Le recueil de la nature morte

Chapitre 6:La Fraise Et La Prune

Ce média vient du manga Yuri Citrus c'est un super Yuri ! Tout chou ! Tout sucre ! Et tout acide ! Tout citron quoi ! Breeef C sur c'est bonne parole que je vous laisses entrer ds ce chapitre empreint d un amour de cristallisation !

Une addiction reste une addiction. Qu'elle soit plus ou moins dangereuse.

Camille avait une strawberry addict. Elle mangeait strawberry. Elle vivait strawberry. Tous ce qu'elle faisait étaient dictés par son addiction. Elle faisait toujours référence à ce petit fruit tant apprécié par cette jeune fille.

Sa tenue vestimentaire elle l'a jugée strawberry and cute. En même temps avec sa petite silhouette fluette, elle n'avait pas trop de difficulté à se trouver des vêtements strawberry. Ses parents la surnommée d'ailleurs lill ' strawberry, pour son père et fraise sauvage par sa mère. En plus d'être une petite fille rouge de passion comme son fruit préféré, elle avait une joie de vivre intense ! On pouvait la reconnaître de loin ! Elle avait toujours des coiffures plus étranges et originales les unes que les autres.

" I wanna eat some strawberries!" Elle s'exclamait d'un coup.

Ses amis pouffaient et elle se vexait. Elle réagissait de façon très puérile en gonflant ses joues toute en faisant la moue.

Et à chaque fois son regard rencontrait celui de Prune. Et elle lui sourit de toutes ses dents. Et les moqueurs criaient à l'injustice.

Prune était calme. Elle était un peu la voix de la raison de cette jeune fille pétillante. Et aussi sa meilleure amie.

Ah Prune ! Qu'est-ce que Fraise l'aimait ! Ses longs cheveux d'ébène et ses yeux d'azur ! Sa peau laiteuse ! C'était une personne magnifique !

"-Prune ! Prune ! 'love you! s' exclamait brusquement Camille"

Et la jeune fille aux cheveux d'ombre rougissait.

"-Moi aussi p'tite fraise."

Et elles étaient heureuses.

"-Tu te rends compte qu'on est meilleure amies ??
-Oui je sais 'mille (a prononcer miye), répondait Prune"

Et elles souriaient. Et elles étaient les seules qui pouvaient les influencer. Elles étaient dépendantes l' une de l'autre.

Pourtant il y avait cette douleur lascinante au creux de son cœur qui fleurissait, venant teindre de cette couler tant apprécier chez le fruit, et salissait ses sentiments de bonheur. Camille souffrait et elle ne comprenait pas pourquoi son rythme cardiaque s'accelerait en présence de Prune.

Elles s'aimaient bien plus loin et de façon encore plus grande que de l'amitié. Ce besoin de se toucher, de s'effleurer en cachette. Cette affection atteignait l'attirance. Et pourtant... Et pourtant... Elles aimaient leur situation actuelle. Mais pourtant elles se manquaient. Elles s'aimaient. Elles en voulaient plus.

Et puis ce jour. Ah quel grand jour se fut ! Un baiser que rêver de plus !

Camille s'était jeté sur Prune comme à son habitude. Leurs lèvres sont effleurés comme un battement d'aile de papillon. Il était délicat, court, bref, mais a eu énormément de conséquences.

Elles se regardèrent gênées. Elles détournèrent chacune le regard.

Et ce manque de l'autre s'emplifia. Elles s'aimaient. Elles avaient peur. Elles étaient accros l'une de l'autre.

Une addiction restait une addiction. Elles ne pouvaient s'en détacher. Elles se détruisaient de cette appréhension qui les dévorait petit à petit. C'est tout elles étaient dépendantes à la drogue la plus dangereuse. L'amour guérit les moeurs mais empoisonne le coeur.