Soldiers ( Steve Rogers X OC)

Chapitre 4 : Le génie fait son entrée

//Colyne Addams//

Je me réveillais en sentant quelque chose me grattouiller le nez. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire et ouvrais les yeux pour tomber sur Bonzaï. Il se prélassait en me mettant sa queue dans la tronche. Super vue des le matin. Je le pris dans mes bras et me levais pour aller manger. Mon ventre gargouillait. Je préparais un chocolat chaud et fouillai dans mes placards pour y prendre des céréales. J'ouvrais une boîte pour mon chat et déjeunai en allumant juste la radio. Aucune nouvelle intéressante. Sur ma boîte de céréale, se trouvait la tête de Tony Stark ce qui me faisait penser que je devais aller le voir aujourd'hui. Jim dormait sur le canapé, il détestait dormir chez lui quand sa femme n'y était pas. Il ne s'y sentait pas à l'aise. Aurore acceptait notre relation assez fusionnelle, en même temps cela faisait presque treize ans que nous étions amis. Elle avait confiance en lui et aussi en moi. Je finissais de déjeuner rapidement et allais me brosser les dents puis m'habiller avec un jean noir, un haut bleu marine et une veste en cuir. Avant de partir je filais dans ma chambre prendre un sac à dos où je mettais une bouteille d'eau, ma tenue de combat ainsi que mon portefeuille.

« - Bon à tout à l'heure Bonzaï. »

Je me dirigeais vers une boutique de fleurs en enfonçant dans mes oreilles mes écouteurs. Je regardais les différentes fleurs, des Lys blanches, des tulipes plein de couleurs qui respirait la joie de vivre, mais mes préférés restaient quand même les roses rouges. Classique, mais je n'y pouvais rien. Il n'y avait aucune fleur plus élégante. Je pris deux bouquets de roses, et un de pensée puis alla les payer.

Une fois devant le cimetière, je retirais les écouteurs et avançais entre les allées étroites. Le ciel gris ne faisait qu'affirmer la réputation des cimetières. Le vent froid me glaçait le sang, j'arrivais devant une tombe que je connaissais bien, beaucoup trop bien. J'y avais passé des heures assises devant, à regarder les noms qui restaient aussi figés que ce qui se trouvait enterrer. Avec un mélange de whisky et de culpabilité. Une fois, je m'étais même endormi contre. Je posais le premier bouquet de roses en regardant le prénom de ma sœur Katherine. Je ne voulais pas m'attarder, pour être sûre que je ne reviendrais pas une nuit pour lui parler. Je regardais une dernière fois la plaque de marbre qui était orné de plusieurs fleurs, de plaque. Je secouais la tête et me rendais sur la seconde tombe et y déposa les deux autres bouquets. Cette fois, c'était mon père et ma mère, morts d'un accident de voiture. Ils me manquaient tellement. Je n'avais plus personne maintenant, plus rien, plus de famille.
Mes yeux se redirigeaient automatiquement vers celle de ma sœur. Elle, j'aurais pu la sauver. Je partais presque en courant et remettais mes écouteurs pour penser à autre chose en me dirigeant vers la tour Stark.

Au fond, je ressentais le besoin de faire sortir toute cette rage, alors après avoir vu Tony j'irais faire un tour dans la salle d'entraînement. Je rentrais dans le laboratoire qu'occupait habituellement le milliardaire, mais à la place je découvrais Bruce.

« - Oh bonjour Colyne.
- Bonjour Bruce, comment va tu ?
- Bien et toi ? Tu as quoi au visage ?
- Oui je vais bien, une mission qui a mal tourné, mais ce n'est rien.
- Hum d'accord, tu es venu voir Tony ?
- C'est qui cette boule à zéro, déclara ce dernier en rentrant dans la pièce.
- Bonjour à toi aussi !
- Oh Colyne... Jim t'a fait la coupe réglementaire de l'armée où ?
- Y'a pas de coupe réglementaire je te l'ai dit une centaine de fois.
- Ton coiffeur t'a loupé alors ?
- Mon coiffeur tu veux dire celui que tu m'as conseillé ? »

Il ricana bu son café, on continua de discuter un petit moment. Nous nous étions rencontré à ma venue au SHIELD. Il avait tout de suite été gentil. Enfin même s'il ramenait tout à lui ça collait bien entre nous. Il était déjà venu chez moi pour manger des pizzas, car Pepper lui interdisait parce qu'apparemment il avait pris du poids. Il venait aussi pour jouer aux jeux vidéo, mais ça on y jouait aussi dans le salon commun dans la tour. Il avait créé ma tenue de combat, mais cette dernière ressemblait plus à rien après la journée rude passée. Je lui passais sa création.

« - T'es passé sous un train avec ?
-Tu peux m'arranger ça le génie oui ou non ?
- Oserais-tu remettre en question mon intelligence ?
- Impossible, personne ne peut oser faire ça au grand Tony Stark. »

Bruce rigola rejoint rapidement par le philanthrope. Je souriais en allant prendre une tablette qui chargeait dans son coin. Je devais écrire un rapport sur les événements des derniers jours. Je m'installais sur un siège à roulette et commençai à rédiger. Il y avait tellement de choses à dire. Mes amis eux travaillaient chacun de leur cote en silence enfin nous avions tout de même le droit à quelques remarques de la part du plus bavard des trois. Les minutes s'écoulaient et quand je m'en rendis compte que cela faisait plus d'une heure que je tapais sur l'écran, je soupirais. Je terminais rapidement alors que je sentais une tête passer au-dessus de mon épaule.

« - Attend, '' J'ai saisit le bouclier de Captain America et l'ai envoyé sur un garde qui accompagnait le docteur...'' Tu as rencontré l'ancêtre ?
- Oui
- Comment tu l'as trouvé ??
- Autoritaire.
- Quoi juste ça ?!
- Tony n'abuse pas non plus, c'est un excellent leader. Nous sommes encore en vie car il passe des heures à faire des plans pour qu'on puisse réussir.
- Il interdit les gros mots ! »

Je les laissais débattre et terminais rapidement le rapport avant de l'envoyer à Fury. Tony m'annonça qu'il allait apporter des modifications à ma tenue et que je pouvais passer la récupérer demain. Je saluai les deux scientifiques et parti dans la salle d'entraînement. Je prenais mes habits de sport que je laissais dans un casier. J'avais toujours une tenue de rechange. Je me changeais et allais directement m'échauffer. Le sport n'était pas une de mes passions, avant mon engagement je détestais cela. Vraiment. Mais après des mois à en faire, je réalisais le bien que cela me procurait. Je m'évadais. Je poussais chaque fois un peu plus mes limites pour sentir un bien-être. Plus j'allais loin, plus j'avais mal, plus je sentais une boule de chaleur monter en moi. J'avais déjà entendu que le sport pouvait nous rendre heureux, la vérité m'importait guère. Moi ça me détendait, me reposait, me fatiguait assez pour que je dorme sans faire de cauchemar. Alors je pousserais mes limites encore plus loin jusqu'au point de rupture peut-être.