Chapitre 16

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PDV Lauren :

- Vous parliez de quoi toute à l'heure ?

- De...

C'est à ce moment-là précis que je me demande si je dois lui dire. Si je lui dis elle me demandera de lui raconter toute la discussion et je vais devoir mentir arrivé au moment où elle me demande si je suis amoureuse de Camila, et elle est la seule personne à qui je ne sais pas mentir. Pourtant c'est tellement facile pour moi de mentir à d'autre personne, mais elle a un pouvoir sur moi.

- Dinah à des doutes sur nous.

- Comment ?

Je dégage mes cheveux de mon cou et lui montre le suçon qu'elle m'a fait plus tôt dans la journée en m'asseyant à côté d'elle sur son lit.

- Merde, je l'avais complètement zappé, on aurait du le cacher.

- On aurait dû oui, mais c'est pas seulement à cause de ça. Elle nous a trouvé beaucoup plus proche qu'on ne l'était déjà.

- Et qu'est-ce que ça veut dire ?

- Comment ça qu'est-ce que ça veut dire ?

- Tu-tu veux qu'on s'éloigne ? sa voix se casse et sa tête se baisse. Je la lui remonte avec un sourire réconfortante en lui caressant la joue.

- Non pas du tous. J-j'aime être avec toi.

- Moi aussi, dit-elle en venant se loger dans mes bras comme un bébé.

C'est mon bébé.

- Alors ça ne change rien entre nous ?

- Rien du tout.

- Temps mieux...je pense que je ne pourrai pas m'éloigner de toi.

- Pourquoi tu penses ça, même si ça me fait plaisir.

- J'ai besoin de toi à mes côtés...tous le temps.

- Je restera toute ma vie à tes côtés si je le pouvais.

- Rien ne t'en empêche.

- Si, je déglutit à cette pensé. Un jour tu te trouveras un mari et tu auras des enfants avec lui. Et moi, je...

Je ne peux pas m'imaginer une vie avec une autre femme que Camila. Elle est la seule que je désire et elle sera toujours la seule dans mon cœur.

- Ne pense pas à ça.

C'est pas exactement la réponse que je souhaite, mais elle allait quand même pas se mettre à genoux et me dire qu'elle est folle de moi, et que c'est avec moi qu'elle veut avoir des enfants. On a tous ses rêves.

- Je veux juste m'habituer pour le moment fatidique.

- De quel moment tu parles ?

- Du moment où tu rentreras de l'université et que tu m'annonceras que tu est tomber amoureuse du plus beau mec de ton université et que vous comptez vous marier, habiter ensemble et avoir des enfants.

Elle baisse les yeux une secondes pensant sûrement à cette merveilleuse perspective d'avenir puis relève la tête et plonge son regard plein de questions dans le mien. Elle scrute mes yeux à la recherche de questions qu'elle se pose. Je la connais, je sais que ça chauffe dans son cerveau quand elle me regarde comme ça. Son regard devient plus léger et un sourire s'installe sur son beau visage.

- Tu serais pas un peu jalouse ?

- Quoi ? Non, on bavarde c'est tous. Je suis pas jalouse, tu fais ce que tu veux, on est pas en couple, elle baisse les yeux à cette annonce et les remontent immédiatement.

- Je te crois pas, ajoute-t-elle toujours avec son sourire.

- Tu me crois pas, t'es sur ?

- T'as qu'à me convaincre.

- Au mademoiselle veut que je la convainc, dis-je en prenant une voix noble.

Je l'allonge sur le lit et monte à califourchon en la chatouillant et en mordant son cou telle un vampire assoiffée de sang. Elle se débat dans tous les sens morte de rire.

- Lauren, c'est bon, je te crois maintenant.

J'aime trop ce moment pour l'arrêter maintenant, alors je continue de plus belle. Ses gestes sont de plus e plus grand et rapide. Et fallait bien que sa arrive à un moment, son genoux vient taper ma partie intime. Je roule sur le côté en me recroquevillant sur moi et en tenant mes burnes entre mes mains. Camila elle rigole en me demandant si ça va.

- Je suis vraiment désolé Lauren, dit-elle en continuant de rire. J'ai pas fait exprès je te promets.

- Je crois qu'on peut annuler la partie de jambe en l'air de ce soir.

- Oh non tu peux pas faire ça. J'ai eu envie de toi toute la journée.

- J'ai trop mal Camz, ajoutais-je en roulant sur moi même.

- Je peux te faire un massage ou je sais pas, mais s'il te plaît l'annuler pas j'ai besoin de décompresser.

Je me remet droite sur le lit et enlève mes mains.

- Ça va mieux là, elle pose sa main innocemment sur mon entre jambe.

- C'est encore douloureux.

- Dommage j'avais vraiment envie de baiser avec toi.

Ça me choque toujours autant quand elle prononce des paroles aussi osées et cru.

- Je peux toujours te faire plaisir autrement.

- Tu penses que ça me suffira. Enfin je veux dire, je suis habituée à un gros avec toi.

- Oui ça suffira.

En espérant que tous ses futurs copains aient une petite bite, qu'elle revienne vers moi pour que je la comble autant d'amour et de bonheur que sexuellement.

Cette fois je viens entre ses jambes et enlève son pantalon.

Je met rallonge à côté d'elle la respiration haletante et une atroce douleur au poignet.

- Je devrait peut-être m'acheter, commence-t-elle. Le truc là, comment ça s'appelle.

- Un gode ?

- Voilà.

- Hors de questions.

Elle me regarde choqué de la froideur de ma voix.

- Si tu veux le faire, je le ferai. Je veux pas que t'utilise ce truc alors que je suis là, reprenais-je plus doucement.

- Mais t'es pas toujours là.

- On t'as jamais dit que c'était encore mieux quand on patientait.

- Et si je veux le faire là ?

- Mon poignets et mort et j'ai trop mal aux couilles alors fait le toute seule je te regarde.

Je pensais qu'elle rigolait en me posant cette question mais je la vois réellement descendre sa main vers son intimité encore chaude.

Sex and best friendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant