Les aventures de Candice, Yuko et Sakino - Tome 1 (2012-2013)

Chapitre cinq - Back to Home

Sur le chemin du retour, je me demandais déjà ce que je comptai bien offrir à Sakino. Je voulais prendre soin d'elle et lui en mettre plein la vue, bien plus que Yuko. Si je frappais fort, je parviendrais alors à devancer toutes les potentielles rivales qui se mettraient sur mon chemin. De plus, ma Sakino méritait que je mette le paquet, surtout pour une première approche. Après avoir fait mes achats et passé toute l'après-midi dans les magasins à dénicher les meilleurs articles, j'arrivai enfin chez moi. La nuit commençait à tomber, mais on pouvait profiter d'un magnifique coucher de soleil flamboyant. Les derniers rayons du soleil se reflétaient sur les murs blancs et immaculés de notre immense propriété, lui donnant une lueur orangée de par ses reflets ; elle dégageait une certaine sensualité. J'appréciais cet instant en me promenant dans notre jardin, Les arbres revêtaient leur splendide gamme de couleurs automnales allant du brun à l'orange vif. Je me réjouissais déjà de voir les cerisiers fleurir et je m'imaginais en compagnie de Sakino, main dans la main, goûtant au plaisir d'un baiser langoureux. À l'extérieur, l'obscurité commençait à s'épaissir. Je décidai de rentrer à l'intérieur et de commander à manger. Il y avait beaucoup de choix de restaurants dans ma région mais j'optai pour une pizza. En attendant qu'on me livre mon dîner, je me saisissais d'un top à bretelles gris et d'un mini-short rayé et je fermai tous les rideaux par précaution. Je ne voulais pas que quiconque qui passait à ce moment là en profite pour me mater. Quoique si cela eut été une jolie fille, cela ne m'aurait pas déplu et je l'aurais même invitée pour le dîner. Je m'isolais ensuite dans la salle de bain, afin de conserver une certaine intimité. Je me déshabillai entièrement et me regardai dans la glace. Honnêtement, je me trouvais irrésistible même si mes cuisses étaient un peu trop maigres à mon goût. Je me mordais la lèvre et pensai à ma bien-aimée. Je ne voulais pas oublier ce moment partagé avec Sakino, nous étions si proches l'une de l'autre ... J'aurais dû aller plus loin et l'embrasser franchement, voire même caresser sa poitrine qui m'obsédait déjà tant ... J'aurais dû la regarder quand elle avait retiré son haut dans les vestiaires ... Je ne pourrais pas me contenir longtemps, bientôt mes pulsions deviendraient insupportables. Il me hâtait de pouvoir découvrir son corps, de la peloter et de prendre une douche avec elle.

J'eus à peine eu le temps de me rhabiller, que quelqu'un sonnait à la porte. Le bruit me surprit et je me dépêchais de lui ouvrir et de payer ma pizza. J'avais tellement faim que je dévorai la pizza d'une seule traite, sans même avoir eu le temps de la savourer. Je me dirigeai dans ma chambre et décidai d'envoyer des messages à Sakino, pour prendre de ses nouvelles. Je me lançais : « Coucou Saki, tu es bien rentrée ? J'ai pensé à toi ... »

« Oui, je suis rentrée et ça va mieux, Candice.» Je fus soulagée, car elle allait mieux! «Grâce à toi!» À la vue du second message, je rougis et je souriais. Afin que nous puissions nous rapprocher, je lui proposai de se rencontrer le lendemain. «Tant mieux ! Est-ce que tu aimerais qu'on aille ensemble en cours demain matin?» Si elle acceptait, cela me donnerait une occasion de me confesser ou au moins d'être un peu seule avec elle. « Oui! Ce serait bien! On se retrouve au parc, celui où on avait l'habitude de jouer à cache-cache quand on était enfant ? ... Dis, je voulais te confier quelque chose, comme je le faisais avant. Mais là, c'est vraiment important pour moi.» Tiens, elle voulait me confier quelque chose ? Cela devait être important ... Le fait qu'elle évoqua notre enfance me rendit nostalgique. Je m'en rappelais comme si c'était hier ... Je rétorquai tout simplement. «Bonne idée! Faisons ça, voyons nous à 7h30 au parc. J'ai également quelque chose à te dire, mais d'abord raconte moi tout» Peut-être serait-ce l'occasion de lui avouer mes sentiments ou au moins de les lui suggérer subtilement. «Candice ... en ce moment j'aime quelqu'un. Elle est souvent là à mes côtés pour me soutenir dans les moments difficiles. Tu dois comprendre de qui il s'agit» Hein? Je vois, c'était donc ça ... J'aimerais bien savoir de qui il s'agit. Je n'apercevai qu'une seule option, il devait s'agir de Yuko. Cela expliquerait son air rêveur de ce matin en classe. Je préférais lui demander directement. «Tu aimes une fille en plus de Yuko ? Et bien moi aussi je suis amoureuse d'une fille ma foi très mignonne. Son sourire est le plus agréable que j'ai jamais vu ... tu dois peut-être la connaître ...» J'osais espérer qu'elle comprenne de qui je parlais. «J'aime Yuko ... mais bon c'est plus compliqué que ça! Et puis l'autre fille se manifeste plus! ... Candice, je ne comprends pas ton second message» Hum, une fille qui se manifeste plus que Yuko ? Je ne voyais que Miki ou alors Rinko ... (la meilleure amie de Sakino). J'étais stupéfaite qu'elle n'aie pas saisi le sens de mon message. J'essayai d'éclaircir son incompréhension mais sans toutefois évoquer explicitement de qui il s'agissait. «Disons que la personne qui me plaît tu la connais, même très bien ...» Je pensais que cette fois, cela serait plus clair. «Toi aussi, tu aimes Yuko? Tu ne veux pas me le dire autrement? J'ai remarqué à midi ce que tu as fait pour attirer son attention... »Alors là je n'en revenais pas ! Moi aimer Yuko, quelle blague ! Je ne voulais pas la froisser alors je décidais de ne pas révéler ma haine pour Yuko. «Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais ce n'est pas à elle que je pensais. Elle est bien plus belle que Yuko. »Suite à ce message, elle changeait de sujet et parla de souvenirs communs de notre enfance. Je retombais en enfance en me remémorant ces bons moments passés ensemble. Après l'échange de quelques messages supplémentaires, elle me fit comprendre qu'elle devait partir.

Je m'attaquais à ma lettre de déclaration, depuis que Sakino avait reçu celle de cette peste ce matin, je ne pensais plus qu'à rédiger la mienne. Au moins elle ne serait pas niaise comme celle que j'avais lue. Rien que d'y repenser, j'avais envie de vomir. Je voulais lui faire part de mon admiration et de mon désir. Mais elle ne devait pas être trop obscène pour autant, j'avais tendance à souvent me laisser emporter ... Reste dans la subtilité et la sensualité, me dis-je. Une dizaine de tentatives infructueuses furent déchirées et jetées à la poubelle. Je n'étais vraiment pas faite pour ce genre d'exercices ... Il était déjà presque minuit ... Il fallait que je dorme. Tant pis, je me contenterais de ma dernière tentative. Le texte était le suivant :

Seins que je ne fais qu'imaginer, je veux...

À tout prix pouvoir ôter le haut qui les cache.

Kimono qui me plaît autant qu'il me retient...

Il me tarde de découvrir ce corps qui m'obsède déjà ...

Ne m'empêche pas d'atteindre ton bouton de rose Octroie moi la chance de calmer ton brasier avec la tendresse de ma langue