Deux mondes [Kaneki X Oc]

Chapitre 12 :Deus Ex Machina

Kitzoku :
Je suis immobile au mileu d'un océan glacial ou d'une mer gelée je ne sais pas bien et je flotte je me demande si je vais mourir d'hypothermie ou si je vais me noyer mais je finis par nager sans relâche et sans but je nage je ne peux pas m'arrêter je vois la terre à quelques mètres ou kilomètres je n'ai pas le sens des distances j'ai l'impression qu'il est si proche et pourtant ... Il m'attends n'est ce pas je ne peux pas l'abandonner je lui ait fait la promesse d'être toujours là alors je me débat contre le courant et j'avance brasse à brasse. Je suis épuisée exténuée j'y suis presque j'utilise mes dernières forces ma dernière énergie dans les derniers mètres avant de m'écrouler toute trempée sur la plage où suis je d'ailleurs. Peut m'importe puisque je vois Haise tout au bout qui se dirige vers moi je cligne des yeux et vois désormais Ken et ainsi de suite jusqu'à ce que je m'endorme quand je recouvre mes fonctions enfin c'est Tsukiyama qui se tient debout juste à côté de moi. Pourtant je porte l'impaire de Haise, Shuu m'aide à me relever j'ai bien du mal à tenir sur mes deux pieds. Mes jambes flageolent j'ai la tête qui tourne je ne me sens pas bien il me soutient à bout de bras.
-"Rentre à la maison". J'aimerais bien mais quelque chose m'attire ailleurs une force étrange qui semble me tirer en arrière encore et encore jusqu'à ce que je me réveille dans mon lit douillet quel rêve étrange. J'examine la pièce il fait noir les rideaux sont toujours clos. Tiens Shuu n'est pas encore venu me réveiller heureusement que je ne dois pas compter sur lui pour être à l'heure. Je m'étire frotte mes yeux avant de me relever de m'asseoir et d'attrapper mon téléphone qui sonne. Qui peut bien m'appeler d'aussi bonne heure je regarde, numéro privé, je décroché quand même mets en haut parleur car je ne suis pas encore bien réveillée et je ne vais rien comprendre sinon. Là j'entends une respiration lente et profonde de l'autre côté du fil un souffle à la fois chaud et glacial.
-Haise quelque chose ne va pas ?
Il reste terriblement silencieux.
Je présume que oui...
-Comment tu as su que c'était moi ? Sa voix est distante et le son faible
-Rien juste une intuition...
-Hum... Tu peux le redire s'il te plaît
- Bien sur Haise ! Sasaki Haise
À cet instant il ne dit plus rien je ne peux que l'imaginer fermant les yeux je ne sais pour quelle raison
-Comment tu as su que c'était ce que je voulais entendre ?
-Parceque je te connais mais dis moi pourquoi tu m'appelles ?
Sa voix s'adoucit et devient nettement plus agréable il semble être un peu gêné ce qui me fait rire
- Je ne sais plus très bien en fait...
Parfois je ne suis pas très rationnel
-Ce n'est pas très grave à part que tu m'a réveillé je tire les rideaux
-C'est vrai ?
-Non je plaisante j'étais déjà levé mais si tu me disais ce qui ne va pas maintenant ? Tu es vraiment bizarre ce matin... Je met mes pantoufles et ma robe de chambre
-Pas au téléphone je préférais te parler en face à face.
Pourquoi est il si inquiet d'un coup ?
-Aucun problème où veux tu qu'on se rejoigne ?
-Si tu pouvais m'attendre sur le banc plus à gauche du CCG à 17 h je t'expliquerais tout.
-Je n'y vois aucune objection à tout à l'heure alors.
-oui. "
Et il raccroche j'expire longuement et dépose mon téléphone sur la table de chevet quand un Tsukiyama tel une furie manquant de peu de me faire avoir une crise cardiaque débarque tout en s'exclamant
-" Je le savais
Qu'est-ce qu'ils ont tous ce matin ?
-Excuse moi tu pourrais être plus clair qu'est ce que tu savais ?
Il me fixe le regard noir
-Je savais que tu avais retrouvé Kaneki pourquoi tu ne m'en as tu pas informé ?
-Non justement tu n'en savais rien et ce n'est plus Kaneki mais Sasaki.
-Enmène moi le voir !
-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée il est amnésique Shuu.. Il ne se souvient de rien et encore moins de toi.
-Dis plutôt que tu veux le garder rien qu'à toi il lâche ça avec une telle rage tandis que ma mâchoire se serre brusquement
-Tu veux que je te dise ce n'est pas que je veuille l'accaparer c'est juste que je ne peux décemment pas sortir avec un Déchet dans ton genre tu as vu ce que tu es devenu tu es encore plus fané que les roses dans l'entrée. Tu as cru qu'il allait reconnaître une espèce de pruneau desèché et quand bien même que pensera t il de toi n'a tu donc aucune fierté à te montrer si pitoyable.
-Tais toi !
-Quoi la vérité te blesse ? Quoi toi même tu rejettes l'image que tu renvoies ? Tu te rends bien compte qu'avant tu étais un homme toujours entouré de fervantes admiratrices tu faisais des ravages maintenant c'est toi le ravagé les filles te voient elles ne cours pas vers toi mais dans le sens opposé elle change de trottoir. Tu as de la chance que je vienne te rendre visite par simple culpabilité mais sache que c'est une plaie
Ses poings se serre mais ça fait trop longtemps que j'ai envie de lui dire.
Je préférais encore quand tu étais isolant ingrat impetieux et narcissique le gourmet n'est ce pas tu ne mérite plus ce titre désormais. Tu sais que j'ai raison tout au fond de toi sinon pourquoi t' amuser à cacher tout les miroirs tu ne peux plus te voir. Tu te voile la face !
-Comment peux tu ne sommes nous pas...
-quoi ami laisse moi rire si tu n'étais pas en aussi mauvais état et que je n'avais pas toujours un coup d'avance sur toi je ne serais déjà plus. Désolée mais je n'ai aucun scrupule à te dire la vérité et surtout ne te vexe pas mais je n'ai jamais eu confiance en toi il faudrait tout simplement être stupide complètement aliéné pour t'accorder un temps soit peu de confiance. Je prends quelques affaires
-Sors je ne veux plus te voir.
-C'est ce que j'allais faire oh et Shuu fais moi plaisir si tu veux me tuer ne te gêne pas donne moi raison je ne trouverais rien de plus jouissant que de mourir sur une victoire
-J'ai dis pars Traître ! ".
Je sors il ne me suis pas je prend mon blouson et quitte la maison en pyjama mais en marchant personnes ne remarque rien je me dirige vers RE mes jambes avancent toutes seules sans entrain mon sac commence à me peser je n'ai même pas pu tout prendre j'arrive enfin de l'enseigne et je n'ai même pas le temps de rentrer dans la salle que je m'éffondre dans l'entrée. De vive larmes perlent le long de mes joues je me dégoute j'ai mal au cœur j'ai été si cruelle ça me fait tellement mal j'ai l'impression de mourir d'asphyxie je ne pensais pas un quart du dixième de ce que j'ai dit j'étais tellement malheureuse j'avais tellement de rancœur. Je n'ai plus la moindre force il aurait dû me tuer finalement j'aurais moins souffert. Il me laisse agoniser devant une porte qui ne s'ouvrira pas sans moi au lieu de me donner le coup de grâce. J'espère que ça ne l'anéantira pas mais qu'au contraire désormais plein de rage il se décidera à sortir de ce maudit fauteuil et à se nourrir correctement afin d'aller voir kaneki sans avoir besoin de mon aide après tout c'était le but.
Touka arrive enfin accompagné d'Hinami qui soit dit temps passant à bien grandit toutes deux surprises de me voir allongée sur le sol elles tentent de me relever mais je n'ai aucune force ni aucune volonté donc je ne leur facilite pas le travail. Elles me portent jusqu'à un tabouret près du zinc contre lequel je m'appuie.

Tsukiyama : Je n'arrive pas à y croire elle s'est bien moquée de moi celle là à me faire croire qu'elle était inquiète qu'elle voulait me sauver à me faire des remontrances alors qu'en réalité elle s'en fichait pas mal. Je n'étais qu'une erreur quelque chose qu'elle voulait réparer sérieusement ? Je lui en veux à elle mais à moi aussi comment j'ai je pu être aussi stupide. Elle avait l'air tellement sincère comment aurai je pu deviner que ce n'était qu'une manipulatrice ! J'ai envie de sacagé la chambre mais je ne peux pas ! Je suis coincé je ne peux pas me mettre debout pourquoi me suis laisser tant affaiblir ? Il faut que je mange et quand j'aurais assez de force et de courage je la tuerais juste pour le plaisir et je laisserais pourir son corps avant de l'envoyer morceau par morceau à sa famille et à ses vrais amis si tenté qu'elle en ait. J'appelle mes servantes dis donc ce qu'elle sont longues celles-ci et leur demande d'aller me chercher une grande quantité de nourriture je dois parler à tout prix à Kaneki ou Sasaki peut importe comment il se fait appeller désormais. Je décide de quitter la pièce en attendant et me dirige vers la salle de bains j'enlève le drap et me regarde dans la glace ce que je vois m'horrifie. J'ai le visage creu la face grisâtres l'aire malade  les cheveux ternes et sales je n'ai plus aucun charmes je commence à me dire qu'elle avait peut-être raison je ne suis plus qu'un débris. Quand est ce que ces foutues servantes vont elles degner revenir ? L'appétit me gagne si elles ne reviennent pas très vite c'est elles que je finirais  par manger me voilà tombé bien bas.

Kitzoku :
Je me suis assoupie tout ce dont je me souviens c'est d'avoir pris un bon café après m'être habiller et d'avoir paler avec Hinami un long moment ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu alors on avait des choses à se raconter mais  après je ne me souviens plus du tout c'est le noir complet . Le pire c'est que j'ai fait le même rêve stupide que ce matin. Je me lève les cheveux en pagaille j'ai mal au crâne et j'ai super faim ça ne m'étonne pas je n'ai rien mangé de la journée et il est déjà 15h30 j'ai raté l'heure du déjeuner. J'entends mon ventre qui gargouille il faut que j'avale quelque chose ce n'est pas très sain mais je vais acheté des sandwich. Et de toute façon ce n'est pas comme si j'avais la possibilité de manger autre chose. Je me résigne donc et descends dans la salle je passe commande et attends je crois que c'est le maître mot aujourd'hui puis après avoir tout avalé je décide de partir doucement je fais signe aux filles à Yoriko surtout que j'ai vaguement vu aujourd'hui. J'arrive rapidement bien que j'ai pris tout mon temps et j'attends encore...Heureusement je suis assise plutôt confortablement et Haise ne tarde pas à me rejoindre il s'assit à mes côtés sans dire un mot et je le salue alors il me réponds souriant à le voir comme ça j'ai du mal à imaginer que c'était lui qui me parlait tout à l'heure.
-Haise avant que tu commences. J'ai une requête pour toi...

Tsukiyama : Je sens le pouvoir   envahir mon corps tout entier tandis que le sang des proies coule le long de ma gorge bien que le goût ne soit que médiocre la sensation est exceptionnelle je me sens renaître sous un jour nouveau l'œil ouvert. Enfin rasaillié après mon long jeun je décide de me préparer Ken ne m'attendra pas indéfiniment. Je prends beaucoup de soin à choisir ma tenue et me prépare miticulesement. Je m'inpecte désormais l'allure fière, cette petite peste de Kitzoku va regretter ce qu'elle m'a dit. Je sors le mouchoir imprégné du sang de Kaneki toujours dans la poche il me tarde de voir la stupéfaction sur son petit visage niais quand elle m'appercevra mais au lieu de ça quand j'arrive vers eux elle me sourit et semble le faire de bon cœur son visage s'illumine ses yeux pétillent comme si elle était réellement heureuse de me voir.
-Ah Tsukiyama ! Nous t'attendions viens donc t'asseoir nous t'avons gardé une place, s'exclame t elle gaiement en me pointant du doigts une chaise à sa droite.

Voilà pour ce chapitre 12  j'espère qu'il vous a plus n'hésitez pas à me donner votre avis sur Kitzoku ou si vous avez des hypothèses. En ce moment on reste dans une fourchette de temps assez restreinte mais après le chapitre 13 on fera des bonds dans le temps. Bonne lecture 💋