Deux mondes [Kaneki X Oc]

Chapitre 15 : Libre Au Vent

Kitzoku :
Après presque une demie heure de marche j'arrive, enfin vers le manoir Tsukiyama et comme à l'habitude c'est kanae enfin Karren qui m'ouvre. Elle me fait un étrange signe de tête vers l'arrière et me lance un regard à la fois lasse et exaspérée.
Je m'avance donc dans l'entrée puis me stop aussitôt constatant avec stupeur qu'il raisonnait dans toute la demeure un air bien connu de mozart. Puis de nouveau intriguée je me dirige vers la pièce d'où semble émaner la musique, le salon principal. Et quel ne fut pas ma surprise en arrivant de voir un petit Tsukiyama un reste de moustache collé à la figure tournant presque gaiement sur lui-même comme si il effectuait une sorte de valse. Face à son apparante bonne humeur je ne pus retenir un petit rire avant de m'exclamer
-"Puis je savoir ce qui rend le maître des lieus si joyeux ? "
Celui-ci se retourne vivement sur moi toujours le sourire aux lèvres.
-Essai devinez me lance t'il presque malicieusement
J'arque un sourcil serait ce un défi ? Mon regard traverse la pièce puis se pose sur Shuu.
- Monsieur se serait il amusé à espionner notre Cher Haise ?
-Est ce si évident ? Fit il presque surpris
-Disons, répondis je moqueuse tout en pointant le reste de moustache collé à son visage, ce n'est pas le style qui te vas le mieux. "

Il souffle doucement, commençant alors le récit de sa périlleuse aventure et contant ses talents d'espionnage, il m'invite à m'assoir. Je me montre pour le moins attentive ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu en si bonne forme. J'esquisse un sourire triste quand les souvenirs de ces 3 dernières années me reviennent mes yeux s'embrument doucement mais je reviens rapidement à la réalité. Shuu en est maintenant à la partie où il s'est fait repéré, alerte Houston on a un problème. Il semblerait que Shuu ne soit pas encore près pour rejoindre la CIA finalement... Il poursuit ainsi sans se douter que Karren ne cesse de lever les yeux au ciel dans le fond elle doit être un peu jalouse.. Il m'arrive de lui faire quelques grimaces et parfois de lui arracher un semblant de sourire.
-Est ce que tu m'écoutes ? Me lance Tsukiyama presque déçu
-Bien sur vous étiez à Re et Touka était agréable avec toi. Mais de quoi avez vous parler au juste.
J'affiche une mine quelque peu intéressée tandis que shuu semble perdre de son entrain.
-Et bien... Comme d'habitude de livre du fait qu'on se connaît et... Il fis alors une légère pause et me fixa un court instant. Et de toi...
Je pouffe de rire en entendant sa réponse...
-Comment ça comme d'habitude ? "
Je ne pouvais que m'amuser de la situation puis je change rapidement de conversation mais face à l'air presque abattu de Shuu je reprends un air sérieux et déclare d'une voix à la fois douce et claire :
-Tu sais après que tu sois partis la dernière fois il n'a pas arrêté de parler de toi... Du fait que tu avais l'air de quelqu'un de très distingué de très sympathique avec un certain goût pour la littérature. Il pense même que vous étiez de bons amis avant..."
Le violet qui jusqu'alors était assis presque négligemment se lève d'un bond et le tends la main.
-" m'accorderiez-vous cette danse my lady ? "
J'esquisse un large sourire, amusée, et avant même que je ne donne ma réponse il m'entraîne avec lui dans sa petite valse, j'essaie alors de ne pas lui marcher sur les pieds tout le temps de la danse. Quand je sors enfin du manoir Tsukiyama après avoir bu 2 cafés discuté une bonne heure et avoir dansé pas moins de 30 minutes, l'après midi touche à sa fin. Il était plus de 17h. Cependant n'aillant que moyennement envi de rentrer à mon appartement je décide de me promener un peu et remonte doucement l'allée vers le 18 ieme.
Je me suprends alors à passer devant une librairie près du centre ville mais je rentre et fais rapidement le tour j'essaie de m'intéressait un peu. À vrai dire je ne suis pas une grande lectrice et j'avoue que je ne serais pas contre quelques conseils. Je ressors finalement bredouille et continue de longer les rues sans réel but. Je reviens doucement vers le 24 ieme et entends des pas derrière moi par réflexe je m'arrête instantanément. La gorge sèche j'avale péniblement ma salive.
Prise d'un élan de courage je m'apprêtais alors à regarder derrière moi quand une main inconnue toucha mon épaule surprise je tressaillis avant de me retourner et de souffler soulagé, ce n'est qu'Haise...
Il me sourit un peu gêné de m'avoir effrayé.
-Désolé je ne voulais pas te faire peur
-Ce n'est rien soufflait-je d'une voix douce
Face à ma réponse Haise se détend et dresse un léger sourire. Je l'observe une demie seconde avant de diriger mon regard sur son coéquipiers.
Il était accompagné une fois de plus de son subordonné blasé celui cette fois s'avance sur moi et se présente officiellement Urie Kuki m'ayant tendu la main je la lui serre vivement avant de reculer d'un pas.
-Vous n'êtes pas en mission ?
Le supérieur détourna le regard et pris cette expression si mignonne qu'il donne envie de le protéger
-À vrai dire nous effectuons juste nos rondes et, poursuivit il faiblement, nous nous apprettions à prendre notre pause. On se dirige vers le café tu veux nous accompagné ?
Il mis sa main derrière sa nuque puis la reposa presque aussitôt de peur que je le remarque. Je fixe un instant urie qui lui le dévisage sans rien dire.
-Bien sûr, répondis gaiement peut être un peu trop "
Et c'est alors que l'on arrive tout 3 à Re et que l'on s'installe à note place habituelle. Touka m'ayant remarqué se dirige vivement vers nous cet air chaleureux la poursuivant toujours. Je la salue amicalement et prends ma commande les garçons en font de même bien que l'un soit timide et qu'on sache pas ce que pense l'autre. Cela fait je me retourne vers l'inspecteur de première classe et engage la conversation. Urie ne nous écoutait certainement que d'une oreille, depuis notre arrivée étant d'une nature bavarde je n'arrêtais pas de parler racontant même à Haise que je n'avais pu me décider à acheter un livre faute de conaissances pointues en la matière . À ma grande surprise il s'est montré plutôt CATÉGORIQUE me citant une liste d'auteurs très courtes de 5 ou 6 noms en déclarant haut et fort qu'il n'y avait pas mieux qu'un de leur roman. Il semblait si sûr qu'il en était convaincant j'en pris alors grande note dans mon carnet.
Il le fixa un instant sûrement curieux de lire ce que j'y écrivait mais avant qu'il ne pose la question je change de conversation. Il me regardait et me repondait parfois certainement las de subir seul un interragatoire il posa son livre et me fixa un instant il semblait me dévisager gentiment ce qui me mis mal à l'aise hesitant sûrement.
-Quelle est ta plus grande peur ? Lâcha t'il soudain toujours le sourire aux lèvres
Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il me demandait ça maintenant sans raison ça l'interessait vraiment de savoir ?
-La même chose que toi repondis je en souriant naïvement
Il pris un air sérieux qui me décontenança
-C'est à dire ?
-La solitude l'abandon, il écarquille légèrement les yeux certainement surpris, oui j'ai peur d'être seule c'est pour ça que je me sens obligée de m'entourer de beaucoup d'amis. Je ne veux pas être celle qu'on prend dans son équipe en dernier parcequ'on a pas le choix celle à qui on dit salut vite fais dans les couloirs celle qu'on laisse toute seule dans un coin. Cependant maintenant je ne veux plus être non plus celle qui accepte d'être juste une bonne poire quelqu'un que l'on utilise et à qui sinon on ne parle jamais quelqu'un qu'on ne veut pas connaître. C'est pour ça que maintenant je m'entoure d'autant d'amis pour avoir toujours quelqu'un à voir ne jamais me sentir seule ni manger en solitaire ni le rester trop longtemps et c'est pour ça que toi tu lis autant pour oublier ta solitude ça explique aussi pourquoi tu prends tant soin de tes subordonnés tu ne veux pas être abandonné, encore. On apprend par la force des choses et tu connais la valeur de l'amitié.
Il avala une gorgée de son café et me fixa un instant de nouveau sans rien dire
Vois le bon côté on a peur de perdre quelque chose que si on a quelque chose à perdre c'est réconfortant
-Tu trouves tout réconfortant non me siffle Urie.
- peut être m'empressai je de sortir un peu naive.
Son superieur repris son expression radieuse et douce nos gâteaux quant à eux ne tardèrent pas à arriver.
Une fois servi monsieur le blasé de compétition qui pioché généreusement dans l'assiette se vit soudain doté de parole
-Tu es une fille étrange tu sais que la plupart des personnes aurait répondu qu'ils avaient peur de se faire bouffer par une ghoule
Je souris face à sa remarque
-Bien sûr que l'idée m'effraie assez cependant ça n' affecte pas mon quotidien j'évite d'y penser. Si je me fais un jour attaquer par une ghoule j'ai peut être une chance de m'en sortir ou peut être pas mais je n'aurais peur qu'à cette instant précis cet instant où la vie semblera m'échapper où je serais prisonniere de ce sortide destin. Alors qu'avoir une vie de solitude c'est bel et bien une peur qui me poursuit chaque jour. Et puis comme l'on dit la peur n'évite pas le danger. Je pourrais tout aussi bien me faire agresser par un humain...
Les deux inspecteurs me fixerent les yeux ronds.
-Je ne te pensais pas aussi cynique Mitsuai repris Urie
-Est ce pour autant que j'ai tort ?"
Il se tait aussitôt, et une fois de plus aujourd'hui je change habillement de sujet, Haise participant de nouveau à la discussion. Une fois qu'il n'eut plus qu'un seul gâteau dans l'assiette et alors que notre jeune deuxième classe aller se lancer dessus, Sasaki lui lançant un regard presqu'autoritaire lui annonça qu'ils devaient y aller. Me lassant la main prise je saisit vivement la dernière part. Les garçons, avant de s'en aller, proposèrent de me raccompagner ce que je refusa gentiment leur assurant que tout allait bien se passer. Ils tournèrent alors les talons n'oubliant pas de me saluer vivement. Après leur départ je m'installe au contoire et discute de nouveau avec la gérante qui semble au début me passer gentiment un savon. Une fois l'atmosphère détendue et pendant qu'elle servait les derniers clientes on discuta de chose et d'autre et notamment de Tsukiyama et D'Haise.
Après un bon moment elle me fit remarquer que non seulement il était tard mais qu'en plus ils allaient fermé. Elle me proposa elle aussi de me raccompagner et une fois de plus je refusai son offre tout. Je quitte alors à pas lents le café et me dirige enfin vers mon appartement. Mais alors que je n'étais plus qu'à quelques minutes de chez moi. Urie apparait brutalement devant moi semblant un peu inquiet et déboussolé ce qui déjà est de l'ordre du surprenant. Aussitôt je m'avance vers lui il est blessé rien de vraiment grave mais il semble tout de même très affaiblie il a du perdre pas mal de sang. Il parait un peu surpris de me trouver dans le 20ieme aussi tard mais je n'y prête pas attention. Posant une main amicale derrière son dos de façon à le maintenir je lui demande ce qui s'est passé et il me repond tout en tenant son bras et en s'appuyant légèrement sur moi qu'il ne sait pas où se trouve Haise. Le posant contre un mur j'avale péniblement ma salive avant de m'exclamer "ne bouge pas je vais le retrouver" il tente de me retenir mais je suis déjà loin. Je cherche par instinct dans les endroits sombres et retrouve au bout de quelques minutes son impaire sur le trottoir au milieu d'une ruelle sombre. Je me figé un court instant et saisit l'impaire. Il ne doit pas être loin... je tends l'oreille cherchant ici et là à pas prudent quand un petit bruit attire ma curiosité, on dirait une respiration courte presque plaintive celle-ci m'amène jusqu'à un renfoncement obscure. J'inspire doucement l'air est frais et l'ambiance pesante de là où je suis je n'arrive pas à voir la scène qui se déroule dans le fond cependant je m'avance tout de même un peu tachant de ne pas faire trop de bruit au cas où j'arriverais pendant le repas d'une ghoul...
To be continued