I. La face cachée d'Hermione ( et Draco )

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Contrairement à ce que vous croyez, en dehors des cours, chez elle, Hermione Jean Granger a un bordel pas possible!
Chaussettes sur le placard, cravates sur son bureau et chemisiers froissés.
Normal, avec toutes ses révisions qu'elle a ( vous la connaissez ).
Par contre, question hygiène, là, chapeau : cheveux brossés mais bouclés, vêtements propres mais des fois froissés...
Enfin voilà la face cachée de Mione.
Ce qu'elle garde toujours auprès d'elle, c'est sa broche Serdaigle qui avait appartenu à sa grand-mère décédée.
Sa grand-mère maternelle Natasha Dalix était la plus grande métamorphe de son époque.
Bien que sa mère n'ayant pas reçu les pouvoirs génétiques, se battait continuellement pour défendre sa cause.
Son père, lui, aidé sa femme de tout ce qu'il pouvait.
Hermione les trouvaient bien courageux, car être de simples moldus ne facilitait pas les choses.
La brunette était songeuse, elle pensait à Harry, Ron et Ginny.
Elle se disait que les rouquins menaient une vie facile et pésible... Mais qu'est-ce qu'elle racontait : ils n'avait rien à envier, au plus grand désarroi d'Hermione.
Les rouquins était 7, sans compter les parents.
Ils étaient, ce qu'on disait, des "traîtres à leur sang".
C'était une vielle rumeur lancé par les Sang-Pur trop prétentieux.
Ils disaient que si des Sang-Pur aidé des moldus, alors il étaient des traîtres à leur sang.
Hermione ne pouvait plus supporter ça, car ça lui arrivée à Poudlard.
Ce cancrelat de Draco Malfoy la traitée de Sang-de-Bourbe.
Cela l'avait tellement choqué, qu'elle avait décidé d'ignorer les Serpentards, TOUS!
Sa 3ème année allait bientôt être antamé, et elle n'avait toujours pas préparé ses affaires.
D'un geste las, elle leva sa baguette et murmura une formule.
Aussitôt, quelques vêtements par-ci par-là s'élevèrent et s'entassèrent dans sa valise, ainsi que quelques objets et affaires à elle.
Elle espérait de tout cœur que cette année serait tranquille.
Elle espérait, elle espérait...

Draco Malfoy, lui, se faisait engueuler par son père.
"Draco, je t'avais prévenu...
- Mais père...
- Il n'y a pas de "père" qui tiennent. Mon fils, je t'avais ordonné d'aller me chercher un verre de jus de citrouille.
- Mais, ce n'est pas à moi de m'en occuper !
- Alors où est Dobby à ton avis ?!"
Draco ouvrit sa bouche pour dire quelque chose, mais, la referma aussitôt : c'est vrai, ce St Potty avait libéré leur elfe de maison en lui offrant une chaussette pourrie. Grrr...
Il soupira et dit:
"Pfiou, d'accord ! ! !
Et sans ajouter un mot il alla chercher le jus de citrouille "sacré" de son père.

En revenant dans sa chambre, il claqua la porte et se jeta sur son lit.
Le blond hurla dans son coussin, de rage, de tristesse et de désespoir.
En effet, Draco n'avait pas une vie très facile : son père le martyrisé sans cesse, il n'était jamais fier de son fils même quand il s'agissait d'humilier Potter.
Jamais il n'avait eu un peu de pitié pour son fils, alors que celui-ci l'admirait.
Alors, deux voix intérieures le firent réfléchir : la 1ère lui dit de, peut être, devenir bon et gentil.
Il releva la tête et un sourire vint illuminer son visage, quand, tout à coup, il perdit son sourire et pleura dans son oreiller.
Car la 2ème voix intérieure qui lui avait parlé disait exactement le contraire.
Elle lui dit :
"Tu ne vas tout de même pas déshonorer ta lignée et devenir un Traitre à ton sang !
Il hurla de désespoir, déchiré par l'envie de devenir bon et diabolique.
Enchaîné à sa promesse faite à son père.
Seule sa mère le comprenait, et en parlant d'elle, la voilà qui apparait dans l'entrebâillement de la porte.
Elle esquissa un sourire et vint s'asseoir à ses côtés :
"Heu... Je sais, ton père est d'une étourderie lamentable et heu, heu...".
Elle baissa la tête, soupira et déclara :
"Ne t'en fais pas ça lui passera."
Narcissa Malfoy se pencha vers son fils et le pris dans ses bras.
C'est vrai : son mari était vraiment très prétentieux et méprisant.
Elle lui caressa les cheveux et lui murmura de sa jolie voix, une chanson que, depuis tous petit, il appréciait :
" Dort, dort petit ange.
Laisse toi bercer, par le son des vagues.
Rit pour, redonner la joie.
Je serai toujours làààààà…..…"
Et Draco s'endormit.

Plume légère [ Dramione ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant