Une odeur de torture

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Le maître, un homme grand et châtain, rentra soudainement dans la pièce. Il chercha, avec son regard qui en fait trembler plus d'un, l'agitateur de cette scène. Je me retournais, paniqué, vers la seul personne en qui j'avais confiance. J'entendais seulement mon cœur battre et mon souffle saccadé. Le maître posa son regard de terreur sur moi. Il enveloppa mon bras maigrichon avec sa main de géant. Il me tira hors de la salle, d'un pas lourd et pressé. Nous traversions plusieurs couloirs dont je n'avais jamais eu connaissance. Nous avions fini par atterrir je ne sais où. Cette partie du bâtiment était particulièrement sombre. Je me retrouvais nez à une porte. Le maître m'avais ordonné de ne pas bouger avant qu'il entre dans la pièce. Plusieurs questions tergiversé dans ma tête. Je remarquais enfin où nous étions. Les plus grands nous en parlaient comme d'un cauchemar éveillé: j'allais bientôt entré dans le bureau du directeur. On raconté qu'aucun enfant ne ressortait sans de graves séquelles. Nous étions tous déjà recouvert de bleu et de cicatrices quotidiennement, dès notre plus jeunes âges. Alors qu'allait - il me faire ? Était ce ma fin ?

Ils ne me laissèrent pas longtemps pour penser à ma mort. Le maître sorti de la pièce en me regardant de travers et me dit d'une voix sec: "entre !". Je poussais la porte et rentrais timidement. Dès que mon corps fit entièrement entré, j'ai sentis me faire attrapé puis soulevé de tous les côtés. La noirceur m'empêcher de percevoir mes agresseurs. Je ne me débattais même pas, à quoi cela aurait il servi. Il devait être trois à me tenir, trois gaillard contre un petit gosse de 9ans. On me transporta dans une pièce voisine, je fis d'abord aveuglé par la lumière. Elle était semblable aux autres salles de tortures, je commençais à me débattre, la peur prit le contrôle. Ils m'allongèrent sur le lit et m'attachèrent avec des sangles au niveau de mes jambes, bras et ma tête. Des larmes coulèrent sur mes joues, je n'arrivais plus à les retenir. Un des occupants en blouse blanche s'approcha de moi: "Ne pleure pas, nous allons te soignez mon enfant". Il me fit ensuite avaler une sorte de médicament de force. Ma vision devint flous, je sentis mes membres s'engourdirent et ma tête se fit lourde. Je pouvais encore percevoir au moins 5 personnes autour de moi. Des bruits d'instruments chirurgicaux se fit entendre et mon esprit divaguait. Les couleurs pouvait encore être perçu mais je m'évanouissais sans cesse malgré moi. Je comprenais que ce n'était que le début de mon calvaire.

Voilà un nouveau chapitre, plus court cette fois et encore désolé des fautes.

Un jour sans doute [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant