Deux mondes [Kaneki X Oc]

Chapitre 2 :Que De Souvenirs

Touka :
J'entends des bruits des exclamationd de joie de l'autre bout de la pièce serait il revenu ? Un instant mon cœur se serre tout à la fois de rage et tout à la fois de joie. Je tends l'oreille mais je ne reconnais pas sa voix, au contraire j'entends celle de Nishio qui s'exclame je commence à déchanter je me rapproche encore un petit peu c'est une voix de fille qui m'ait familière pourtant je ne sais pas à qui elle appartient je la vois de dos qui s'assoit en face de Yoriko étrange elle qui ne vient jamais ici et encore moins accompagnée . Je lâche mon balai et je vais leur apporter leur gâteau. Qui peut elle bien être ? Je la connais ? J'arrive mais la fille me tourne le dos je regarde dans la vitre ne me dites pas que
-Kitzoku ? "
Je continue de fixer la vitre et voit son expression elle se retourne et les yeux grands ouverts s'exclame
-Touka ?
Qu'est ce qu'elle faisait là ? Elle qui m'avait promis de ne plus jamais revenir. Me défiait elle sur mon propre territoire ? Avait elle tellement d'arrogance qu'elle décider encore de m'intimider ? Accompagnée de ma propre meilleure amie ? Elle qui n'est pas venu depuis des années qui n'as pas laissé la moindre de trace de vie ni donné la moindre nouvelle jusqu'à paraître effacer aux yeux du monde revient comme si de rien n'était et on l'accueille les bras ouverts. Qu'est ce qui ne tourne pas rond ? Vient elle encore m'exposer sa supériorité ? Ça se serait passer à une autre époque je l'aurais tué sur le champ devant tous sans qu'aucun n'eusse le temps de réagir. Mais à vrai dire je me demande si je ne suis pas un peu comme eux et si tout compte fait et même si je ne l'assume pas je ne suis pas un peu contente de la voir. Je sens que la rancœur me brûle la gorge aussitôt calmé par des pensées plus douces, de bon souvenirs. Dire que nous étions amies comment en sommes arrivées là? À nous détester et à nous fuir ! Ah si je me souviens tout est de sa faute !

*flash-back *

La première fois que je l'ai vue je devais être au collège déjà étant né au mois de fevrier elle perdait une année comme Ken ce qui fait qu'elle a un peu moins d'un an de plus que moi mais nous étions dans la même classe. Elle était tellement bavarde les gens la décrivait comme sympathique mais un peu chiante parfois.
Kitzoku était cependant toujours entourée de pleins de personnes  dont certaines qui venaient juste  lui demander de l'aide, beaucoup même, d'ailleurs normal vu qu'elle a toujours était la meilleure en tout sauf en sport et encore en course elle me battait pour vous dire la honte tout ça parce que je n'ai pas d'endurance . Alors que tout le monde se servait d'elle, elle, continuait de les aider et ce même si elle le savait pertinemment , elle se satisfaisait d'être juste une fille sympa et intelligente à qui on adresse un petit bonjour un petit sourire avant de s'asssoire mais un jour sans aucune raison apparente elle a décidé de m'aider, comme si elle n'avait que ça à faire. Elle avait du remarquer que j'avais besoin d'aide en math mais que j'étais bien trop fière pour demander et pour accepter.
-"Tu es sûre kirishima tu sais ça ne me dérange pas du tout et je n'ai rien d'autre à faire mon père rentre tard.
-Et ta mère ?
-Contrairement à mes sœurs je n'ai pas de mère et de toute façon elle ne vit même pas avec nous..."
Elle avait l'œil froid et tout aussi agressif que moi j'avoue que c'est à ce moment là que je me suis dit qu'elle et moi on était peut être pas si différentes. On détester toutes les deux profondément quelque chose ou quelqu'un en ce monde même si ce n'était pas la même chose. J'ai senti qu'elle cachait bien son jeu derrière des sourires insouciants et des yeux verts clairs toujours  pétillants, elle avait l'air de cacher de nombreux secret et elle ne laisser rien transparaître voilà en quoi je me suis reconnu.
-" Passons au moins si tu ne veux pas que je t'aide viens avec moi je vais te montrer un endroit spécial tu peux venir avec Yoriko je l'aime bien ça à l'air d'être une fille sympa c'est ta meilleur amie non et plus on est de fou plus on rit.
-je ne sais pas
-Aller me supplia-t-elle presque, tu ne peux pas tout me refuser ou c'est l'aide ou c'est la sortie ou les 2
-d'accord je vais en parler à Kosaka
-Merci.."
J'ai accepté car elle je voulais m'en débarrasser je sentais qu'elle n'arrêterait plus de nous harceler sinon et elle nous a conduis à L'antique. Là tout le monde la connaissais puisqu'elle venait tous les jours depuis sa plus tendre enfance avec ou sans son père avant d'aller chercher ses frères et  sœurs à l'école. C'est ce jour là que j'ai fait la rencontre de monsieur Yoshimura, lui a tout de suite su ce que j'étais ou plutôt qui j'étais.. Je me suis sentie normal un temps, elle s'est mis à traîner avec nous je ne l'ai pas rejetée et nous avons pris l'habitude d'aller tous les jours au café avec elle, toujours souriante jamais faible pourtant je sais maintenant qu'elle aurait eu de quoi . Cette année là n'ayant pas accepter son aide mes notes en math n'ont pas augmenter mais au moins j'étais heureuse, l'année suivante
elle réitéra son offre et je dû l'accepter, au nom de l'amitié et de ma moyenne catastrophique finalement je me suis habituée à elle et même Ayato, lui qui depuis la mort de notre père avait beaucoup souffert et changé, l'appreciait pour on ne sait qu'elle raison il avait l'impression d'avoir une deuxième grande sœur. Je crois que c'est à cet instant que j'ai commencé à vassiller du mauvais côté je traînais trop avec Shuu il m'avait complètement retourné la tête ce malade j'ai commencé à la jalouser chaque jour de plus en plus puis une chose en entraînant une autre à doucement la détester. Et un jour c'était notre dernière année de collège je m'en souviens encore très bien , nous étions partie comme à notre habitude à L'antique quand il a fallu sur le chemin du retour que je tombe sur  une putain de ghoul mauve qui s'en prenait à Nishiki que je ne connaissais pas encore à ce moment là je suis enfin plutôt j'étais contre le cannibalisme  je détestais que l'on s'en prenne au faible et il l'était vraiment alors j'ai sorti mon kaguné sans penser que l'on pourrait me voir  mais j'ai vue des cheveux blonds clairs apparaître derrière moi, Kitzoku est arrivée en plein milieu je crois qu'elle avait oublié quelque chose au café et qu'elle était revenu le chercher seulement elle avait entendu du bruit et sa curiosité l'avait mené jusque ici ! Elle n'aurait pas pu faire comme tout le monde comme si elle n'avait rien entendue ? Enfin je ne sais pourquoi elle était là mais elle m'avais vu comme ça et c'était le plus important. Je m'étais toujours sentie en danger avec elle j'avais peur qu'elle me vol tout ce que j'avais c'est à dire Yoriko mon frère et ma vie bien peinard c'était une menace pour moi elle l'a toujours été et maintenant elle avait de quoi me détruire le temps que je tourne la tête il n'y avait plus que moi et Nishiki. L'autre ghoul avait disparu et Kitzoku était en train de courir il fallait que je la tue je n' avais pas d'autres choix je ne pouvais la laisser faire. Je la poursuivis et l'amena malgré elle dans un coin reculé.
-"Ne fais pas ça ! Tu n'es pas obligée... Elle se plaqua contre le mur
-Tu ne me comprends pas ce n'est pas personnel.
-Je ne dirais rien
-Je ne peux pas courir le risque il y aura bien un jour où tu cracheras le morceau
-Pas si je ne suis plus là
-On dirait que tu as saisie l'idée
-Et tu ne vas pas me regretter ? Son regard s'embrume
-Si mais tout est entièrement de ta faute. C'est vrai quoi c'est toi qui est meilleure que tout le monde c'est toi qui a voulu devenir mon amie c'est toi qui m'ammené ici ! Si tu ne m'avais pas parler ce jour là subitement en plein milieu de l'année je n'aurais pas d'emploi je ne serais jamais par ici  je n'aurai pas aider ce pecno et nous ne serions pas dans cette situation ! Je n'ai pas d'autres choix.
-on a toujours le choix ! Je ne savais pas que tu ressentais ça pourquoi tu ne m'as jamais rien dit ce n'est pas de ma faute j' ai juste voulu être gentille c'est peut-être ça le problème. Laisse moi réfléchir par chance mon père peut accepter d'être muter à Nikko je lui ai dit non hier car j'aimais trop cette ville mais si il accepte dans 2 semaines on aura quitter la ville. Et tu ne me verras plus JAMAIS ! Je disparaîtrai de ta vie, une première larme coulent le long de sa joue, je te laisserai tes amis, puis une deuxième, et ta famille ton quotidien aussi. Je te le jure ! S'exclama t elle avant de s'effondrer sur le sol"
Quand je l'ai vu quasiment me suppliant de lui laisser la vie sauf je me suis sentie enfin supérieur à cette humaine et donc à l'humanité je lui ait accordé le bénéfice du doute et oui jusqu'à aujourd'hui je ne l'ai pas revu ni entendu parler d'elle, elle s'était terrée dans le silence.
*fin du flash-back *

-Alors il n'est pas là ?
-qui ça répondis je froidement
-Ton petit ami qui d'autre j'ai hâte de faire sa connaissance.
Elle sourit gaiement profitant du fait d'être toujours en vie
-Kaneki n'est pas mon petit ami...
-En tout cas tu vois bien de qui on parle dit donc, fit elle avec une pointe de malice dans le regard
-Mais n'importe quoi d'ailleurs ça fait un moment que je ne l'ai pas vu...
-Il ne travaille pas ici ?
-Non il n'y travaille plus, malheureusement.
-parce que du coup tu ne plus le voir tout les jours ! Ricanna t elle
Son rire énervant m'avais manqué
-Pas du tout c'est toi qui est étrange à vouloir tant le connaître
- oui mais ça s'était avant puisque tu me dis que vous n'êtes pas ensemble et que tu n'es pas intéressé par lui ma curiosité est redescendue..
-Je n'ai pas dis ça non plus. "
Ses mots m'échappent un peu trop vite de la bouche et elle me fixe avec satisfaction et une pointe de nostalgie elle semble s'être détendue. Elle esquisse un large sourire du style oh c'est meugon... Je lève instinctivement les yeux au ciel
"-Je voulais juste dire qu'il était très gentil voilà tout et que tu devrais essayer de le connaitre.
-Ne t'inquiète pas pour ça.
-Alors tu vois Matsui, fis Yoriko lui donnant un coup de coude tu n'avais pas besoin de stresser je t'avais bien dis qu'elle ne t'en voulais pas."
À cet instant j'eu comme une révélation elle avait peur de moi autant que j'avais peur d'elle je n'avais jamais compris qu'entre nous ce n'était pas une histoire de supériorité et d'infériorité mais d'égalité c'était d'autant plus terrifiant. On se complétait et c'était pour ça que nous etions amies et non juste par charité peut être que finalement j'ai une part de responsabilité dans ce qu'il s'est passé. Je me retourne et avale une bonne dose de ma fierté ça me fait mal de le dire mais :
-"Oui c'est vrai ce n'est pas ta faute si ton père a été muté ! "

Voilà pour ce deuxième chapitre qui explique le pourquoi du comment j'espère qu'il vous a plu. Bonne lecture 💋