Des histoires courtes (couramment appelées « One-shot » sur la plateforme) sur différentes œuvres de tous genres : romans, BD, mangas, films et séries... voire même inspirées de peintures et sculptures !
« Adieu Père. » Le jeune Boba Fett s'éloigna de la tombe portant la simple inscription « J.F. », sans verser une seule larme malgré l'immense chagrin qui l'habitait...
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Dix ans plus tard
Vêtu de l'armure mandaloriennne, le jeune homme s'avança dans les rues d'un bourg de Géonosis. Il enleva son casque intégral afin de profiter pleinement du soleil de fin de journée. Exténué par sa mission, un meurtre commandité par Jabba le Hutt contre un partisan du gang des Fromm, il décida d'aller se rafraîchir dans une taverne dont il était l'habitué. Un petit garçon humain, ce qui était plutôt rare sur cette fichue planète, lui rentra dedans par inadvertance. Le jeune chasseur de primes lui fit un clin d'œil complice, nullement gêné par cette légère bousculade. Très vite, le petiot se remit à courir, poursuivi par une fillette, humaine également. Cette vision de deux jeunes enfants s'amusant plonga Boba Fett dans une certaine nostalgie.
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C'était il y a longtemps. Il l'avait connue dans la cité au-dessus des mers déchaînées de Kamino l'indomptable. Elle était venue un jour avec son grand-père, un politicien véreux qui menait un marché illégal de clones-esclaves. Il les faisaient naître et grandir sur Kamino avant de les revendre à de riches marchands et bourgeois. Jango Fett avait demandé à son fils de venir avec lui saluer le vieil homme, un potentiel client. Il avait été surpris quand il avait remarqué la petite fille de son âge, qui tenait la main de son grand-père en tremblant. Il avait alors cinq à six ans et était ravi de voir un enfant humain de son âge, autrement différent des érudits Kaminoans. Le visage de la petite aussi s'était éclairé quand elle avait vu le jeune garçon. Jango Fett, en voyant l'expression de son fils et ayant trouvé un prétexte pour les éloigner d'une discussion entre adultes, lui avait demandé de faire visiter le château à la petite fille. C'est ce qu'il s'était empressé de faire. Et elle avait souri. « Je m'appelle Atia. »
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Quatre ans plus tard, après que son commerce clandestin ait fait faillite, le vieux monsieur, et par conséquent sa petite fille, n'était plus jamais revenu sur Kamino. Boba Fett en avait été énormément affecté ; entre la fillette et lui s'était créé un lien très fort, presque indestructible. Boba n'avait pas de mère et Atia avait perdu son père, soldat, mort dans une guerre. La mère d'Atia était politicienne, dans les règles, elle ne savait rien des magouilles de son père, mais peu présente à la maison à cause de ses fonctions administratives importantes et de la mort de son tendre époux, elle avait quasiment laissé son petit bébé à l'abandon. Heureusement, le grand-père avait pris la petite sous son aile et s'était chargé de lui transmettre toutes ses connaissances, ou du moins, les plus légales. Le manque d'un parent avait donc rapproché les deux jeunes enfants et jamais Boba n'aurait pensé que sa route allait être éloignée de celle de son amie intime, Atia. Mais le Sort était parfois bien dur avec les jeunes âmes innocentes...
