Hey, je sais ça fait longtemps !
Je ne sais pas si cela pourrait heurter votre sensibilité, mais cet OS peut être difficile par moment. Je ne sais pas comment l'inspiration m'est venue, mais le voici !
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Si seulement je n'avais pas autant bu. Peut-être que l'on aurait pu éviter cette situation. Ses mains glissent désespérément contre le mur en carrelage froid, tremblantes et timides. Je vais détruire notre amitié entre ses quatre murs horriblement mal décorés pour assouvir mes propres pulsions et mes propres caprices. Sans jamais penser au lendemain. Mes doigts perdus dans ses cheveux tirent toujours un peu plus son visage en arrière, vers moi. Je ne sais même pas pourquoi je me délecte tant de ses yeux mi clôts, embués par une tonne d'émotion que je ne comprends même pas. Je pourrai presque jurer qu'il me veut autant qu'il me hait en cet instant. Et je ne peux rien y faire, dirigé par cet exquis plaisir égoïste. Je me penche contre son oreille en grognant, mon autre main marquant ses hanches dans une poigne possessive et agressive.
« - Arrête, arrête... Tu me fais mal... S'il te plaît... » sanglote-t-il, ses mots entrecoupés par de nombreux hoquets et gémissements dont je ne saurai dire s'il s'agit de douleur ou de plaisir.
Et malgré le pincement au plus profond de moi, je ne m'arrête pas. Ses supplications me font frissonner : quel genre de détraqué suis-je au juste ? L'alcool expose mes pires travers sans pitié.
Je le désirai tant...Sans l'emprise de la boisson, je n'aurai jamais osé m'en prendre à lui de la sorte. Je ne l'aurai peut-être jamais traumatisé, jamais brutalisé, je ne l'aurai pas forcé. Je pose mon regard brûlant sur sa nuque, traçant lentement un chemin sur sa peau claire parsemée de morsures et de griffures. Ses courbes s'impriment au plus profond de mon esprit. J'aime tellement son corps... Je me penche sur son omoplate pour l'embrasser maladroitement, et je le sens alors se débattre.
« - T'as pas le droit d'être comme ça ! Fais ce que t'a à faire bordel ! »
Je ne fais que rallonger le moment, il a raison. Que tout se finisse. Que tout se ruine. Mais c'était tellement bon d'être ainsi contre lui... Comment ressent-il ses caresses ? Est-ce que mes mains le répugnent ? Je ne veux pas savoir. Je veux continuer à faire semblant de ne pas me rendre compte. Je veux qu'on accuse les verres en trop, je veux qu'il me pardonne.
Taehyung est écroulé sur les toilettes, vibrant, honteux, le visage caché sous ses mèches dorées et trempées qui lui collent à la peau. Je l'entends pleurer plus nettement à présent. Je prends lentement conscience de ce que je viens de faire, alors que je remonte mon pantalon moulant, rattachant ma ceinture. Je me dégoûte. Tellement fort. Une boule de rage naît doucement au creux de mon ventre et de ma gorge, un torrent de larmes furieuses dévalant mes joues.
« - Je... Je t'ai fait mal... ? »
V lance vers moi un regard éberlué : comment osais-je poser cette question ? Ses joues ruissellent de larmes également, son visage se tordant de désespoir et de mal être. J'aurai préféré être poignardé sur place que de lire au fond de ses yeux la souffrance que je lui ai infligé. Je veux tendre la main vers lui, le consoler, le chérir comme il le mérite, entre mes bras, mais c'est trop tard. Le vif mouvement de recul qu'il a me ramène brutalement à mes actes.
« - Je suis tellement désolé... »
La redescente de l'alcool a été fulgurante. Je ne peux que me haïr. Je pousse la porte des toilettes du club et m'enfuis rapidement de cet endroit malsain. Plein de honte, de rage et de culpabilité, je balance un coup de pied dans une bouteille qui traînait là, me retenant d'hurler pour n'alerter personne. Bientôt, V rejoindra les membres et ils sauront tous à son expression et à mon absence ce qu'il c'est passé. Je n'arrive même pas admettre que j'ai pu faire une telle chose. J'ai détruit sa première fois, sa confiance en moi et sa confiance en lui. Il est grand temps de me faire oublier...
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BTS - Yaoi
Fiksi PenggemarIci j'écrirai exclusivement sur les ship de BTS, donc Yaoi. Si vous cherchez des imagine ou fic hétéro, vous toquez à la mauvaise porte !