Chapitre 7

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Stiles ne sentait pas bien. Il se retournait toutes les deux secondes pour savoir s'il n'était pas suivi. Il avait l'impression que quelqu'un d'effrayant le suivait à la trace. Terrorisé, il appela Alec.

« Coucou, petit brun. Ça va ?

- J'ai peur Alec. J'ai l'impression qu'on me suit dans l'appartement alors que je ne vois rien.

- Parle-moi de cette peur.

- C'est pas Donovan ! C'est autre chose, je peux pas me contrôler, déclara Stiles alors qu'il éclatait en sanglot sans raison.

- On va se rejoindre. Disons sur la cinquième avenue.

- Mais c'est immense ! Tu aurais pu dire au milieu de l'océan indien, c'est encore plus précis. »

Alec pouffa. Son petit copain était un sacré numéro peu importe les conditions.

« D'accord. Tu te souviens du club, le pandemonium ? Celui dont je t'ai parlé.

- Oui.

- C'est là que tu vas. Tu demande à parler à Magnus Bane de ma part. Ce sont des sorciers, ils te protégeront au moins jusqu'à ce que j'arrive. On arrive le plus vite possible.

- On ?

- Un équipe de shadowhunter et moi. Des faucheurs te suivent.

- Très bien. Je t'aime Alec.

- Fait vite. »

Alec raccrocha. Il n'avait pas dit je t'aime à Stiles. C'était trop tôt. Pourtant, une petite voix lui disait qu'il faisait une erreur. Mais Alec ne pouvait pas avouer ces sentiments ainsi, pressé par la peur. Il voulait lui faire une véritable déclaration sans être coupé par Jace ou un radio réveil. Tout ce qu'il espérait, c'est que les faucheurs ne le trouvent pas avant lui ou il aurait regretté de ne pas s'être déclaré. Certes il avait fait comprendre à Stiles qu'il avait des sentiments fort pour lui. Mais juste un "je crois que je t'aime" n'appaiserait pas son cœur si l'humain venait à disparaître. Il devait être plus franc avec ses sentiments.

Stiles sorti de l'immeuble en séchant ses larmes de terreur. Un fois dans la rue. Il héla un taxi. Tous semblaient l'éviter. Cela faisait cinq minutes qu'il tentait d'attraper l'un des ces maudis véhicules jaunes. Il y en avait par-dessus la tête. C'est alors qu'en regardant dans le sens de la circulation, Stiles le vit. Le grand échassier blanc, sans visage : un faucheur. Son cœur battait à cent à l'heure alors qu'il secouait le bras comme un dégénéré pour appeler un taxi. Il fallait qu'il fuie au plus vite. Pourquoi personne ne semblait comprendre qu'il était pressé ?

L'humain commença à courir. Il devait s'éloigner de cette créature. Stiles poussait les gens sur le trottoir sans ménagements. Les cris outrés ne l'atteignaient même pas alors qu'il poursuivait sa route le diable au fesses. Ce n'était pas la première fois qu'il était poursuivit par une créature, en revanche, c'était bien la première fois qu'il avait aussi peur. Au détour d'une rue, le brun poussa un soupir. Sa peur avait diminué. Il devait se trouver loin du faucheur. Un peu plus calme, Stiles héla un taxi. Un premier véhicule s'arrêta devant lui, puis un second. Le chauffeur du second sortis et fit signe à Stiles de grimper. Pourquoi ne pouvait-il pas avoir de taxi en cas de besoin et trop quand il n'était plus pressé ? Stiles se décida pour le premier. Alors qu'il fermait la porte, Stiles comprit qu'il avait très mal choisi. Les portières se verrouillèrent dans un claquement sonore. Le jeune homme demanda au chauffeur de les débloquer. Mais la vitre qui les séparait ne semblait pas laisser passer le son. Stiles posa sa main sur la portière. Une vive douleur lui fit lâcher la poignée. L'humain regarda sa main, étouffant un cri d'horreur. Une rune venait de se graver sur sa paume !

Stiles se sentit lourd. Il hurla, tenta d'ouvrir la porte. De la sueur glissait sur son front alors qu'il ne faisait pas chaud dans le véhicule. Il glissa une main dans son col qui commençait à l'étrangler. Il était mal. Vraiment mal.

« Alec... »

Jace avait eut envie d'hurler quand son ami était entré dans sa chambre. Ne pouvait-il donc pas avoir une seconde de paix avec Clary ? Etait-ce trop demandé ? Le regard noir, il avait ravalé ses envies de meurtres à l'entente d'une simple phrase.

« Ce n'était pas qu'une spéculation. Stiles est visé par les faucheurs. »                         

Les faucheursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant