Les faucheurs

Chapitre 2

Stiles venait de finir une longue promenade dans un petit parc du quartier. La nuit était en train de tomber. Le paysage était en train de changer mais la ville ne semblait pas connaitre le sens du mot dormir. Alors qu'il passait devant une ruelle, un cri attira son attention. Stiles ne chercha pas à comprendre, il courut en direction de la voix. Un cri d'effroi resta coincé dans sa gorge en découvrant un monstre vraiment effrayant. C'était grand échassier à la peau blanche comme du lait qui avait quatre grandes pattes. Ses pattes avants formaient des lames, alors que les pattes arrière semblaient être celle d'un cheval qu'on aurait étiré sur deux mètres. Il n'avait pas d'yeux. Sa bouche ronde étaient remplie de dents jaunes et pointues. Un jeune homme était en train de se faire charcuter par la créature. Stiles regarda autour de lui pour savoir qui pouvait l'aider. Dans un coin, il repéra un arc et une flèche. C'était incroyable mais c'était sa chance pour sauver l'homme. Heureusement qu'Allison lui avait appris les bases du tir. Il se saisit de l'arme. La corde était difficile à tendre. La personne qui utilisait l'arc devait avoir une sacré force. Cela effraya un peu Stiles qui n'avait qu'une flèche. Il ne fallait pas qu'il rate. Stiles visa le front de la créature et tira. Il eut un hoquet en remarquant qu'elle ne prenait pas du tout la direction voulu. Elle allait plus bas !

Alec vit le faucheur se baisser vers lui à toute vitesse. Il ne pouvait plus bouger. Tout à coup, une flèche se planta dans la bouche du démon. Le faucheur eut un soubresaut avant de s'effondrer sur le bitume. A demi conscient, le shadowhunter brandi son poignard séraphin et le planta dans la face du démon. Ce dernier disparut, se transformant en cendres. Alec peinait à rester conscient.

« Je m'appelle Stiles. Je vais appeler une ambulance. Ne t'inquiète pas.

- Non... Les terrestres... peuvent pas me voir... Je... »

Alec tenta de se relever mais il retomba par terre. Stiles regarda avec effrois le brun perdre connaissance. Il n'était pas humain et invisible ? Stiles décida de ramener l'homme chez lui. Il banda rapidement le mollet avec son écharpe et prit le brun sur son dos. Stiles était heureux d'habiter tout proche. En quelques minutes, il arriva chez lui. Il remercia intérieurement Deaton et se félicita d'avoir été attentif aux soins qu'il procurait. Stiles devait avouer que son patient était vraiment beau. Il aurait facilement pu faire la couverture des magazines de mode. Les tatouages qui recouvraient son corps étaient magnifique. Stiles avait voulu le changer mais le tatoué ne rentrait pas dans ses vêtements. Il était légèrement plus grand que Stiles. Même le t-shirt Marvel de l'hyperactif ne lui allait pas. Il décida donc de bien le couvrir mais de le laisser en sous vêtement.

Alec reprit péniblement connaissance. Sa tête pulsait douloureusement. Une douce odeur de bois et de forêt flottait dans l'air. Cela n'avait rien à voir avec les diffuseurs d'ambiances bon marché. Cette odeur apportait la liberté, l'air pur loin de la ville. Le jeune homme ouvrit les yeux fixant le plafond blanc au-dessus de lui. Que faisait-il dans cette chambre ? Il peinait encore à rassembler ses pensées. Puis le souvenir du faucheur lui revint en mémoire. Il tenta de se redresser. La chambre était sur une mezzanine. L'appartement était lumineux grâce à la baie vitrée sur la droite. Des pas se firent entendre. Alec fit semblant de dormir.

« Tu peux ouvrir les yeux. Mon meilleur ami est aussi peu doué que toi pour faire semblant de dormir. Tu vas mieux ? Tu m'as fait sacrément peur.

- Où suis-je, demanda Alec en se redressant.

- Chez moi. Ne t'inquiète pas, je t'ai soigné. Au fait, je ne sais pas si tu te souviens mais je m'appelle Stiles. Et toi ?

- Alec Lightwood.

- Enchanté. Je t'ai fait un gratin de pâtes.

- Je n'en ai jamais mangé mais je n'ai pas faim.