Amour de Gro(ai)sse

Le Spectacle (1)

Précédemment...

Chery ne pouvant plus se retenir s'enfuie aussitôt cette phrase terminée, courant comme si sa vie en dépendait quand il se mit soudain à pleuvoir, quelques gouttes puis soudain des cordes.

Towens derrière...

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Je t'aime Chery, alors pars, pars si tu veux... Mais je te retrouverais quoi qu'il arrive.

...?: Wouah, c'était beau ça comme déclaration: c'était juste trop... "WOUAHHH". Mais venant de la part du Grand Towens Gender Smith le cœur de pierre, le bourreau de toutes les femmes celui qui n'a derrière lui que des martyres en amour. Bien-sûr que ce n'était pas que beau, c'était bien plus : c'était Magique, non féerique ou non j'ai encore mieux dit-il en agitant son doigt vainqueur... Je sais: c'était très certainement et de loin paradisiaque.
Une Confession de cette ampleur, de ce cher Towens à cette chère petite grosse: qui l'aurait cru. Alors comme ça tu aimes ce petit cochon de Chery c'est ça, devrais-je te féliciter pour ton audace, pour ta confession ou cracher sur toutes ces conneries que tu viens juste de débiter sans aucunes fierté?
Il lui tendit une main attrapant un parapluie : Prends-le, il pleut des cordes sinon; heureusement que j'en avais un de plus, mon bon ami ne doit quand même pas attraper un rhume, si?!

Towens releva la tête et se retourna vers celui qui venait de se présenter à lui. Il le regardait sans aucune émotions, et sans rien dire il prit juste le parapluie qui lui était tendu sans pourtant faire usage de celui-ci.

...?: Bien, maintenant... celui-ci se retourna un instant à gauche et à droite se rongeant les ongles comme largué par une situation et regarda Towens à nouveau, d'un air blasé... Quoi! Sérieux : tu l'aimes vraiment, tu aimes vraiment ce cochon comme tu l'as dit il y'a quelques minutes?

Towens ne réagit toujours pas.

...?: Ahhh, sérieux. Wouahhhhh: tu ne blaguais pas à propos de ça sérieux. Après tout il n'y a que cette Chery qui arrive à mettre d'autres expressions sur ton visage que cette impassibilité habituelle n'est-ce pas. Eh beinh, j'imagine alors que tu dois vraiment être sérieux et que tu n'as pas juste une autre idée derrière la tête. Pourtant ça te ressemblerait plus ça...ou peut-être qu'en fin de compte si : dès le moment où tu as du découvrert que ce cochon était une riche héritière tu as certainement voulu lui mettre la grappe dessus le lendemain de cette découverte officielle. Et... quoi de mieux que l'amour pour ébranler son petit cœur fragile qui n'a sans doute jamais connu ce que c'est que d'être aimé, désiré, parce qu'après tout c'est un cochon. Ah, ahah... Il frappa brusquement entre ces mains, c'est ça la vraie raison n'est-ce pas, derrière tout ça ? Tu sais tu peux me le dire, je ne dirais rien aux autres; il mima une fermeture éclaire sur sa bouche... sois en sûr je garderais bien ton secret et qui sait je pourrais peut-être même t'aider car après tout tirer le meilleur de mes compagnes c'est bien ma spécialité ça.

Towens soupira un instant la tête vers le côté.

...?: Wouahhhhh, mais tu es vraiment un type effrayant, mauvais jusqu'à la moelle. Il grellotta faussement en le disant... Tu es encore plus mesquin que le mot lui-même. Ouhhh, j'en ai des sueurs froides rien que d'y penser.
Et c'est pour ça que je t'ai toujours admiré en secret je dois l'avouer.

Towens soupira une fois de plus d'agacement puis se rapprocha d'avantage de son interlocuteur: lui rendant violemment son parapluie sur son torse...

Towens : Est-ce que j'ai l'air pauvre à tes yeux Jake?!!
Si tu ne sais rien, alors tu devrais juste te taire tu ne penses pas. C'est la seule chose qui t' est permise de faire, alors soit intelligent pour une fois et réfléchis avec ton cerveau et pas avec ta braguette: Boucle-la d'accord, dit-il d'un ton très dur. Il lâcha enfin le parapluie que Jake avait finalement attrapé puis s'en alla le bousculant au passage.