21. Jeff The Killer.

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Extrait d'un journal local:

Après des semaines de meurtres inexpliqués, le sinistre tueur inconnu est toujours sur les routes.

Avec le peu de preuves qui ont été trouvées, un jeune garçon ayant survécu à l'une des attaques du tueur, raconte son histoire :

« J'avais fait un cauchemar, et m'étais réveillé au milieu de la nuit. J'avais remarqué que ma fenêtre, que j'avais au préalable fermé était pour une raison quelconque ouverte.
Je m'étais donc levé et l'avait refermé. J'avais alors essayé de me rendormir mais c'était impossible : j'étais pris d'un sentiment étrange, celui d'être observé. Lorsque mes yeux se sont posé sur ma fenêtre, j'ai presque sauté de mon lit. Là dans le petit rayon de lumière, éclairant entre mes rideaux, il y avait deux yeux. Pas des yeux landa, mais des feux sombres, menaçants, bordés de noirs et qui me terrifiaient tout simplement.

Puis, j'ai vu sa bouche. Un large sourire qui me foutait la chair de poule. Cette silhouette se tenait là, me fixant, sans plus. Et après ce qui m'a semblé être une éternité, et d'une manière dont seul un fou pourrait s'exprimer, me dit cette phrase.

Il s'arrête un instant et reprend :

« Il a dit " Endors-toi ". J'ai crié, de toute mes forces. C'est alors qu'il s'est précipité vers moi. Il a sorti un couteau et a sauté au dessus de mon lit. J'ai tenté de le repousser, et j'ai réussi. Je l'ai frappé, et ai roulé par terre essayant de le faire tomber. Brusquement, mon père est arrivé. L'homme a attrapé son couteau et l'a planté dans l'épaule de mon père. Cet homme l'aurait sûrement achevé, si ce jour là l'un des voisins n'avait alerté la police. »

« Ils se sont battus et l'homme a fini par s'enfuir dans le couloir. J'ai entendu un fracas, comme des débris de verres. Je suis sorti de ma chambre, et j'ai vu que la fenêtre arrière de la maison avait été brisée. Je me suis approché, le regardant disparaître au loin. Je peux vous dire une chose, je n'oublierai jamais ce visage. Ces yeux froids et mauvais, et ce sourire psychotique. Ils ne quitteront jamais ma tête. »


Les policiers sont toujours à la recherche de cet homme. Si vous voyez quelqu'un qui correspond à la description dans cette histoire, s'il vous plaît contactez votre service de police local.






*









Le lendemain matin, il entendit frapper à sa porte. Il descendit pour trouver deux policiers dans l'entrée, sa mère le regardait avec colère.

« Jeff, ces officiers me disent que tu as attaqué trois enfants. Que ce n'était pas un combat régulier, et qu'ils ont été poignardés. Poignardé, mon fils! » Jeff baissa les yeux, montrant à sa mère que c'était vrai.

«Maman, ce sont eux qui nous ont attaqué moi et Liu. »

« Fiston » a déclaré l'un des flics « Nous avons trouvé trois enfants, deux poignardé, le troisième ayant une ecchymose sur son ventre, et nous avons des témoins qui prouvent que vous avez fui la scène. Maintenant, qu'est-ce que cela nous dit? » Jeff savait que c'était inutile. Il ne pouvait lui dire que Liu avait été attaqué, mais il n'y avait aucune preuve que ce n'était pas eux qui avaient attaqué le premier. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne fuyaient pas, parce qu'il s'agissait bien de la vérité. Donc Jeff ne pouvait pas se défendre, ni lui, ni Liu.

« Mon fils, appelle ton frère. » Mais Jeff ne pouvait pas le faire, puisque c'était lui qui avait battu ces enfants.

« Monsieur, c'est ... c'est moi. Je suis celui qui a blessé les enfants. Liu a essayé de me retenir, mais il ne pouvait m'arrêter." Le flic regarda son partenaire et tous deux hochèrent la tête.

Chair de poule 1 [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant