pas si mon corps tiendra longtemps mais tant qu'il tient ça me va, enfaite je suis fatiguée de vivre surtout parce que en vrai je trouve pas que j'ai un jour vraiment vécu. Toujours de la violence et de la haine dans ma vie, jamais de lueur d'espoir. J'en peux plus de rire et de sourire parce que je me force et ça me fatigue encore plus. Je me déteste tellement.... Je suis désolée de te dire tout ça...]

Il ne mis pas beaucoup de temps à réagir, il lui envoya quatre message. Il ne comprenais pas.

Bien plus tard, son ami ne lui disait rien. L'esprit trop embrumé ne pus s'empêcher d'écrire dans cette conversation trop sérieuse pour ses deux personnes adeptes de blagues.

{Habituellement je garde tout pour moi, je sais même pas pourquoi j'arrive à te raconter mes problème mais pas aux autres.}

{Toutes façons j'ai grandi seule donc je peux toujours rien vous dire, faire genre comme toujours et avancé même si j'en peux plus.}

{J'aurais pas dû m'attacher à toi...je fais que te raconter ma vie, ça doit être chiant de voir une personne comme moi putain..}

{Tout à l'heure, je me mutilé.}

{J'ai envie de crevé là maintenant mais j'attends mais attendre quoi?!}

{J'ai aucun sentiment je suis inanimé, un pantin.}

{Tu penses que c'est quoi le mieux entre la javel et les médicaments ?}

La réponse arriva, pleine de peur et de colère peut être. Il lui demande de pas parler de suicide, pas ça, il ne voulait pas. Elle lui dis qu'elle en parlera plus, il se soulage et lui déclare : {j'ai tellement eu peur, j'ai cru que tu allais vraiment le faire...tu m'as fais peur.. j'ai eu l'impression que allais vraiment le faire}

La jeune brune, jouant la vérité jusqu'à la fin fatigué de toujours mentir, lui répondit :{Parce que j'ai l'intention de le faire. J'ai même choisi une date mais t'inquiètes pas je rate toute mes tentatives}

Le garçon fut appaisé vu qu'elle les raté tous, il avait un mince espoir.

L'atmosphère fut moins tendu parce qu'elle avait changé de sujet. Lui c'était excusé de s'être coupé les cheveux, elle lui dis que c'était extrêmement idiot de s'excuser pour ça mais lui ne pus s'arrêter et lui lança : {c'est aussi con de se mutilé}

Elle fus déçu par se message, ça l'a blessé. Il ne savait pas que cette simple phrase la conforta dans son idée de mourir. Il le sera sans doute jamais.

{T'aime te faire du mal en faite} dans ce message, elle compris un dégoût certains pour ça personne mais elle était pas sur. Elle lui répondit de manière calme malgré la tempête intérieur qui se livrait en elle.

{Je me fais mal pour oublier la douleur psychologique donc quelques part oui mais ça m'aide; enfin je pense que ça m'aide
Pourquoi c'est mal de se vider l'esprit juste le temps d'un instant?
Juste quelques minutes pour oublier tous ce qu'on te fais, pour oublié que l'on souffre.
Ça fait mal mais tu te concentre seulement sur cette douleur microscopique et tu oublies les autres le temps d'un instant. Et puis tu recommence jusqu'à que tu te dis que tu as déjà trop sacager ton bras. Le lendemain tu recommence à chaque endroit où il y a de la place. Et puis un jour tu la plante trop profondément et c'est encore mieux alors tu recommence et au fond de toi tu meurs encore plus.
Pour finir par vraiment mourir, souvent le plus beau des rêves.
C'est comme ça que je l'interprète. C'est bizarre comme sensation parce que tu apprécies de te faire mourir doucement.
C'est assez glauque et malsain déjà de t'en parlé et de le faire.
C'est comme une drogue après. Sans tu te sens mourir sans savoir que avec elle meurs vraiment.}

Aucune réponse. Il est sûrement occupé mais elle continue de lui envoyé par message toute sa vie. Elle doit décharger. Le dernier qu'elle lui envoya avant qu'il réponde fut: {Tu peux me dire pourquoi tu as besoin de moi et en quoi?}

Il répondit simplement :{Parce que tu es mon ami et je t'apprécie}

La discussion se détache doucement. Maintenant il est tard elle lui envoie un dernier message.

{En quoi ça vous affecte? C'est moi qui est mal pas vous.
Pourquoi vous vous êtes attaché à moi...? J'ai rien de spécial... À part mes tendances suicidaires
Je suis pas forte comme tu le disais, tu avais tord... J'arrive pas à arrêter de te parler parce que je me sens seule en vrai... Même quand vous êtes là j'ai l'impression de pas appartenir au bon temps..
Parfois j'ai juste envie que vous m'insulter et que vous me blessé pour me dire que je peux me suicider sans regret mais vous le faites pas... Tu le fais pas...
Dans ma tête c'est le bordel, mon cœur n'existe pas, j'ai mal au joues à force de sourire ...
Mon prof de blagues me manque...
Je sais pas si j'ai envie de continuer, continuer cette vie...
Je veux juste disparaître, je mérite pas votre attention, je mérite rien à partir ce que j'ai toujours eu...
Je me demande si un jour je pourrais vraiment vous sourire...mais je sais pas si je serai toujours là...
Franchement je sais pas comment tu fais pour supporter quelqu'un d'aussi négatif que moi? Je veux être aidé mais je peux pas, je peux pas vous mettre ça sur vos épaules vous aussi vous avez une vie et des problème et j'agis en égoïste...pardon... pardon... putain pardonne moi...
En réalité j'essaye de penser à vous tout le temps pour pas mourir trop vite... Mais quand on arrache un pansement vos le faire de manière sèche...alors je ferai pareil avec la vie...
Je...je...je vous aime oubliez juste pas ça...}

Elle éteins son téléphone, les larmes aux yeux elle ne verra que le "on t'aime aussi" de son ami, le lendemain matin quand elle aura déjà pris sa décision.