Choix de séquestration

Chapitre 1.

J'arriva dans cette fameuse rue lorsqu'au fond de celle-ci j'observa une ombre. Je m'approcha, peu sûre de moi lorsque je reconnus mon ex petit-ami, Thomas. Soufflant de soulagement en le voyant, j'engagea la conversation:
« -Thomas, qu'est-ce que tu fais ici ? - à ton avis, ma petite Hannah, qui t'as envoyé ce charmant sms ? Me répondis t-il d'un air mystérieux.
-Surement toi je suppose. Rétorquais-je peu aimable.
-C'est bien, tu suppose bien. C'est très bien. Tu n'as pas changé, te décrocher un sourire c'est toujours aussi compliqué.
-Je souris, mais à ceux qui ne me font pas perdre mon temps. Où est Alice ? Lui demandais-je en perdant
- Alice ? Je ne sais pas. Peut être chez elle ou dans le bus.
- C'est ça, fous toi de moi! M'énervais-je tout en me retournant pour partir.
Il m'attrapa le bras pour me regarder et là, je perdis mon soulagement précédent. Son regard était étrange, pas comme ceux de d'habitudes. Réellement, j'avais peur. Il y avait quelque chose d'étrange qui planait. L'ambiance était pesante.
-Lâche moi Thomas, tu me fais mal! Criais-je.
-Et toi, en me plaquant sans raison, tu crois que je n'ai pas eu mal ? Rétorqua-t-il d'un air démoniaque.
-Thomas, tu as 21 ans, j'en ai 17! Sortir avec toi c'était une erreur, lâche moi maintenant, je dois retourner en cours! Lui dis-je, terrifiée
- Écoutes moi bien p'tit ange, à partir de maintenant, toi et moi, on ressort ensemble.
- Dans tes rêves! Criais je exaspérée.
- Dans mes rêves ? Hum, vraiment ? Et tu crois que tes parents seront ravis d'apprendre que tu es sortis avec un garçon de 21 ans, que tu as déjà fumé des joints. Oh, et ta chère Alice, j'espère pour elle qu'elle se rétablira vite. Me répondis t-il, d'une voix puissante et commandante.
-Quoi ? Mais tu es taré! Tu n'iras jamais dire ça à mes parents ou bien je suis morte! Tu le sais, ils sont largement trop sévère avec moi! Et qu'est-ce que tu as fait à Alice ?! Demandais-je affolée par la situation.

Il savait clairement que si mes parents apprenaient ça, j'étais finie. J'aimais mes parents mais niveau éducation ,ils étaient tellement sévères que je me ferais tuer s'ils savaient ça.

-Oui, je le sais et étrangement, ça joue en ma faveur. Alice, ta pauvre petite Alice, elle est à l'hôpital. Je ne sais pas comment c'est possible, mais il semblerait que ce matin quelqu'un l'ait agressé pour lui voler son sac et qu'elle se serait fait frappée. Répondis t-il malicieux.
- Oh mon dieu, c'est pas possible! Tu n'as pas fait ça ?! Hurlais-je.
-Moi? Non je n'ai pas fais ça. Regarde, je suis ici avec toi. Par contre, je pense que quelqu'un l'a vraiment fait. Maintenant, dis t-il en me prenant le menton pour que je le regarde, tu as intérêt à bien réfléchir à tout ce que je t'ai dis. Il serait dommage que quelque chose d'autre arrive à Alice ou à tes amis. Encore plus dommage que tes parents apprennent certaines choses sur toi.
- Tu es cruel, sanglotais-je
-Non, pas cruel. Je veux juste te récupérer, parce que je t'aime. Tu le sais, c'est notre seconde chance mon p'tit ange.

Il me fit un bisous sur la joue et s'en alla. Je restais là, plantée en plein milieu de la rue, terrifiée et étonnée par tout ça. Mon dieu, Alice, il fallait que je lui parle. Je l'appela mais elle ne répondit pas. Je regarda l'heure, 8h53. Je devais retourner au lycée, si mes parents apprenaient mon absence, j'allais avoir des problèmes. J'arriva en cours en retard d'une vingtaine de minutes. Toujours sans nouvelle d'Alice, bien évidemment. Je m'excusa auprès de ma professeur qui sembla étonnée en voyant ma tête. J'alla m'asseoir à côté de mon amie Mel, quand celle-ci me demanda « Hannah, tu es sûre que ça va ? Tu es toute blanche.. C'est flippant en fait.» Je lui répondis que j'allais bien malgré tout. Je ne voulais pas attirer l'attention sur moi tant que ma meilleure amie était en danger. Il m'avait dit que celle-ci était à l'hôpital, mais je ne savais pas si c'était vrai. Je resta distante avec tout le monde jusqu'à la fin de la journée. Lorsque, je descendis de mon bus pour rentrer chez moi, je reçu un appel.

C'était Alice! Je répondis directement.
« -Mon dieu, Alice, tu vas bien ?! Demandai-je inquiète.
- Plus ou moins, calme toi, tu as l'air excité!
-J'ai eu tellement peur, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
-Mon bus m'a déposé à la gare comme d'hab', je suis descendue et j'ai commencé à marcher dans la petite ruelle qui m'évite de faire le détour par le centre ville. C'est là que deux hommes sont venus et m'ont agressé pour me voler mes 10€ que j'avais dans mon porte-monnaie et ils m'ont un peu tapé, mais bon. Le pire est passé, je n'ai que quelques coups, des points de sutures et un plâtre pour mon bras. J'en reviens vraiment pas de ce qu'il s'est passé.. Tu te rends compte ? J'utilise cette ruelle depuis des années, j'ai jamais eu de problèmes et là, je me suis faite agresser pour 10€ quoi. C'est la merde.
- Je.. Je suis désolée pour toi mon bébé. Répondis-je la voix tremblante.
-Ne t'inquiètes pas. Tu es sûre que toi ça va ? Tu m'as l'air encore plus mal que moi!
-Oui, je vais bien! Tu reviens quand au lycée ? - Vendredi. Demain, je dois restée là bas pour tu sais, qu'ils s'assurent que tout va bien.
-Je vois, bon je vais te laisser te reposer. À vendredi mon amour, je t'aime prends soin de toi!
- Je t'aime aussi petit cœur! Répondit-elle d'une voix qui se voulait rassurante. »

Sauf que là, j'étais loin d'être rassurée. J'étais complètement déboussolée. Ma meilleure amie c'était fait frappée par les sbires de mon ex petit ami. J'étais complètement stressée, mais je ne pouvais pas céder à ces menaces. C'était trop facile. Puis, je ne pense pas qu'il m'aimait vraiment. Je suis sortie avec lui qu'une semaine! C'était une grosse erreur. Il voulait simplement me baiser. Je le sais, c'était sûr. Ça se voyait dans sa façon d'être avec moi. Il voulait tout le temps que j'aille chez lui, il avait eu un « coup de foudre » pour moi. Il était célibataire depuis 1 ans, il avait 20 et moi 16 à l'époque. Je ne me sentais pas rassurée avec lui, alors je l'ai quitté comme ça sans raison à ses yeux , mais trop de raisons aux miens. Je tous mon portail, l'entrée de chez moi. Qu'est-ce qu'il s'est encore passé ? Des journées comme ça ne devraient pas exister! Je pressa mon pas pour arriver devant chez moi où tous les gens étaient rassemblés. Et là, je compris. Je n'avais pas le choix.