Décidément

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...: Moi j'suis dehors parce que je t'ai vu sortir de ta classe, alors je t'ai simplement suivi.

Pourquoi ça m'étonne pas une seule seconde.

Moi: Je le savais: bâtard que tu es, t'es un stalker, cette fois-ci que veux tu encore essayer de me faire. Nous sommes dehors et si tu tentes quoi que ce soit j'hurle: il y a forcément un surveillant pas loin j'en suis persuadé. En plus je t'ai rien demandé de ta vie idiot et depuis quand tu veux faire ami ami avec moi, tu payes rien pour attendre bâtard je ne tomberait pas dans ton piège.

...: Tu sais tu pourrais au moins faire l'effort de penser toutes ces choses insultantes de moi au fond de toi, ou le fais-tu exprès avec pour but de m'irriter ou me blesser, parce que c'est raté. J'ai déjà entendu pire, de plus je ne suis pas un stalker, ne pense à rien te faire...pour l'instant du moins et ne cherche aucunement à faire amitié avec toi, je veux bien plus...

Je me retourna dans son sens, en portant les mains à ma bouche prise d'effroi: J'ai pensé à voix haute c'est ça, dis-je à Towens d'une voix qui se voulait inaudible ?!

...: C'est bien cela, mais ça ne me dérange pas le moins du monde de savoir ce que tu penses exactement de moi, pas le moins du monde non.

J'étais tellement surprise du déréglage de mon cerveau aujourd'hui que je ne m'étais même pas rendu compte que pendant ce temps il s'était vraiment, mais beaucoup trop approché. Au point où je sentais désormais son souffle sur moi.

Moi: Towens, je, tu, tu es trop proche...et je le gifla. Il n'oscilla pas un instant, juste il arborait une expression de surprise, celle-ci ne s'éternisa pas plus de 5 secondes et laissa place à un sourire coquin.

Lui: Je suis trop proche, et donc tu m'as giflé... Pour Ça. En caressant lentement la partie dès lors rougie par mes doigts.

Moi en reculant un peu de lui, mais toujours sur le banc: Je suis désolé mais je ne supporte pas trop la proximité physique. Alors je, ah et puis tu l'as mérité c'est tout, fallait pas autant t'approcher. Merde cerveau, tu as complètement oublié que ce mec sait parfaitement être violent et ne fais pas de différence entre fille et garçon pour les coups. Mais tu oses encore jouer au plus fins.

Lui en se rapprochant encore plus qu'avant de moi: La proximité physique te dérange et bien pas moi, je n'avais au départ aucune intention en te suivant jusqu'ici, mais tu m'as giflé, t'en es faussement excusé puis vanté. Eh bien: maintenant tu m'as donné des idées. Tu es désolé mais pas moi, et encore moins pour ce qui risque de suivre: que vas tu faire?!

Je n'osais plus bouger d'un poil, j'étais au bout du banc et lui juste à 5cm de moi, que comptait-il me faire. Non, il n'oserait pas me frapper, ou peut-être m'embrasser! Pas ici, pas comme ça, pas de cette façon, mon premier baiser! Pas que je souhaitai qu'il le fasse, mais baiser volé ou pas jamais dans ces conditions. Non ça devrait être plus romantique. Mais pourquoi je me retrouve toujours dans des situations de ce genre avec lui. Bon c'est pas grave je vais hurler pour appeler à l'aide. Automatiquement je fermais mes yeux avec force pour me donner plus de courage.

-Mon cerveau: Allez, courage petite Emy.
-Toi la ferme escroc.

Oh putain je fais, je fais quoi, pourquoi je me fais chier comme ça: bon vas-y je vais crier.

Tout d'un coup j'entendis des raclements de gorge, avait-il désisté parce que j'ai crié et est certainement réussi à ameuter du monde, ou, ou: J'AI MAUVAISE HALEINE et il en ai dégoûté... Non impossible, mon haleine est en permanence fraiche je tiens à une bonne hygiène moi. Mais alors si c'est pas ça, qu'est-ce qui s'est passé. Maintenant que j'y pense je ne suis pas entendu crier c'est bizarre peut-être le choc était trop fort pour moi que j'en suis devenu d'un coup sourde. J'ouvris les yeux, je remarqua la présence du démon face à nous avec un sourire un peu agacé.

Amour de Gro(ai)sseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant