Pdv de Bree
Trois jours plus tôt
Je me débat tant bien que mal avec mon sac pour essayer de le mettre dans le fond de la cabine mais mon petit 1m60 ne me le permet tout simplement pas.
- Merde. Je commence à jurer au moment où celui-ci me glisse des mains et alors que je ramène une main contre mon visage pour le protéger, en attendant l'impact. Étrangement, celle-ci n'eut pas lieu.
Tout d'abord, j'ai cru que Dieu a attendu mes prières et qu'une force invisible à empêcher mon sac qui contient mon ordi de me fracasser la tête mais en écartant les doigts, je peux voir que deux grandes mains ont intercepté mon sac à ma place.
Je le vois ensuite le mettre au fond de la cabine comme j'ai voulu le faire et lorsque je me retourne prêt à le remercier, les mots se sont soudain perdus quelques parts entre mon cerveau et mes lèvres.
Merde. Ce mec est sûrement l'un des gars les plus beaux que je n'ai jamais vu. Il est grand, musclé mais pas trop. Je devine sa fine silhouette à travers son tee-shirt et son blouson. Et son visage est l'un des plus fascinants que ... Mais qu'est-ce que je raconte ?
J'essaie de me ressaisir et finalement je croise son regard. Merde. Ses yeux sont tellement verts, intenses. C'est la première fois que j'en vois de ce couleur là et bon sang, je crois que je suis en train de baver. Il est tout simplement le genre de personne qu'on voit généralement derrière l'écran d'une télévision.
Reprend-toi ma fille.
Je cligne des yeux me rendant compte de l'avoir fixé beaucoup plus longtemps que ne le permet la politesse et détourne donc la tête.
- Merci pour ton aide. Je marmonne en m'installant sur mon siège.
- J'aime aider les demoiselles en détresse. Il me sourit me faisant comprendre qu'il plaisante.
Mais aucun mot ne réussit à sortir de mes lèvres.
Essayant encore une fois de me contrôler, je me contente donc d'un hochement de tête poli et m'apprête à détourner la tête mais il choisi ce moment pour mettre son sac, cette fois, dans la cabine et je n'ai pu m'empêcher de le reluquer un peu plus. Entre autres : ses muscles abdominaux qui moulent incroyablement son tee-shirt noir et la bande de peau découvert, à cause de son geste, entre le bord de son tee-shirt et son jean.
Merde.
Avec toute ma volonté, je me tourne vers le siège encore vide à côté de moi et m'efforce à penser à autre chose comme l'identité du chanceux qui est arrivé avant moi et qui a réussi à avoir la dernière place à côté du hublot et tout ça mais le blond à côté de moi se racle la gorge pour avoir mon attention et je me tourne vivement vers lui.
- Je peux passer ? C'est ma place. Il explique alors que je reste figé dans un état d'hébétitude que même Aiden, un personnage tout droit sorti d'un de mes romans préférés, n'aurait pu m'en sortir.
Et il dû le remarquer car un demi-sourire s'est formé sur ses lèvres. Ce connard était en train de se foutre de moi !
Instantanément, je rougis et je l'aurai sûrement remis à sa place si je n'avais pas remarqué la fossette qui a creusé sa joue, le donnant cette fois-ci un côté adorable et sexy.
Et merde. J'étais foutu. J'ai toujours eu un faible pour les fossettes.
Je cligne encore une fois des yeux et me pousse finalement pour le laisser passer et rejoindre sa place.
Quelques minutes plus tard, une des hôtesses de l'air indique les différents consignes de sécurité. Et je m'emmitoufle dans ma couverture et ferme ma ceinture.
Lorsque l'avion commence à décoller, je ne peux m'empêcher de me crisper sur mon siège en serrant fortement mon accoudoir.
Je déteste les moment de décollage et d'atterrissage. Ça me donne des bourdonnements terrible dans les oreilles et me fait vomir ou me donne des nausées, selon les jours.
Heureusement, pour cette fois, ce ne fut que les nausées. Et je n'ai pas eu à me ridiculiser encore plus en vomissant devant mon incroyable voisin.
Ce dernier a d'ailleurs tendu les mains vers moi, en remarquant que je n'ai pas l'air bien, mais il stoppe finalement son geste et repose mollement son bras sur sa cuisse, se rendant compte qu'il ne pouvait rien y faire, étant donné qu'on ne se connait pas.
En tout cas, c'est l'explication que je décide de me donner.
Et lorsque l'avion a commencé à se stabiliser à un certain hauteur et que l'hôtesse l'a autorisé, je commence à me détendre et sors mon phone en prenant soin de vérifier que je l'ai bien mis en mode avion.
Hors de question de causer un crash.
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Love Is Everywhere
Romance- Je crois que je t'aime. Je cligne des yeux et attend ... un, deux, trois minutes passent mais le "c'est bon, c'était une blague" n'arrive toujours pas. - T'es sûr que tu vas bien ? Tu t'es cogné la tête au toilette c'est ça ? Je m'inquiète donc...