Attirance reciproque ?

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Je n'avais jamais expérimenté le côté « garçon » de ma bisexualité, c'est à dire que je n'avais jamais été amoureux ou en couple et je n'avais même pas touché du bout des lèvres un garçon. Mais je savais qu'au fond de moi qu'une partie était fortement attirée et heureux en présence d'une aura masculine

Je matais parfois certains gars du collège, j'avais un faible pour les mecs de cité que je trouvais trois fois plus sexy et attirant qu'un garçon lambda. Leurs joggings nike ou adidas mettaient en forme leurs fesses pour la plupart bien bombées. Un cote impulsif sommeillait en eux. Leurs style vestimentaire a toujours suscité en moi une émotion bien particulière. Un style que j'essayait de m'attribuer d'ailleurs mais qui me va beaucoup moins bien qu'eux.

Le groupe des trois garçons du club ont ce style vestimentaire là mais un garçon parmi les trois à éveillé une curiosité jusque là jamais exploré. J'en avais assez de regarder sans pouvoir approcher. J'ai donc décidé de lancer les hostilités et de l'aborder.

Celui qui m'attirait s'appelait Gabriel. Il avais un an de moins que moi, il était plus petit que moi, environ 3-4 cm de moins. Je me souviens qu'il était portugais. Il était blond au yeux marrons et conservait un charme particulier qui lui était propre malgré un physique banal. Il portait un faux diamant en guise de boucle d'oreille.

La première chose m'ayant attiré vers lui était sans grande surprise, ses tenues. Il était souvent en ensemble de jogging, aux couleurs du Portugal bien sûr.

Il avais une sœur aînée de deux ans de plus. Pas stratégie je comptais bien être amis avec elle pour peut être atteindre mon but qui étais de me rapprocher de Gabriel. Elle s'appelait Julie. Elle étais d'une beauté à en faire pâlir les plus beaux gens. Grande, élancée, yeux verts d'eau et avec de longs cheveux brun, naturellement bouclés. Tout le contraire de son frère, je n'ai jamais compris pourquoi ni comment d'ailleurs.

Une activité était proposée: un jeu de cartes. Jusque là, rien de bien fou. Nous jouions au black jack si ma mémoire est bonne. De nombreuses parties s'enchaînèrent jusqu'à ce que je commence a défier Julie. Elle accepta en ricanant et en me déstabilisant avec des phrases percutantes et irritantes mais tout sous le ton de la rigolade.

J'ai gagné.

Lors de la fin de cette activité, nous sommes restés une bonne heure à parler de tout et de rien, j'aimais lui parler. Elle semblait hautaine au début mais mais familière à la fin.

La journée c'est achevée, le moment était venu de se dire au revoir. Je l'a salua donc en lui lançant un grand « À demain Julie ! » elle me fit un signe de la main et partit. A ma grande surprise, Gabriel me serra la main et me souhaita aussi une bonne soirée et que nous nous reverrons demain.

Le lendemain, j'arrivais devant le bâtiment, plein d'idées et d'espoir quant à cette journée.

J'attendais Lauryn comme à mon habitude et démarra ma journée a ses côtés.

En ce qui concerne Gabriel, je trouvais que les choses se passaient beaucoup trop lentement à mon goût. Je comptais passer la seconde. Aujourd'hui, je comptais me lâcher comme jamais et affirmer un nouveau Quentin. Plus libéré, plus fougueux, plus ouvert et plus extraverti.

Le début de cette matinée consistait entièrement à chercher du regard le groupe des trois gars et me motiver à atteindre mes envies. Quand j'y repense, quelle belle connerie.

Mon regard s'est ravivé quand mes pupilles se sont arrêtées sur Gabriel et ses jolies fesses bombées et moulées dans son survêtement. Je suis parti le voir en le saluant et en lui posant quelques questions futiles et banales que deux inconnus s' échangent. Il n'était pas du tout fermé à la discussion, voir même ouvert.

Au moment de rejoindre Lauryn pour lui raconter ce « grand exploit » mon sang ne fit qu'un tour. Je fit finalement demi-tour et je lui colla ma main aux fesses de gabriel.

Il me regardait et me grondait comme sur un gosse qui a laissé traîner ses jouets. Mais il faisait ça avec humour et en rigolant.

C'est alors qu'un premier pas avait été franchi.

Dilemme or not ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant