Et si...
J'étais simplement un enfant ?
Cela me parait bon de me voir ainsi
La vie se conçoit plus facilementErrant dans l'infinité du monde
Dans des déserts ruinés rayonnants
Sur des routes goudronnées qui grondent
Au cœur du pays fleuri ou je demeurais mourantTenant à bout de cœur
La jalousie désireuse et tenace
Que mes doigts enfin effleure
Une harmonie cruellement inaccessibleCelle qu'il y a
Dans les abîmes nécrophiles de la fange
Où se mêlent les sangs pétrifiés d'agonie
Et les sentiments spleenetiques des amoureux mauditsCelle qu'il y a
Dans l'éblouissement jaune de l'étoile
Où se fusionnent les passions rêveuses
Et les câlins des amoureux transitsMon être flottant au dessus de sa misère
Et de son mouvement ininterrompu
Les yeux rivés vers ce qu'il préfère
Les vers dégoulinant d'une beauté crueMon art est comme un lit doux
Ou comme un doudou
C'est comme un koala
Que je sers fort dans mes bras(Qui n'ont de protecteur que le vieil adjectif)
Mon art n'est en rien sacré
Au contraire il est tout ce qu'il y a de plus léger !
Je ne veux pas le mettre au dessus de tout
Il ne mérite pas cela du toutIl est nu,
Sans majuscule,
Consumable et consommable
Mais néanmoins, il est de ces choses
Qui pulvérisent mes chagrins inconsolables
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Dunes
PoetryOn dit que le temps passe... non Le temps Courre ruisselle fuit se cache Il nous arrache tout et nous laisse que souvenirs entre les mains En guise d'odieuse récompense Le ciel est azur Il est inaccessible et peuplé de créatures qui le sont tout...