Chapitre 21

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PDV Lauren :

- Alors ça se passe bien pour l'instant ?

- Ça fait qu'un jour et tu me manques. Mais oui sinon c'est passable, dit-elle en faisant la moue à travers l'écran.

- Comment ça passable, qu'est-ce qu'il va pas ?

- Toi, tu n'es pas là. Je dors seule et ça fait bizarre sans toi qui me réchauffe. Tu te rends compte ou pas, je dois mettre des pantalons pour avoir chaud ! Je porte une combinaison ! , annonce-t-elle choqué.

Je ris mais me souviens aussi qu'elle me manque vrac par la même occasion.

- Encore 4 jours et c'est terminé.

- Tu viendra me récupérer.

- Bien sûr, mais je viendrai à pied. On peut pas mettre de valise sur ma moto.

- C'est pas grave j'appellerai Alfred pour qu'il vienne te récupérer.

- Dis juste à ton chauffeur de m'attendre devant chez toi, mieux vaux qu'il ne traîne pas vers chez moi avec cette voiture.

- Si ce n'est que ça, il est armé. Mon père voulait qu'il puisse nous protéger en cas de danger.

- Je ne crois pas qu'un simple flingue fasse le poids contre un gang armé.

- Bref on s'en fou. Toi comment tu vas ? Je te manque pas trop ? se moque-t-elle alors qu'on est dans le même cas.

- Tu peux même pas imaginer à quel point tu me manques pas, dis-je comme si c'était un soulagement alors que c'est un supplice d'être séparé d'elle. Être tranquille sans petit parasite que parle à longueur de journée et qui perturbe mon sommeil en s'allongeant sur moi. Un bonheur.

- À d'autres, je te crois pas une seconde.

- Crois le ou pas, c'est le kif intégral. En faite, c'est moi qui suis en vacances là.

- Bah profite bien parce que quand je vais rentrer ce sera ta fête, rigole-t-elle.

- De quelle sorte de fête tu parles, demandais-je en pensant à une toute autre fête.

Après avoir pris rapidement conscience de mes propos, elle regarde autour de nous en bloquant sa lèvre entre ses dents. Une fois la chambre inspecté par son regard de braise elle revient sur son ordinateur et passe ses doigts sur sa lèvre en la caressant doucement mais avec sensualité.

- Ou est Kehlani ?

- Dans le hall avec les autres. On est seules.

- On à le temps ?

- Au moins une demi-heure, mais ça c'est à toi de faire en sorte que ce soit rapide. Excite moi autant que je t'excite.

Elle prend son ordinateur et le recule pour que j'aperçoive son corps entier sur le lit. Pour ma part je pose l'ordinateur qu'elle m'avait offert à mon anniversaire à côté de moi en commençant à me caresser à travers mon pantalon. Son corps se redresse toujours d'une main sensuelle et elle commence à doucement défaire la fermeture éclair de sa combinaison. Je m'aperçois bien vite qu'elle ne porte pas de haut. En temps normal ça m'aurait dérangé qu'elle soit à moitié nue avec une inconnue, mais là on a pas le temps et j'ai plus envie de la regarder plutôt que de m'embrouiller. Elle enlève le haut et le baisse à sa taille.

- Montre moi ce que tu fais, murmure-t-elle dans un gémissement en touchant ses seins.

- Baisse la encore et je te montrerai.

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