C'est dans cette contrée lointaine
Au delà des eaux et des plaines
Que cette fois je m'aventure
Sur les grandes terres de sable purTout n'est que calme et silence
Hélios y dépose sa chaleur apaisante
Et accompagne mon errance
Dans l'absence de roses et d'amarantesCristallisé dans le sablier géant
Il poursuit sa course
Le vaste, éternel empire du temps
Aux courbes ocres et roussesLà, s'élèvent avec triomphe
Les ruines, signatures de l'éphémère
Qui embellissent en guise d'épitaphe
Le désert comme un cimetièreIl ne s'agit plus de broyer les entrailles des fleurs
Pour en extraire de délicieuses liqueurs
Mais de plonger dans les mers ensablées,
Et saisir la nitescence des Dunes embrumées
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Dunes
PoetryOn dit que le temps passe... non Le temps Courre ruisselle fuit se cache Il nous arrache tout et nous laisse que souvenirs entre les mains En guise d'odieuse récompense Le ciel est azur Il est inaccessible et peuplé de créatures qui le sont tout...