Kakashi x Alexandra

Chapitre 3

Bonsoir à tous, voici le chapitre 3 de mon histoire, n'hésitez pas à laisser des commentaires ou à poser des questions si certaines choses vous échappent !!!
Encore une fois, c'est ma première fanfiction et je découvre encore alors n'hésitez pas à me dire si ça vous plaît ou non.
Si vous y pensez, cela me ferait très plaisir que vous votiez si vous appréciez mon histoire.
Je vous souhaite une agréable lecture.

Retrouvailles

Pdv Alexandra

Je me réveille en papillonnant des yeux, sentant les caresses des premiers rayons du soleil sur mon visage. Je me remémore rapidement les événements de la veille et souris tendrement à ce souvenir. Je suis toujours dans les bras de Kakashi qui semble dormir paisiblement, le visage baigné d'un doux sourire. Il a l'air serein, je crois ne jamais l'avoir vu ainsi, même des années auparavant quand je l'observais dans l'ombre, veillant sur ses élèves, mes deux plus proches amis.

Ne voulant pas le réveiller, je restais encore quelques instant à l'observer, admirant les moindre détails des traits fins de son visage, cependant toujours recouvert par son fidèle masque. Son œil fermé laissait ses longs cils recouvrir le haut de sa joue et son bout de tissu permettait de deviner son nez fin et droit ainsi que de jolies lèvres pulpeuses à travers lesquelles je sentais son souffle, témoin d'un sommeil tranquille, caresser mon visage. Sa mâchoire carrée affirmait sa virilité non égalable et à cette réflexion, je sentais mon bas ventre se manifester et mes joues prendre une teinte rosée.  Gênée de la tournure de mes propre pensées, je me décidais à sortir de la douce étreinte dans laquelle je me trouvais afin de me remettre en route. Avec l'habilité d'une ninja, il me fut facile de m'extirper gracieusement sans réveiller Kakashi.
Afin de le remercier de la tendre soirée que nous avions passée ensemble et de m'assurer qu'il ne l'oublie pas, je lui laissais un petit souvenir en guise de remerciement. Je me retournais une dernière fois pour admirer le doux visage de l'homme qui m'avait accueilli de manière si bienveillante la veille, en me promettant de graver à jamais son visage détendu et la jolie brise qui berçait ses cheveux d'argent brillant grâce au soleil. Cette vision était aphrodisiaque, Kakashi avait ce quelque chose de presque surnaturel, comme si il était trop parfait pour être réel. Après avoir contemplé le célèbre ninja copieur une dernière fois, je partis rapidement pour ne pas être tentée de revenir en arrière.

C'est donc avec appréhension et excitation que je me dirigeais désormais d'un pas pressé vers l'appartement où logeait mon ami. Après une petite course matinale sur les toits de Konoha j'arrivais seulement quelques minutes plus tard devant sa demeure. Le petit panneau avec le symbole Uzumaki n'avait pas bougé et se trouvait simplement un peu plus abimé que deux ans auparavant. Je fus tentée de rentrer par la fenêtre comme j'avais l'habitude de le faire mais il était trop tôt pour lui infliger une crise de panique.
Je restais quelques minutes encore, figée devant la porte, le cœur prêt à sortir de ma cage thoracique tellement il battait fort. Deux ans que j'attendais de le serrer dans mes bras, deux ans que je rêvais d'entendre ses gloucements enfantins et son rire naïf, deux ans que ses yeux bleus innocents n'avaient pas transpercé mon âme. Il m'avait manqué à m'en déchirer le cœur, il avait été mon premier ami, nous nous aimions plus que de raison et veillions l'un sur l'autre comme sur le plus précieux des trésors. Partir de Konoha et le laisser pour un temps indéterminé avait été l'épreuve la plus difficile de ma vie, j'avais regretté son absence quotidienne à chaque instant depuis la dernière fois que je lui avais dit aurevoir innocemment, en disant que j'allais m'entraîner avec lui le lendemain. Je ne regrettais pas d'avoir aidé Sasuke cependant, c'est lui qui avait le plus besoin de moi à cette époque et je ne pouvais pas faillir à ma tâche de son côté non plus. Je m'étais promis d'être toujours présente pour soutenir mon ami le plus dans le besoin, sans ne jamais avoir de préférences, ce jour là Sasuke était celui qui avait besoin qu'on veille sur lui et qu'on l'accompagne, pour une fois qu'il était prêt à accepter l'aide de quelque un.
En respirant profondément calmement  afin de ralentir les battements de mon cœur, j'entendis soudain le bruit d'un bâillement bien familier, il était bel et bien chez lui, a quelques mètres seulement derrière la porte, tout prêt de moi. Avec un soudain élan de courage, je me surpris à toquer doucement à la porte, sentant déjà l'émotion m'envahir et les larmes monter. J'entendis un grognement sourd qui me fit esquisser un tendre sourire, il n'avait pas changé, toujours aussi peu matinal. Quelques instants plus tard, je vis la poignée de la porte tourner doucement pour laisser place au visage ensommeillé de Naruto qui se frottait les yeux, les cheveux ébouriffés. La première chose qui me sauta aux yeux fut sa taille, il avait beaucoup grandi. Il me dépassait d'une tête au moins alors que j'étais déjà considérée de grande taille notamment pour une fille. Il avait grandi tard et quand je l'avais quitté pour la dernière fois, il était à peine plus haut que moi. Son visage s'était allongé, il n'avait plus les petites joues d'enfant que j'adorais pincer pour l'embêter. Ses trois petites moustaches étaient toujours présentes sur chacune de ses joues, ses jolies lèvres roses étaient parfaitement mises en valeur avec sa peau de pêche légèrement dorée. Son petit nez retroussé était toujours aussi fin, et en continuant à analyser son visage, je pu constater que ses yeux bleus me dévisageaient fixement, pénétrant mon âme au plus profond. Il ne m'avait jamais regardée de la sorte, son regard était dur, me transmettant toute la souffrance que je lui  avais infligée durant ces années d'absence, la douleur et l'incompréhension dont il avait été victime, la peine qui lui avait transpercée le cœur quand ses deux plus proches compagnons, sa famille, l'avaient abandonné et laissé seul pour partir ensemble sans la moindre explication. Ses yeux transcrivait aussi toute l'émotion qu'il ressentait à cet instant, le soulagement de me voir lui revenir, de savoir que j'étais en vie, saine et sauve, et qui plus est, rentrée pour lui. En l'espace de quelques secondes, un flot de larmes passait la barrière de nos yeux pour se rependre sur nos joues désormais inondées. Mon expression du visage lui ouvrait mn cœur afin de lui montrer dans la plus grande des transparences mon chagrin, mon regret, et à quel point j'étais désolée de lui avoir infligé la moindre peine. Je me noyais dans la profondeur de ses yeux encore plus profonds que l'océan et laissais échapper un sanglot qui lui donna l'alerte de ma détresse. Il ne lui fallut pas plus de temps pour me sauter dessus et m'étreindre rapidement. Je laissais alors aller mes émotions, relâchant toute la tension accumulée, profitant simplement du bonheur de l'instant présent et de nos retrouvailles. Il avait suffi d'un regard pour que nous nous comprenions et nous pardonnions. Un simple échange silencieux plus fort que les mots et discours les plus complexes. Il ne restait plus que le bonheur et l'amour de retrouver la personne que l'on aime le plus au monde. Naruto me tenait désormais plus délicatement dans ses bras, sa prise restait cependant solide, comme s'il avait peur que je disparaisse d'un instant à l'autre. Il me maintenait comme la plus précieuse des choses que l'on chérie soigneusement. Ses bras étaient noués autour de ma taille et placés dans le creux de mes reins afin de me maintenir au plus près de lui. Il était penché en avant afin que sa tête puisse se nicher au creux de mon cou. Je le sentais respirer mon odeur afin de s'assurer qu'il me tenait bien entre ses bras et que je n'étais pas un simple rêve. J'avais posé ma tête contre son torse et sentais son cœur battre à une rythme effréné, le mien répondait à ses battements à l'unisson et j'écoutais cette douce musique, des larmes de joie coulant toujours sur mes joues. Son torse était dur comme la pierre, témoignant de l'assiduité de ses entraînements et je plaçais alors une main dans son dos pour le tenir fermement près de moi comme s'il pouvait m'échapper. Mon autre main était apposée sur son ventre et découvrait de fermes abdos creusés et taillés par des années d'entraînement.
Cela faisait déjà de nombreuses minutes que nous profitions de ce moment si tendre et intense à la fois, les joues humides de larmes qui ne cessaient de couler encore et encore. Aucun de nous deux ne voulait interrompre ce moment de pure extase.
Je fus là première à reculer légèrement le visage afin de pouvoir me perdre à nouveau dans le bleu de ses yeux, j'avais besoin de le voir. Il était devenu un jeune homme et était beau comme un dieu, bien plus encore que dans mes souvenirs. Je me rendis compte alors de la chance que j'avais d'avoir dans ma vie sûrement un des plus séduisants garçons que j'avais eu la chance de rencontrer.