LES FUNÉRAILLES

5.7K 758 9
                                    

"on n'entend dans les funérailles que des paroles d'étonnement de ce que le mortel est mort."

Après la mort, il y a les obsèques.

Les moments de larmes, les derniers mots.

C'est à ce moment que les gens qui nous insultaient prient pour nous.

C'est à ce moment que des gens ne feront pas de notre famille.


Au bout d'une chambre Samba, sur le lit recouvert par un drap.

Les obsèques se font comme de coutume.

Il est d'abord lavé puis recouvert par les sept mètres de percale, le seul vêtement pour un musulman mort.


Ça y est, il est temps de partir.

Une file longue composée : de voiture , d'hommes, etc.

Attends.


Pendant que les hommes prient.

Les femmes elles reçoivent les premières aumônes.


Les hommes eux ont déjà prié.

Puis les cortèges amènent le corps dans sa dernière demeure.


La tombe est déjà creusée et le corps est mis dedans.




À leurs retours, ils voient les femmes certaines pleurant et d'autres cuisinant.


On dirait que quelqu'un de riche était mort.

Des gens de partout venaient présenter leurs condoléances.


Des ministres, avocats, médecins.


Ceux qui l'ont jamais aider viennent le pleurer.

Ceux qui l'on jamais connus de son vivant viennent présenter leurs condoléances.

Ceux qui l'ont jamais aimer regrettaient son départ.


Dans une chambre la mère de Fatou, Awa était toujours en larme.

Elle venait de perdre son cœur.

Celui qui le comprend.

Celui qui ne voulait pas voir ses larmes.

Celui qui l'a toujours aimé.

Celui qui sans lui la vie ne serait rien pour elle.


Elle était confuse quand elle voyait des gens de haute statuts, devant elle pleurant.

Et pourtant, ces mêmes gens refusaient de les aider.


Trois jours après les funérailles les mêmes allés et Venus.


Le huitième jour selon la religion, c'est le moment où le corps commence a se gonfler et exploser.


Ces mêmes allés et venus se reproduisent les 8e et 40e jour.


Deux mois sont passés pour la famille de Fatou.


Deux mois sans Samba.

Deux mois sans réconfort.

Deux mois sans leurs pères.


Celui qui se chargeait de leurs éducations.

Celui qui s'occupait de leurs études.

Celui qui les amène à manger.

Celui qui s'occupait de leurs santés.

Celui qui n'avait qu'une envie, la réussite de ses enfants.

Leur épanouissement et leurs bonheurs.

Celui qui s'est battu corps et âme pour la vérité, le droit et l'égalité.


Samba n'est plus.

*****""""***
Passage triste et malheureuse.

Votez
Abonnez vous
Commentez
Notez
Corrigez
Et surtout Aidez moi.

MBARAANE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant