Le mot raisin ne sonne pas bien, ne trouvez-vous pas ? Raisin. L'association de deux sonorités assez dures. Le ré. Quel mot forme-t-on avec cette syllabes. Resiliation. Émotion négative. Et frustrante. Ça laisse en nous un vague sentiment de vide et d'amertume. Et le ré ne va jamais avec un si. Note si douce. Le ré sonne dure. Le ré est réfractaire. Le ré ne s'adapte pas aux règles. Tiens. En parlant de règles. Elles sont nécessaires. Elles sont obligatoires mais elles sont contraignantes et souvent inégalitaire. Encore un mot en ré.
Et le zin. Je n ai rien à en tirer. Zin comme zinc. Quel métal très mental ! Je vous le dis ! Le zinc est dur et froid. Il laisse aussi une amertume certaine en nous. Le zin rend zinzin. Taré quoi. Vraiment ne vous fier pas au raisin.
N est ce pas etrange ? Le raisin permet de fabriquer du vin. Liqueur avec laquelle nous nous alcolisons. Pas forcément pour l'ivresse mais elle est tout de même présente. Cette même ivresse qui nous éloigne de toute forme de raisonnement logique nous poussant à agir sous l'influence de nos emotions. Pourtant le raisin n'est qu'a une lettre de la raison. La raison qui en eaux peu profondes paraît claire, nette, comme de l'eau de roche. On peut y voir miroiter nos rêves d avenir, nos ambitions futures.
Le raisin est de nature un fruit repoussant. Un fruit du vice. Regardez. Le dieu qui lui est associé, Dionysius, n'a pas un physique d'Appolon. Il est le reflet même de l'ivresse. De l'ivrogne. Des cheveux qui lui font défauts au sommet de son crâne, un visage rond d'un chérubin qui s'etrangle, les joues rouges dont la couleur fait concurance à son nez proéminent d'un magnifique pourpre ! Une couleur divine vraiment ! Mais cette ressemblance ne s'arrête pas là ! Notre grand Dionysius possède une bedaine certaine, un ventre si grand que l expression ne pas voir ses pieds s'applique à la perfection pour notre jeune homme ! Soustrez y son ascendance céleste et il serait parfait pour être un jeune récidiviste des alcooliques anonymes. Cette description ne suffit pas à elle seule à tenir cette vision plus que médiocre du raisin. Notre jeune dieu du vin est violent, fêtard, roublard, feneant, rencunier! Que de belles qualités qui l'affublent!!!!
Donc je le pense le raisin ne vaut pas la peine. Il est délaissé, mais bon que voulez vous. Il le mérite.
Ce discours n'a rien de choquant pour vous. Et bien pour moi si. Prenez ce discours remplacer le mot raisin par une petite fille délaissée ayant sombre dans la delincance. Allez-vous dire que c'est à cause de son prénom avec une sonorité trop dure qu'elle agit comme ça ? Que ce sont ses parents ? Plus choquant non ?
Il est vrai que mes propos sont assez crus. Mais je veux faire réfléchir. Car ma petite Raginee n'y est pour rien. Elle vit c'est tout. Elle sourit, elle est perdue mais elle est présente et c'est tout ce qui compte car la société favorisera toujours la survie d'un être humain à son bien être mental. On est traité comme du bétail. À la seule inverse qu'on veut pas nous tuer. Enfin pas de suite. Notre but ? Être conditionné dans une seul et unique issue. Survivre. Et mourir à un âge avancee. Pour que quelques chiffres puissent cacher la grande misère de ce monde.
Alors je le pense vivez. Courez. Faites fit des recommendations. Je préfères vivre intensément pour dépérir aussi vite que savourer une vie qui me paraîtra bien fade au final.
Longue absence qui est coutumière je penses. Mais cette fois je ne raconterais pas d'histoire. Cette fois j ai décidé de dire ma pensée sur cette société qui me contraint. Qui me tue à petit feu. Pourquoi ne pas laisser partir une personne si elle le veut ? Et bien réfléchissez y. Car celon moi c est de l égoïsme pur mais on est humain donc je le pardonne. Avec une petite suite plus joyeuse je l espère pour vous 😂😅.
Quinquinette
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Le recueil de la nature morte
Short StoryCe sont de courts chapitres ( donc ficelets) sur la nature morte, le style artistique. Pour ceux que cela puisse choquer, il y aura certains chapitres tournaient vers l'homosexualité. Si vous aimez les petits chapitres sans queue ni tête, lancez-vou...