Deux mondes [Kaneki X Oc]

Chapitre 19 :Déclaration

Kitzoku :
Je crois reconnaître l'endroit où il m'entraîne, cette petite terrasse pavée et ces chaise en fer banches d'un côté et un peu plus loin ce petit coin d'herbe en pleine ville... Mon cœur se serre étrangement, face au lieu qui se dresse devant moi. Hide m'avait dit, lors de nos retrouvailes où l'on s'était assis comme des gosses sur ce gazon que cet endroit lui était cher, c'était là qu'ils se retrouvaient le plus souvent avec kaneki c'était là qu'ils étaient devenus amis et c'était là qu'il se confiait. Toute une partie de son enfance toute une partie de sa vie se trouvait ici à seulement quelques mètres. Kaneki... Le subconscient voilà quelque chose que j'ai longuement étudié et quelque chose aussi qui ne cessera sans doute jamais de me surprendre... Les yeux rivés sur ce bout de terre vierge, je continuais d'avancer vers l'opposé. Nous primes place en terrasse. Après avoir passé sa commande non sans jeu de mot que je ne comprendrais jamais je passai la mienne et contre toute logique je pris un thé noir glacé sans sucre. Haise surpris m'interroge du regard, je roule légèrement des yeux puis souffle d'un ton espiègle
-Que veux tu je ne supporte plus la caféine
Sasaki non des moins choqué me jette alors un regard rempli d'effroi
Je plaisante c'est juste que je me suis habitué aux cafés de ré et donc tout les autres me paraissent fades.
- Ha souffla-t-il soulagé, enfin tu n'as pas assez froid comme ça tu aurais pu le prendre chaud
-Non mais Oh tu as fini de me Juger oui lançai-je d'un ton joueur.
Et sur ces paroles pleines de sagesses, nos boissons arrivèrent, et j'avoue être assez stupéfaite de l'efficacité des serveurs. Je commence alors à siroter mon thé et le grincement strident de la paille dans le fond du gobelet semble le déranger son regard quant à lui semble chercher le mien. Qu'est ce qu'il voulait tant me dire cette fois ? Est ce que ça a un rapport avec l'incident d'hier ? Bien sûr que ça en a un... Il n'a même pas pris la peine de ramener un bouquin c'est que ça doit être important. Pourtant il ne dit rien, il reste mutique et me fixe avec force, une lueur indescriptible dans les yeux. Puis il se décide, après quelques bonnes secondes, à prendre la tasse devant lui et se détache de moi...
Et mon corps s'est tendu sur cette chaise et ma respiration s'est altéré et mon esprit s'est figé mes muscles se sentent engoudies mes paupière étirés mon expression tout entière n'est plus que les reflets de mes émotions. Le tourbillon qui s'est levé en moi ne fait pas de bruit et rien ni le temps ni le lieu n'a su changé ce sentiment. La vérité cruelle m'explose au visage dans une beauté sinistre, il l'était ce jour-là il l'est encore aujourd'hui, et le trouble qui m'avait envahi lors de notre premier regard m'envahit à nouveau aujourd'hui. Qui es tu Kaneki ? Qui es tu Haise ? Mais plus que tout que suis-je à tes yeux ? Me sentant aspiré entre pensées souvenirs et mélancolie, je souffle lourdement baissant lentement la tête.

Haise :
Qu'est ce qu'elle me fait faire ?
Je n'arrive pas à me sortir cette image de la tête. Je la vois encore juste au dessus de moi l' œil larmoyant, je ressent encore son toucher hésitant je me rappelle des propres vibration incertaine de ma peau et surtout du bien être et de cette déchirure . Pourquoi est ce que je l'ai amené là ? Ce rêve me revient encore et toujours. Je n'arrive plus à réfléchir je n'arrive plus à me concentrer. Je ne sais pas je ne sais plus et à quoi bon finalement. Elle me hante c'est tout ce que je peux affirmer. Et qu'est ce que je dois faire ? Qu'est ce je peux faire. Je n'arrive même pas à soutenir son regards, si troublant si troublé, un précipice aux airs de printemps tourmenté dans lequel je me serais volontiers laisser tomber.
-Kitzoku ?
- Oui ? fit-elle relevant la tête
Je toussote un peu
- On se connaît depuis combien de temps ?
Elle fit une courte pause
- un peu plus d'un mois quelque chose comme un mois et deux semaines non ?
- 6 semaines soufflait à voix basse
- Ça revient au même riat la jolie  blonde qui avait enfin fini son thé
-Je sais c'est juste que j'ai dû mal à réaliser...
- le temps passe tellement vite en ma compagnie j'en convient, s'exclaffe telle avec vantardise..
Face à sa réponse mes traits s'adourcirent malgré moi et je lui offrit un sourire des plus sincère et des plus solaires et elle me rendit la pareille
- À vrai dire... Repris je plus sérieusement, j'imaginais que ça faisait plus longtemps
-je dois le prendre comment au juste ?
- comme tu le veux... Penses tu qu'on se connaisse assez pour considérer que nous sommes de bons amis ?
- quoi ?! D' abord tu me dis que tu trouve le temps long en ma compagnie et maintenant tu me dis que tu ne sais pas si on peut dire que nous sommes de bons amis tu va me faire pleurer...
L'air sombre je lui attrapa l'avant bras ce qui eut le don de la faire taire puis elle reporta toute son attention sur moi
-Sérieusement, kitzoku fit-je l'œil rond
-Dis moi...
Elle attendait ma question tout à la fois inquiète et intriguée. Je pris mon courage, où ce qui m'en Restait et je m'élançai
- De qui tu parlais hier ? "
Je la vis alors pâlir , elle cessa tout mouvement... Son souffle entrecoupé et irrégulié carressait durement ses lèvres, ses prunelles comme vidait, avait perdu leur brillance et plus aucune lueur espiègle ne s'y reflètait. Elle parut un court instant vouloir bredouiller quelque chose et puis plus rien. Elle est restée un long moment juste silencieuse, l'œil humide...
-Et bien força-telle du fond de sa gorge de qui voudrais tu que je parles ? Elle plaça sa main sur la mienne qui n'avait toujours pas quitter son avant bras. Par réflexe je me reculai légèrement.
- Je ne sais pas soufflait-je faiblement les joues pivoines, c'est pour ça que je te demande...
Elle soupira lourdement, se détournant vers le fleuve à quelques lieux. Elle le detailla un instant semblant de nouveau s'enfoncer terriblement dans se pensées. Soudain son visage qui jusqu'alors était presque livide se vit retrouver ses teintes de péchés, l'œil de nouveau pétillant les lèvres rosés paraissant de nouveau insouciante et attendrie. Elle revient doucement vers moi et me sourit avec naïveté et innocence comme si tout était évident.
- Toi qui d'autre ? Laissa-telle échappé d'un ton gai mais déterminé "
Mon être ne pu s'exprimer clairement à cet instant, mon cœur s'affolait étrangement, ma pupille s'était élargit et pourtant un mal silencieux me broyait de l'intérieur. Et Si ? Aggripant légèrement la table je tentais de contenir la vague de sentiment qui commençait à me submerger.
Elle me fixait toujours se qui n'arrangait rien ! Il fallait que je sache que je lui demande.
- Moi ou Kaneki ? Fit-je d'une voix claire et presque tranchante
Aussitôt d'un coup sec elle retira son bras de mon emprise et se leva d'un bond.
- Vas savoir Haise ! "
Et sans plus d'explication elle m'a laissé là tout penaud... À peine eu-je le temps de tourner la tête qu'elle avait disparu...

Kitzoku :
J'ai continué de marcher sans m'arrêter malgré ma peine malgré la douleur, et le fait qu'il n'est même pas tenté de me rattraper me blesse d'avantage... Je crois avoir eu la réponse, je ne suis qu'une bonne copine tout au plus... Arrivant enfin vers mon immeuble j'accélère le pas et m'élance dans les escaliers. Je suis à bout de souffle quand j'entre dans mon appartement. Je ferme aussitôt derrière moi jette mes chaussures dans le salon  ma veste sur le canapé et je vais me doucher. Sous l'eau bouillante qui caresse affreusement mon corps, l'enveloppant de sa terrible chaleur , je dissimule mes larmes et s'anglotte me tenant au parois. Puis me décidant enfin à sortir j'enfile un pyjama confortable. Alors que je vérifiais si j'avais pas hasard dans mon congélateur un gros bac de glace ce qu'évidemment je n'avais pas quelqu'un sonna à l'entrée. Mon dieu, faite que se soit un livreur qui ait lu dans mes pensée et qui m'attends derrière cette porte avec une pizza pepperoni pitié. Malheureusement quand j'ouvre je trouve un haise complètement décoiffé  la tête basse le bout des cheveux qui égouttent sur le haut de son impaire...
-Comment t'es entré lachaï-je sèchement
-Une vieille dame m'a laissé passer
Non mais ça doit encore être la folle du 3ème elle a pris l'immeuble pour un open-bar elle !
Est ce que je peux entrer j'aimerais bien discuter me dit il d'une voix lointaine
-et si j'ai pas envie de discuter ?!
- J'attendrais sur le palier jusqu'à ce que tu es envi...
Il semblait déterminé et j'avais moyennement envi qu'on me. Demande ce qu'un homme faisait devant chez moi.
- c'est bon entre ! Assieds toi là j'arrive."
Instinctivement je remonte mes manches et nous prépare du café... Je lui demande ensuite toujours assez froidement de quoi voulait il qu'on discute en revenant avec les deux tasses.
-J'ai besoin de savoir je veux que tu répondes à ma question j'ai besoin d'être sûr et je ne veux pas que tu t'enfuis cette fois !
Il me met au pied du mur... Je crois que de toute manière il ne me laisse plus le choix... Une étrange tension envahi la pièce tandis que mon esprit s'embrouille.
- Pose clairement ta question...
- Qui aimes tu entre moi et Kaneki lâcha-t-il d'une traite...
Je souris face à son attitude et à sa question idiote.
- Tu ne comprendras donc jamais ? Vous êtes juste la même personne ayant deux vies bien différentes pour autant par de nombreux aspect vous êtes les même. Je ne peux pas te dire que je t'aime sans dire que je l'aime . Kaneki , Haise qu'importe ce n'est qu'un nom pour moi. Chacune de tes faiblesse est la sienne et chacune de tes forces l'est aussi. Ce sentiment de solitude, cet volonté de protéger ce qui vous est cher, cette peur de tout perdre, cette façon dont vous avez de toucher votre menton quand vous mentez autant chose qui font de to et de lui les personne que vous êtes autant de chose qui font que je t'aime. Comme cette façon dont ton regard s'illumine quand tu lis cette façon que tu as de te détourner quand tu es géné, de rougir aussi, cette douceur avec laquelle tu souris et cette manière que tu as de.... "
Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que je sentit un main attraper mon poignée et deux lèvres de poser sur les miennes. C'était chaud et doux, passée la surprise je prend part au baiser et nous restons un long moment juste collé l'un à l'autre mouvant avec douceur nos lèvres.