Chapitre 17

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PDV Lauren :

Nous sortons de la classe de notre prof principal, rejoignons les filles dans le couloir et nous installons dans le foyer pendant la récré de l'après-midi.

- Vous avez trop de chance de partir au ski, râle Dinah en se laissant tomber en première sur un pouf.

Je sens le regard de Camila sur moi. J'essaye de paraître le plus naturel possible.

- Si on y repense c'est pas si mal que ça. T'imagines si c'était notre classe, on aurait perdu Allysus dans la neige, se moque Normani en s'asseyant sur une chaise.

- Je te permet pas, reprend Ally sur une chaise aussi.

Pour ma part je m'allonge sur un canapé et Camila s'assoit dessus en mettant ma tête sur ses cuisses.

- Vous nous ramènerez des souvenirs.

- Oui, répond Camila.

- Vous savez skier ?

- Pas moi mais j'en ai pas besoin.

- Pourquoi t'en as pas besoin, demande Normani.

- J'y vais pas.

- Bah pourquoi ?

- J'ai pas...

- Elle supporte pas l'altitude, on est allé voir son médecin mais il nous a dit que ce n'était pas possible, me coupe Camila.

Les filles nous regarde dubitatives. Je pense pas que ça les ai convaincu. Mais quelque secondes après elles haussent les épaules et reprennent un visage normal.

Camila se met a joué nerveusement avec mes cheveux. C'est moi qui devrait être stressée pas elle. Je prend sa main et la décale sur le côté en lui caressant pour la calmer. Elle me sourit et se détend en soufflant un bon coup sans pour autant attiré l'attention des filles trop occupées à débattre de combien de centimètres dépassera Ally s'y elle s'enfonce dans la neige.

La porte du foyer toujours ouverte je vois Keana et sa bande passer. Pendant les quelques secondes où je la voyais elle me regardait un sourire narquois au visage. Quand elle fait ça c'est qu'elle a quelque chose en tête.

- Lauren ? Pourquoi tu fixes l'entrée ?

Camila alterne entre l'entrée et moi pour déterminer ce que j'observe. Keana était déjà parti mais je continuais de regarder en sa direction.

- Pour rien.

***

- Si tu souhaites tant réaliser ton rêve tu devrais peut-être commencer par YouTube.

- Maintenant ?

Elle se lève enfin un pantalon et un gilet noir.

- Ouais, profites-en t'es parents sont absents.

- Ils sont toujours absents, dit-elle comme une évidence en se regardant dans la miroir de sa salle de bain en face de son lit.

- C'est vrai, mais tu devrais le faire. Je suis sur que tu cartonneras.

- Tu penses, elle revient s'asseoir à côté de moi sur le lit.

- J'en suis sûr.

- Okay, après tous il faut toujours essayer, ça ne coûte rien.

- Je te laisse seule, j'attendrai dans le couloir.

- Tu peux rester.

- J'ai pas envie d'être connu.

- N'importe quoi, elle me jette un coussin avant que je sorte de sa chambre.

Je m'assois contre le mur à côté de sa porte et attend quelque minutes avant d'entendre sa voix. J'étais sur qu'elle allait faire ça. Après tous elle s'amuse. Vue l'agilité avec laquelle elle mani les mots de la chanson ça devrait devenir virale. La fin de la musique arrive et j'attend encore quelques secondes le temps qu'elle éteigne son ordinateur pour entrer.

- Parfait.

- T'es sûr.

Je m'approche d'elle jusqu'à être très proche d'elle.

- Tu sais, tu est beaucoup plus belle quand tu es sur de toi, lui murmurais-je à l'oreille en baissant le zip de son gilet.

Le gilet ouvert me permet de voir une partie de sa poitrine. Je me mort la lèvre en faisant doucement glisser son gilet pour qu'il tombe au sol. Je caresse ses bras qui frémissent sous mon touché.

Sans que je m'y attende elle se jette sur mes lèvres et saute sur moi en m'entourant de ses fines jambes. Je la soutiens par les fesses et la pose au sol sur le tapis tous doux. Marre du lit. Je descends mes baisers sur son cou, ses clavicules et ses seins. Elle retire mon t-shirt d'un trait. D'un coup elle nous fait rouler pour se retrouver à califourchon sur moi.

- T'es tellement sexy quand tu domines.

Je préfère lui dire comme elle est belle plutôt que de garder ce compliment pour moi seule.

Un sourire passe rapidement sur son visage pour ensuite laisser place à un visage déterminé le regard brûlant.

Quelque secondes plus tard nous sommes nue et je suis en Elle pendant quelques donne de grand coup de bassin. Son visage se contracte de plus en plus, son dos de cambre et sa respiration devient très forte.

- Awnnn.

Elle vient dans un dernier gémissement suivit de moi.

Elle tombe à mes côtés avec la cage thoracique qui monte et descends toujours aussi rapidement.

- Putain je m'en lasserai jamais.

- Temps mieux je veux pas que tu t'en lasse.

- J'ai mal au dos, on retourne sur le lit ?

Je me lève en première et la porte en princesse pour rigoler ce qui marche. Une fois allongé dans le lit mon téléphone se met à vibrer sur la table de chevet. Je le prend et regarde qui m'envoie un message.

Inconnu : Revient chez toi il faut que je te parle.

Moi : C'est qui !

Inconnu : T'énerve pas, tu sais très bien qui c'est.

Keana.

Moi : Comment t'as eu mon numéro !

Keana : Peu importe. Rentre chez toi.

Moi : Pourquoi je le ferai !

Keana : Sinon je révèle tous à ta copine. Je pense que ça suffit comme menace alors rentre avant que je m'énervé.

- C'est qui pour que tu t'énerves autant, demande Camila en se calant contre moi.

- C'est ma mère, il faut que je rentres.

Je me lève et me rhabille. Camila se relève sur ses coudes ce qui laisse sa poitrine en évidence.

- Qu'est-ce qu'il y a, c'est grave ?

- Non, non, elle veut me parler.

- Ok, rentre bien. Tu m'envoies un message quand tu es arrivée ?

- Promit.

Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes en posant ma main sur sa nuque.

- Bonne nuit.

- Dors bien Camz.

- Ça va être dur sans toi.

- Alors pense à moi.

Sex and best friendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant