Une bonne dérouillée 👊

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C'était quoi ça?!👀

- De toute façon vous êtes tous les mêmes, vous n'avez aucune manière et vous n'êtes que des pauvres types.

          Tout d'un coup l'ascenseur s'ouvrit et il me mena jusqu'au toit de l'immeuble.

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- Quand comptes-tu me lâcher la main, je t'ai suivi, je n'ai plus branché et maintenant je suis ici avec toi: alors c'est bon non que me voulais-tu à la fin!

Il me regarda et ne me donna aucune réponse, il alla juste chercher quelque chose sur quoi s'assoir, et quand il trouva deux chaises il m'obligea à m'asseoir, à me défaire de mon sac et fit de même en le posant juste en face de moi. Il fouilla un instant son sac et en ressortis une petite trousse de secours.

- Qu'est-ce que tu comptes faire avec ça, fis-je surprise.

Il pris du coton, une pince, le désinfectant et y mis de l'alcool.

- Eh toi, qu'est-ce que tu comptes me faire avec ça, pense même pas à m'approcher. Je dis cela en tentant de reculer sur ma chaise.

- Tu parles trop; il se rapprocha très près de moi et prit mon menton en coupe avec une de ces mains... Tiens toi bien ça va un peu faire mal.

- Non, me me touch... Je ne finis même pas ma phrase qu'il appliqua aussitôt le bout de coton sur mon sourcil blessé.

La douleur vive me fit grimacer un peu et laissé échapper un cri de douleur:
- Aïe ça fait mal, tu peux pas faire doucement. Espèce de bourreau!

À ces mots je sentis qu'il appliqua encore plus le bout coton alcoolisé sur la plaît sans délicatesse, je gesticulais prise de frustration et de douleur aussi.

- Non mais tu le fais exprès en fait c'est ça.

- Tiens toi tranquille sinon tu auras plus mal que prévu.

- Gnnnn, tu m'énerves à la fin; après cette phrase je ne fis plus aucun commentaire.

Il était sérieux, minutieux et désormais très délicat dans tous ces mouvements et je sentais son souffle chaud sur moi, cela me fit quelques fois frissonner j'avoue mais il ne s'en aperçut pas: heureusement. Il nettoya ainsi tout mon visage et les endroits sur mes bras où j'avais pu être blessé ou juste, là où des bleus apparaissaient maintenant.
Lorsqu'il finit, il rangea tous son matériel dans sa trousse, puis dans son sac et me regarda...

- C'est bien mieux comme ça...

- Pff. Je regardais à côté pour bouder un peu en lançant au vif un merci presque inaudible.

Cela semblait l'amuser, puis je sentis sa main dans mes cheveux les caressant, je me retournais doucement pour le fixer:

- Que fais-tu dis-je en lui attrapant doucement celle-ci (la main) afin de la retirer.

- Tes cheveux ils sont un peu taillés, voir coupé à cet endroit ( à leur pointe).

- Pff: c'est ce démon qui m'a fait ça aussi.

Il ne répondit pas grand chose, juste un:
- Je vois.

Je ne comprenait décidément pas ce mec, en fait il m'avait fait tout ce cinéma pour finir par me soigner. Il pouvait pas juste me le proposer tranquillement j'aurais juste...non en fait j'aurais jamais accepté de le suivre nulle part et encore moins qu'il me touche pour aucune raison c'est vrai.

Amour de Gro(ai)sseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant