Chapitre4- Ecroulement

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Mon dernier cours de la journée fut finit, du coup, nous sortions tous du lycée. J'étais avec Mel, Alice et Julia quand Alice me tira le bras, ce qui me fit vire-volter vers elle.

 «- Déjà que tu as été bizarre toute la journée, que tu ne m'as pas beaucoup parlé,alors là tu as intérêt à me dire la vérité. Qu'est ce que fout Thomas sur le parking du lycée ?! S'énerva t-elle en attendant une réponse.

-Oh, bah euh.. Je n'en sais rien. Je vais aller le voir, parce que je pense que ça doit être pour moi vu qu'il connaît personne d'autre dans le lycée et je t'enverrai un message ce soir pour te dire ok ?Mentis-je.

- Hannah.. Je sais pas ce qui se passe, mais fais attention à toi. Y'a un truc pas clair, je le sais. Me fixa t-elle avec des yeux noirs brillants.

-Alice.. Dis-je en prenant une mèche de ses beaux cheveux blonds bouclés pour la lui ôter du visage, ne t'inquiètes pas, ça va.  Bon allez, salut les filles à Lundi! Dis-je à mes amies en me dirigeant vers mon ex copain. »

Une fois que j'arriva à sa hauteur,il me fit signe de monter dans sa voiture. Ce que je fis, même si je n'en avais pas envie. Il avait toujours sa Peugeot 308 babylone, rouge rubis. Une fois assise à la place du passager, je sentis les vibrements du moteur ainsi que ceux de mon téléphone. Je préféra prêter attention à Thomas.

«- Thomas, que fais tu? Le questionnais-je.

-Je démarre la voiture. répondit-il ironiquement.

-Très drôle, tu démarres pour aller où ? Je veux rester ici! m'exclamais-je.

- Bien, je pensais que nous aurions pu parler de ta réponse autour d'un café. Me dit-il d'un air sympathique.

-Oh.. D'accord.»

Il démarra, puis mit fun radio, en fond dans la musique. J'étais étonnée de sa réaction, mais je me dis que ce n'était pas plus mal. J'étais contente, j'avais eu raison hier. J'allais vraiment pouvoir parler avec lui, il n'était pas si cruel que ça! Je chantonnais la musique et le regardais discrètement conduire. Je vous avoues, que même si il m'a fait vivre deux jours d'Enfer, il était beau. Vraiment. J'ai toujours aimé son corps et sa façon de s'habiller qui le mettait en valeur. Puis, tout d'un coup, quelque chose clochait. Je me concentra sur la route et nous avions quitter la ville.

«-Thomas, où est-ce que tu vas? Ramènes moi en ville! m'affolais-je.

- Tu dois être rentrée pour quelle heure ? me demanda t-il.

- Au grand maximum, à 18h. Mais où va t-on Thomas! Réponds moi! m'énervais-je. 

Il rigola pendant un long moment. D'un coup, il s'arrêta dans un petit chemin terreux qui menait à une forêt. Il se détacha et descendit. Il se foutait vraiment de ma gueule. Je commençais à m'énerver. Je me détacha aussi et descendis en claquant la portière tout en hurlant.

 -Thomas! Tu as intérêt à me ramener en ville parce que j'en ai vraiment mare de toutes tes gamineries, tu n'es qu'un pauvre con immature! J'aurai jamais dû sortir avec toi! explosais-je.

Il se rapprocha dangereusement de moi, me plaquant contre la voiture tout en mettant sa main sur ma bouche.

- Écoutes moi bien petite conne. Tu es mienne. Tu comprends ça ? J'ai été gentil avec toi, je t'ai laissé le choix, en espérant que tu étais assez intelligente pour venir de toi même vers moi. Mais non, j'avais oublié ton putain de caractère rebelle. A partir de maintenant, tu es mienne jusqu'à temps que je le décide. Me dit-il menaçant.

-Jamais de la vie sale con, dégage! Je ne serai JAMAIS à toi, tu m'as compris ?! Dis-je en lui ayant mordu la main.

-Tu es une putain de chienne! Il sortit un couteau qu'il plaça sur ma gorge, ce qui me calma directement. Maintenant que tu as finis ta petite rébellion, tu vas m'écouter sagement d'accord ?

Je fis oui de la tête. Les larmes me coulaient sur les joues. J'étais terrifiée comme jamais.

- C'est bien, pleures au moins tu ne gueuleras plus. Tu as intérêt de m'obéir tu vois, parce que comme tu as pu le constater, j'ai contrôle sur bien des choses et bien des gens. Dit-il en appuyant le couteau sur moi.Tu es celle que j'aime, alors tu es mienne. Toi et moi, nous sommes ensembles. Tu n'as pas intérêt à parler à un seul garçon où je le saurai. Si je t'appelle sur ton téléphone tu réponds. Si je te dis que je t'aime, tu me réponds que toi aussi. Si je te donnes un ordre, obéis moi ou les gens que tu aimes en subirons les conséquences. à partir de maintenant, ta vie, c'est moi qui la contrôle ma chérie.Dit-il tout fier.

-Tu n'es qu'un monstre, sanglotais-je.»

Je vis son regard se durcir. Il prit le couteau et me traça un "infini" sur la clavicule. Il appuya de manière à ce que le sang coule, mais que ça ne soit pas trop profond.Le passage du couteau me brûlait la peau. ça me faisait mal et ça piquait.Une fois finis, il embrassa alors son chef d'oeuvre. Je le repoussa de toute ma force,il recula de quelques mètres. Il siffla d'énervement «première erreur» et me mit un énorme coup de poing dans le visage.Je tomba sur une pierre, qui me fit m'évanouir.

Mon pré-sentiment était bon, ma vie allait devenir un film d'horreur. Il allait me faire prisonnière de ma propre vie.

Choix de séquestrationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant