Mariée à Nick Tome 1/ Partie 1

chapitre 9

Chapitre 9

Point de vue de Maryse

Je ne sais plus vraiment qui je suis, ni même depuis combien de temps je suis accrochée et prisonnière de ces monstres. Mais une chose est sûre, ils n'en non pas fini avec moi.

Mes larmes coulent doucement et ne cessent de tomber. Je pensais que je serais plus forte que ça, fasse à eux. Même si Aby me dit de faire tout ce qu'ils m'ordonnent, je n'y arrive pas.

Je sais que Nick est un loup et qu'ils le sont tous à la maison. Je n'ai pas peur d'eux, à aucun moment, je me suis sentie en danger avec eux depuis que je suis arrivée. Je me suis sentie en sécurité, assez drôle à croire maintenant que je connais leurs véritables identités. Je savais bien pourtant qu'on me mentait, mais je ne me suis jamais dit que je pouvais vivre avec des métamorphes ou ce genre d'espèce.

Qu'ils soient humains ou loups, peu importe, je les adore tous. Mais ces deux-là, Justin et Ana, je souhaite qu'ils meurent. Pourtant je ne suis pas une fille à aimer la violence et la mort, mais là, ils le méritent clairement tous les deux et sans passer par la casse départ !

— Passons aux choses sérieuses, sourit Justin.

Quoi c'était que le commencement ? Vraiment ?

— Connais-tu cette magnifique invention ?

Ana passe devant mon visage un objet assez bizarre, accroché sur un collier. Chaque extrémité est pointue.

— Vois-tu, c'est une fourchette, dit-il.

Je lui réponds en crachant sur le visage d'Ana.

— Ana ! gronde-t-il. Laisse-moi lui mettre.

Justin arrache le collier des mains d'Ana et il me force à rester en place. Je comprends bien trop vite à quoi ce collier du diable sert.

Je dois absolument maintenir ma tête en place, si je ne veux pas me faire embrocher, par cette invention de malheur.

— Maintenant, tu sais, rigole-t-elle.

— Vous êtes des monstres ! hurlé-je.

— Tu n'as rien vu, dit Justin. Tant que tu n'appelles pas Nick, nous allons continuer à te torturer. Encore et encore, nous avons tout notre temps nous.

— Oui, nous ne sommes pas dans une situation, délicate, dit Ana.

— Appelle-le, je t'en prie. Écoute-moi, Maryse. Fais-le. Supplie Nick de te rejoindre, me souffle Aby.

— Je ne le ferais pas, pensé-je.

— Dans ce cas, tu vas mourir ! Tu es du genre très têtu, on est tous prêts à faire feu, tu ne peux pas savoir le nombre de personnes qui sont là pour toi, pour la femme de Nick. Au cas où tu n'as pas compris, il est dingue de toi ! Putain Maryse supplie Nick. C'est la seule solution pour qu'il te trace.

— Mais comment est-ce possible ?

— Arrête de réfléchir, tu ne peux pas tout apprendre en une seule journée, notre monde est assez complexe. Maryse, je ne veux pas que tu meures. Tu as ramené de la joie et de la fraîcheur dans cette maison. On commençait à s'ennuyer. Si tu voyais Nick, c'est pire qu'une cocotte-minute, il fait les cent pas à côté de moi, car tu ne veux pas l'appeler. Si on te retrouve vivante, tu vas te faire passer un savon !

Toute la conversation que j'ai avec Aby, j'ai les yeux fermés. Je n'ai rien vu venir et Ana plante ses griffes sur mon corps.

Je souffre énormément, je ne contrôle absolument plus rien. Je crie et je n'arrive pas à retrouver un rythme cardiaque régulier.