Fiction : chapitre 2

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Salut à tous, deja désolé pour l'attente et je voulais vous dire merci pour les 10k, ça fait vraiment plaisir. Hésitez pas comme d'habitude à donner votre avis en commentaire, enjoy 🤧
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Les jours passaient et les jeux de regards se faisaient de plus en plus présent entre nous, nous rigolions beaucoup ensemble et j'aimais le provoquer sans raison pour que lui me provoque à son tour. Une complicité pouvant poser problème à Lauryn que je délaissait pour Bilel.

Des jours sont passés, des vacances sont passées, des trimestres d'écoles sont passés. Plus le temps passait, plus cet étranger de base devenait quelqu'un de proche et important à ma vie. Il semblait doux et proche de moi. Je l'aimais pour ce qu'il était. Il m'avais fait oublié mon premier amoureux, comme quoi, ce n'est pas forcément les meilleurs que nous rencontrons en premiers dans nos vies.

Les choses se sont décoincés de son côté, il arborait une fierté naturelle à s'afficher à mes côtés sans pour autant clamer quoi que ce soit sur nous deux. Rien n'était révélé, notre vie privée resterait privée jusque la fin.

Nous avions fait en sorte d'être dans le même lycée, ce qui s'était produit. Je m'arrangeais pour finir en même temps que lui, quite à sacrifier des heures de cours. Nous finissions nos journées ensemble, chez lui ou chez moi tant qu'il n'y avais personne. 🤷🏽‍♂️

J'aimais les choses simples de la vie avec lui. Tout semblait plus beau et plus entraînant a faire quand vous le faites avec l'être aimé. Je l'avais trouvé et il m'avais trouvé. Nous étions fait pour finir nos jours ensemble et j'en étais persuadé.

Lauryn était au courant de tout, et certainement la première. De son côté, il n'en parlais à personne, n'ayant personne qui aurait supporté cette annonce fracassante.

Cela faisait bientôt 3 ans que nous étions ensemble, nous avons eu une belle relation comparé aux autres couples de nos âges. Une relation cachée, certes mais qui nous convenait bien. Vivre sans le jugement des autres sur nos actes et nos pensées c'était ce qu'il y avait de mieux.

Bilel s'était révélé quelqu'un de touchant, de gentil et de très attentionné. Je l'étais aussi, du moins j'essayais de l'être. Il avais un côté très fier (Un côté DZ quoi) il ne me montrait pas beaucoup de faiblesse.

Nous étions en été, un bel été ponctué d'un coucher de soleil rose vif parsemé de rayon jaune en direction du soleil. J'étais assis avec Lauryn sur un terrain de foot inutilisé à côté de nos deux habitations. Nous laissions le temps filer sans prendre conscience qu'il était gâché. Nous regardions ce soleil presque immobile tant ses gestes étaient lents. Lauryn me proposa de mettre de la musique grâce à son enceinte, j'acquiesçais.
Mes parents n'étaient pas à la maison, ils partaient généralement 1 mois en vacances à l'étranger sans moi, jugeant que je suis assez grand pour partir avec des amis de mon côté.
Elle mis du Lana del rey, parfait avec ce si beau paysage. Je lui tendais un petit pochon de shit trouvé dans les affaires de Bilel un peu plus tôt dans la journée. Je savais qu'il fumait mais ça ne m'inquiétais pas beaucoup, étant un fumeur occasionnel moi aussi.

Je roulais le joint et nous l'allumions toujours en regardant dans la même direction. Cet instant était parfait pour me remémorer mes belles années auprès d'elle et auprès de Bilel. J'avais une mélancolie et une nostalgie du temps s'écoulant devant mes yeux.

Mon téléphone sonna et me fit dévier les yeux de mon paysage pourtant si beau.

« C'est qui ?» me lança Lauryn,

« Bilel. Il a certainement du cramer que j'lui ai pris un pochon. »

Je décrocha et j'entendais sa voix au bout du telephone. Sa voix tremblait de peur et était presque en sanglot.
Je sentais qu'il n'était pas dans une bonne situation.

« Qu'est ce qui a ? »

« Faut que tu viennes me chercher maintenant vers le parc à côté de chez moi » me lançait-il d'une voix peu rassurante.

« Mais y'a quoi ? C'est quoi ces conneries ? J'arrive. »

Je demandais à Lauryn de rentrer chez elle ou de m'attendre ici, je comptais juste partir le chercher, résoudre son problème qui devait sûrement être beaucoup moins gros qu'il ne le pensait et revenir pour profiter de ne rien faire allongé sur l'herbe.

Elle avait décidée de m'attendre pour laisser ce problème entre nous. Je courais le plus vite possible pour atteindre sa cité. J'arrivais devant ce parc en une dizaine de minutes. J'appelais son prénom aussi fort que possible... aucune réponse.

Je l'ai appelé sur son téléphone sans obtenir de réponses. Je me décidais à entre dans ce parc et le trouver.
Je contournais les arbres, passais par les sentiers récemment utilisé quand j'entendis des voix au loin. C'était des garçons, ils parlaient fort, ils hurlaient même.

J'arrivais vers ces garçons par derrière caché par un gros tronc d'un arbre mort. Ils étaient 3 à hurler sur un autre garçon à terre, presque mort, le visage tuméfié.

« J'te laisse 2 semaines de plus fils de pute. Mais si t'as pas c'que tu me dois dans 2 semaines, j'te tue et j't'enterre pour que meme ta daronne puisse pas t'retrouver »

Ces mots m'ont touchés comme si ils étaient destinés pour moi. Les trois garçons partaient, me laissant la place pour voir qui étais celui à terre.

C'était Bilel.

Je courais vers lui en n'essayant de pas pleurer et de garder mon calme. Je l'appelais en hurlant pour qu'il me réponde. Son visage recevait de nombreux bleus plus impressionnant les uns que les autres. Je le pensait mort, quand il me serra la main et arborait un sourire. Je pleurait dans ses bras sans avoir conscience de ce qu'il s'était passé.

J'appelais Lauryn pour qu'elle me dise quoi faire. Elle me conseilla d'attendre et que nous allions aider Bilel et le ramener chez moi pour le soigner.

J'attendais avec lui quand Lauryn arriva au loin, elle courais de toutes ses forces. Je lui passait les détails car nous avions déjà perdu assez de temps. Nous l'aidions à marcher chacun d'un côté. Des moments de faiblesse se présentaient quand il se laissa tomber, comme vidé de sa force naturelle. Nous arrivions jusque chez moi, j'ouvrais les portes en vitesse et l'allongea sur le canapé. Lauryn agrippait des compresses et du désinfectant dans l'armoire à pharmacie et me les tendait.

J'appuyais légèrement la compresse sur son front plein d'hématomes. Il eu un rictus de douleur tout en me laissant continuer. Sa lèvre du bas avait été coupé par un coup, il avais un coquard et sur son front, il y avais des blessures plus ou moins importantes.
Je demandais à Lauryn de sortir et de m'attendre dans le jardin, j'enlevais son tee shirt et son jogging pour constater les dégâts et soigner ses blessures.

Au bout d'une vingtaine de minutes, il avait complètement repris ses esprits et pouvait me parler de ce qui avais causé tout ça.

Il bafouillait et s'emmêlait dans ses explications sans pouvoir me dire quelque chose concret que j'aurais pu utiliser pour reconstruire cette histoire qui semblait de plus en plus sordide.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 25, 2019 ⏰

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