Entre les montagnes de cheveux blonds
Au cœur d'une poitrine sablée rousse
L'onde frétille L'infusion d'hibiscus et d'érable
Poursuit sa quête
Jusqu'une gorge paisible où elle se pose et miroite
La terre anhydre précipitée s'abreuve
Du fleuve indolent
Elle se fragmente en couperoses
D'eau et de sable
Des végétaux provocateurs exhibent leurs museaux
Déshabillés de leurs racinesUn lionceau passe
Ses traces passent aussiLes effluves contaminent l'air
Ça sent la cannelle les yeux piquent
Les particules sont sèches
L'azur lui frappe
Assommant et lourd d'infini
Le sceau de lumière l'orne miraculeusement
Comme le rond rouge entre les portes de l'âme
Et l'on plonge Et l'on contemple
Mélange schizophrénique des sensations
Volupté vole voleUn lionceau passe
Ses traces passent aussi
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Dunes
PoetryOn dit que le temps passe... non Le temps Courre ruisselle fuit se cache Il nous arrache tout et nous laisse que souvenirs entre les mains En guise d'odieuse récompense Le ciel est azur Il est inaccessible et peuplé de créatures qui le sont tout...