Chapitre3- Espérance

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 Je décidai de ne pas répondre. J'en avais assez subit pour aujourd'hui. J'étais à bout de nerfs. Je me mis alors à penser. Vous savez, à relater tous ces faits dans ma petite tête. J'étais là, perdue dans mon lit plus que jamais. Comment moi, Hannah Curding, j'avais réussi à en arriver là ? Mes parents ont toujours été tellement sévères avec moi que ce genre d'histoire les choqueraient à vie. C'est vrai. Vous savez, aux yeux des autres j'étais la fille gentille que tout le monde aimait bien mais que réellement, personne ne connaissait. J'avais très peu d'amis, de vrais amis. On vit dans un monde de faux cul alors ça ne m'étonne pas. J'étais une des premières de ma classe, par obligation. J'étais cette fille dont tout le monde pensait "sans problèmes, sans jeunesse." En réalité, seuls mes quelques amis me connaissaient vraiment. J'étais la plus grosse des fêtardes, j'avais traîné dans quelques histoires pas très claires. Pendant quelques mois, j'étais pas très "clean" en cours mais ça, seule Alice le savait. En parlant d'histoire pas très clean, Thomas en fait parti. Je l'ai rencontré sur Facebook, tout s'est fait très vite. Il me plaisait mais j'en ai eu peur. Vous m'excuserez, mais ce garçon passait plus son temps à remarquer les formes de mon corps, que par exemple, la couleur de mes yeux vert-bleutés. Si je deviez vous décrire physiquement Thomas,ça donnerait ça: Taille moyenne, âgé de 21 ans, s'habille toujours avec la marque, blond châtain aux cheveux cours avec les cheveux remontés sur la gauche (comme les coupes de tout garçon de notre époque), des yeux verts. D'ailleurs, j'adorais ses yeux, son beau regarde vert émeraude qui nous donne l'impression qu'il lit en nous. En réalité, il lisait plus mon décolleté. Je m'endormis vers 2h du matin, grâce aux bras de Morphée qui me tira de mes pensées.

Jeudi, génial. La journée que j'aimais le moins. Vous savez,le jeudi c'était cette journée où tout était doublé! Du genre, 2heures de français, 2 heures d'histoires, une heure pour manger (malheureusement elle, elle n'est pas doublé) 2 heures d'SVT et 2 heures de sport. Cette journée était vraiment longue, de plus qu'Alice n'était toujours pas là et beaucoup commérait sur ce qui lui était arrivé. Même les professeurs en parlaient, autant vous dire que je n'étais pas à l'aise. De plus, à chaque regard, à chaque bruit étrange, j'avais l'impression d'être espionnée,ou observée. C'était une journée affreuse et bien longue à mon goût.

Mon amie Mel me proposa d'aller boire un café après les cours mais je refusais. J'avais juste hâte de rentrer chez moi. J'étais épuisée. Je marchais pour retourner chez moi, mes écouteurs dans les oreilles lorsqu'une voiture noir passa à toute vitesse à côté de moi,me renversant presque. Celle-ci s'arrêta une dizaine de mètres plus loin, déposa quelque chose par terre et repartie à toute allure. Je me relevais, sonnée par ce qu'il venait de m'arriver et j'avança jusqu'à la chose que la voiture avait déposer par terre.

Il y avait un couteau de cuisine, avec un liquide rouge dessus et un post-it collé sur le manche de celui-ci. Je fus pétrifiée en voyant le couteau mais je ramassa malgré tout le post-it.

« Réponds moi vite, ou ce couteau sera remplit de sang humain cette fois. -Ton Amour »

Je me mis à trembler. Je devais me débarrasser du couteau. On ne sait jamais si le gens me voyaient avec ce qu'il pourrait dire et répéter. Je le jeta dans une poubelle qui se trouvait non loin de moi et je me dépêcha de rentrer chez moi. Je dis bonjour à mes parents d'une vitesse lumière et j'alla m'enfermer dans ma chambre. Je repensais à tout ce qu'il s'était produit depuis hier et j'en pleurais. Comment pouvait-il me faire ça ? S'il m'aimerait vraiment, comme il le prétend,il ne me ferait pas ça! J'étais folle de rage envers lui, je le détestais. Je prenais beaucoup sur moi pour ne pas inquiéter mes proches, mes profs et surtout, ma meilleure amie. Elle avait déjà trop subit par ma faute.. Je devais voir Thomas, m'expliquer avec lui pour arranger les choses! Je ne sais pas ce qu'il lui prenait mais je le connaissais quand même un minimum, il ne pouvait pas être si cruel dans le fond. Je lui envoya donc un message: 

«Si tu veux ma réponse, viens à mon lycée à 16h30 sur le grand parking.»

Je m'endormis encore une fois, stressée par la journée qui m'attendait le lendemain. Le sommeil me gagna assez tard, j'allais avoir des cernes immenses à mon réveil.

Mon réveil sonna. C'était le jour J. Celui où j'allais voir Thomas. Je me leva, anxieuse. Je m'approcha de mon miroir, je vis ma tête, je préféra partir. Je déjeuna tranquillement. Je partis me préparer dans la salle de bain. Aujourd'hui, j'étais habillée d'un jean slim bordeaux, Un pull bleu marine qui possède un décolleté rond ainsi que de simples ballerines bleu marine également. Je me fis une natte qui retomba sur mon épaule droite. Je pris mon sac de cours, mes écouteurs et je partis.

8h20, j'étais au lycée. Je trouva mon groupe d'amis et je fus tellement heureusement de voir Alice,puis je vus son plâtre. Mon coeur se resserra dans ma poitrine et il fallait vraiment que ce soir je parle à Thomas. Elle s'approcha rapidement de moi pour me prendre dans son seul bras de disponible.

«- Mon bébé! me chuchota t-elle à l'oreille.

-Mon petit coeur, lui répondis-je tout en renfonçant notre étreinte. Je suis désolée pour toi, ça n'aurait jamais dû t'arriver.

- Ce n'est pas grave, c'est juste un peu douloureux à certains moments mais bon. Je te promets que si je retrouve l'enculer qui m'a fait ça, je le démonte à coups de plâtre. Dit-elle en rigolant accompagné d'énervement.

-T'inquiètes pas, plus personne ne te touchera petit coeur, je te le promets. Lui dis-je,sûre de moi.

Elle se recula, me regarda étrangement puis repris la conversation.

-Tu ne dors pas ou quoi! s'exclama-t'elle.

- Si, voyons si! Mais, en ce moment, j'ai le sommeil compliqué.

-Je vois. répondit-elle simplement. »

Nous décidâmes de tous aller en cours. Toute la journée je n'avais pas le sourire, j'étais perdue dans mes pensées, mon stress et mon anxiété. Tout le monde me demandait si quelque chose n'allait pas. Je répondais que non, ça allait, même si je n'étais pas bien. C'est la première fois dans ma vie que j'étais mal pour d'autres gens que moi. Je veux dire, ça m'ait déjà arrivée d'être inquiète, mais pas à ce point. Je n'avais jamais eu de grand amours, alors je ne dis pas que je n'ai jamais été mal, mais pas à ce point. Quelque chose n'allait pas, j'étais pas bien, je le sentais. J'avais un mauvais pré-sentiment. La journée fut longue, l'attente encore plus. J'avais l'impression que ma vie ne redeviendrait jamais celle d'avant. J'étais apeurée par mon futur. Le pire, c'est que je devais garder ça pour moi seule, pour protéger ceux que j'aime.

Choix de séquestrationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant