Le Nouveau Monde

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C'est dans cette contrée lointaine
Au delà des eaux et des plaines
Que cette fois je m'aventure
Sur les grandes terres de sable pur

Tout n'est que calme et silence
Hélios y dépose sa chaleur apaisante
Et accompagne mon errance
Dans l'absence de roses et d'amarantes

Cristallisé dans le sablier géant
Il poursuit sa course
Le vaste, éternel empire du temps
Aux courbes ocres et rousses

Là, s'élèvent avec triomphe
Les ruines, signatures de l'éphémère
Qui embellissent en guise d'épitaphe
Le désert comme un cimetière

Il ne s'agit plus de broyer les entrailles des fleurs
Pour en extraire de délicieuses liqueurs
Mais de plonger dans les mers ensablées,
Et saisir la nitescence des Dunes embrumées

DunesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant