Chapitre 2.

387 28 14
                                    

Note d'auteur : Mon dieu ! Ca fait plus d'un an que j'ai écris le premier chapitre de cette fanfiction ! Mais aujourd'hui, j'en reprends les rênes ! Je ne sais pas à quelle fréquence je publierai, certainement en fonction du temps que j'aurai entre les partiels et ma vie privée. Cependant, dans le précèdent chapitre, j'avais écris que cette fanfiction serait en collaboration avec une autre personne mais les choses ont fait que je la poursuiverai seule. Sur ce, bonne lecture ^^


PDV D'EMILY

J'arrive sur les lieux du crime, une ruelle assez sinistre, au point qu'un frisson me parcourt l'échine.

Le ruban est déjà posé, la légiste est déjà présente, les curieux se font nombreux, si bien que trouver des preuves risques d'être compliqué. Pourquoi j'ai l'impression qu'on me met constamment des bâtons dans les roues ?

- Tu m'étonnes que je passe mon temps à me faire sermonner... Grommelais-je.

Je m'approche de la scène de crime, tout en enfilant les gants en latex lorsqu'une main se posant sur mon épaule m'arrête dans mon élan.

- Lieutenant Prentiss, voici l'agent Hotchner et l'agent Rossi, du Département des Sciences du Comportement.

Je me tourne vers eux, prête à leur serrer la main, lorsque je m'arrête net. Ce regard froid et dur, ce visage sans expression, fermé... Je l'ai déjà vu quelque part, j'en suis sure !

Je me ressaisis rapidement lorsque je remarque la main tendue vers moi.

- Lieutenant Prentiss, je suis en charge de l'affaire, me présentais-je, tout en serrant la main de ce qui me semble être, à mon humble déduction, l'agent Rossi.

J'en fais de même avec Monsieur Marbre, lorsque j'entends, pour la première fois en cinq bonnes minutes, le son de sa voix, ce qui me laisse même surprise.

- Vous avez des informations à nous communiquer ?

- Euh ... Et bien ... Begayais-je. A vrai dire, je viens seulement d'arriver, mais la légiste est là depuis un moment.

Ok super Emily, bien joué ma grande ! Quel professionnalisme dis donc ! Me flagellais-je intérieurement, lorsque je remarque le regard de l'agent Hotchner.

Lorsque je redescends sur terre, je remarque qu'ils sont tous les deux partis sur la scène de crime. Sans plus attendre, je les suis rapidement. Il va réellement falloir que je me ressaisisse, si je ne veux pas que ces deux la fassent un rapport sur mon compte à mon supérieur qui me vaudrait un renvoi...

PDV DE HOTCH

- Elle était bizarre tu ne trouves pas ? Demanda Rossi, tout passant la scène de crime au peigne fin.

- Qui ça ? Demandais-je, sans quitter des yeux le cadavre.

- Aaron, la lieutenant voyons.

- Ah elle ...

- Elle avait l'air de te connaître je me trompe ? Ou du moins tu ne l'as pas laissé indifférente.

- Dave, je ne vois pas du tout de quoi tu parles, on ne pourrait pas juste traiter cette affaire pour que je rentre au plus vite auprès de mon fils ?

Dans mon champ de vision, je le vois lever les yeux au ciel mais il ne renchérit pas pour autant. Je continue d'inspecter la scène de crime lorsque dans mon champ de vision, j'aperçois la brune qui nous a accueillis quelques minutes plutôt. Elle est au téléphone et son visage affiche une moue tout sauf joyeuse. Elle a même l'air préoccupé. Rossi a raison, elle ne m'a pas laissé indifférent, mais pas dans le bon sens du terme. Cette femme, ses yeux sombres, cette silhouette athlétique, je l'ai déjà vu quelque part, j'en suis certain. 

- Bon, on a un deuxième corps, annonce t-elle en retournant vers moi, me sortant alors de ma rêverie.

- Comment ça ?

- Le bureau vient d'appeler, ils ont trouvé un second cadavre. Anita Jhonson, c'est la femme de notre première victime.

- D'accord donc le tueur s'attaque aux couples. Une description de la femme ?

- Oui, je leur ai demandé, apparemment elle serait brune, les yeux marrons, 1m70 environ. Vous pensez à un profil de victime ?

Je ne lui réponds pas et vais vers Rossi pour lui faire part de ces nouvelles informations. L'enquête risque d'être plus compliqué qu'il n'y paraît. Dans ce genre d'affaire, on se retrouve souvent face à des tordus, qui ont un mobile complexe qui justifie leurs meurtres. Seulement, ici, on se retrouve avec deux cadavres, tués en pleine journée, ...

- Lieutenant Prentiss, l'appelais-je, vous pouvez nous conduire dans vos bureaux ?

Elle fait un hochement de tête et commence à avancer vers sa voiture.

- Rossi, on va rejoindre l'équipe.

* NYPD *

Lorsque nous rentrons dans les locaux, je remarque immédiatement que toute l'équipe est déjà là, ce qui, d'un côté, me surprend. Nous suivons le lieutenant Prentiss jusqu'à la pièce où nous avons été installé le temps de l'affaire. Je remarque également les regards brûlants des autres hommes présents dans les locaux qu'essuie la lieutenant sur son passage.

Bizarrement, voir cela me fait ressentir quelque chose au plus profond de moi, comme une boule de colère qui enflerait petit à petit.

- Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas, mon bureau se trouve juste ici, nous montra la brune, tout en joignant le geste à la parole. Quant à vos collègues ils se trouvent...

- Oui nous les avons vu, merci, lui répondis-je froidement avant d'aller les rejoindre.

PDV D'EMILY

Je soupire et vais m'asseoir à mon bureau, me plongeant dans le dossier pour essayer de comprendre l'affaire mais en vain. Rageusement, je le ferme et m'appuie sur le dossier de la chaise, mon regard se porte vers l'équipe de profiler.

Je connais ce genre de personnes, celles qui sont tellement sures d'elle, de leurs compétences qu'elle vont vous envoyer balader, vous, une simple petite lieutenant de pacotille. Je sais très bien que je n'aurai pas mon mot à dire sur cette enquête si bien que je ne vois même pas l'intérêt de me pencher dessus.

Et ce Hotch... Pourquoi je n'arrive pas à me le sortir de la tête ? Pourtant il est tellement détestable, tellement ... supérieur.

- Vous voulez de l'aide Prentiss ?

Je me redresse d'un bond sur ma chaise et me retourne vers mon interlocuteur. Je blêmis instantanément lorsque je remarque le regard noir de mon patron.

- Non, je... Excusez moi je... Je réfléchissais à l'enquête et je...

- Continuez comme ça Prentiss et vous allez retourner à la circulation. Ce n'est pas parce que Mademoiselle a une mère influente que je vais tout laisser passer ! Encore un écart et vous serez renvoyée, vous comprenez ?!

- Oui monsieur... Murmurais-je, les joues rouges de honte.

Je sais qu'on attire tous les regards, que même les agents du fabuleux Département de Sciences du Comportement nous regardent. Mais je me laisse humilier. Je le laisse me hurler dessus, devant tout le monde parce que je sais que me rebeller ne fera qu'empirer ma situation. Il ne peut pas me supporter.

Alors qu'il retourne son bureau, je redresse enfin la tête et croise les regards pleins de pitié des agents du DSC.


Emily : « La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là. »

Un heureux hasard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant