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👉 -- L'an 2030 --

Dans un silence absolu, une obscurité totale, elle sentait les rats la marcher sur les pieds et les cafards la monter dessus. Elle serait les dents pour ne pas attirer la colère des gardes qui la battront à nouveau. Elle essayait de s'envoler, de s'accrocher à une image, à une personne ou même à l'une des plus belles choses qui lui soit arrivé avant ce malheureux incident. Mais, ces bêtes ne la laissaient pas en paix. Elle devait commencer à s'y faire car elle savait qu'elle était condamnée.

- Il faut que je m'habitue à ces bêtes, en faisant d'eux mes meilleurs amis ; que je supporte ces odeurs désagréables comme mon parfum quotidien ; que j'accepte de vivre dans ce cachot qui me sert de chambre, de salon et en même temps de toilette. Et là oui, là, je vivrai mieux. Mais comment ? Comment pourrai-je m'y habituer ? c'est dur. Très dur. Mourir aurait été mieux. Soudain, une image lui traversait l'esprit. Des poings en l'air qui se débarrassait de menottes au près la quelle il était écris: "liberté!" Une délicate fraîcheur  s'empara de tout son corps en la débarrassant des mauvaises ondes qui l'entourait et la fit frissonner en laissant place à une atmosphère enthousiaste.

''je sortirai de ce cachot. Que ça soit en faisant appel ou en m'évadant. Je laisse John et Fatima faire le premier pas. Et le reste se fera de lui-même''. Pensait-elle à haute voix.

Oui, avant d'effectuer cet acte ignoble, elle avait pris des précautions. Elle n'espère pas forcement sortir de ce trou. Mais son nom, lui sera blanchit par la communauté elle-même et par le monde entier. Elle se rattachait à ce minime espoir qu'il lui restait. Cette lumière qu'elle attend depuis sa sombre cellule.

Le bruit de trousseaux de clés qui se piquetaient depuis la hanche d'une garde la fit sursauter. « Est-ce vers ma cellule qu'elle se dirige ? », se demandait-elle en bondissant sur la porte comme un chien affamé. Elle regardait à travers les grilles de la porte.

- Recule, assassin ! raisonna une voix rock au tour d'elle.

Elle s'en éloigna pendant que la garde lui ouvrait la porte de la cellule.

- Mains à l'air et mets-toi contre le mur !

Lucie s'exécuta automatiquement.

La garde s'empara des mains de Lucie, retira les menottes de sa taille, et les lui enfila une à une avant de la traîner hors de sa cellule.

- Mais, où m'amenez-vous ? demanda Lucie, intriguée.

- Ferme là et avance ! tu le sauras de suite. Répliqua vulgairement la garde.

- Mais j'ai le droit de savoir où vous m'amenez ! s'exclama Lucie dans sa course forcée par la garde.

- Mais c'est fou comme tu peux être sotte ou hystérique. De quel droit me parles-tu? Je te rappelle que tu as perdu tout droit le jour où t'as franchi les portes de cette prison ; autrement dit, le jour où décidé de tuer froidement ta marâtre.

- Je connais mes droits. Et vous n'avez ni le droit de nous juger ni celui de nous maltraiter de la sorte. J'en ferai part à mon avocat.

- Haaa....😂😂 la garde se mit à rire de toutes ses dents un bref instant avant de resserrer sa mine😠. Étais tu comédienne avant de te lancer dans le meurtre ou quoi? écoute-moi très bien petite effrontée, tu peux aller te plaindre où tu veux, moi je m'en bas les mamelles. Ici, c'est moi qui fait la loi. Et tu ferais mieux de t'y faire dès maintenant car t'en as pour toute la vie.

Arrivé devant une porte noire, elle la saisi d'une main ferme, la tira contre elle et lui murmura à l'oreille : " je ne sais toujours pas comment t'as fait pour avoir de la visite aussi tôt, mais gare à toi de balancer quoi que ce soit sur moi, je te ferai vivre l'enfer sur terre". Elle l'ouvrit la porte et la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle s'éloigne.

- John 😍!

- 🧑: Comment vas-tu ma grande ?

- Bien, disons que je m'y fais.

- Es-tu en sécurité ? parce que je vois la garde qui te dévore pratiquement des yeux.

- Oui, je le suis. Ne prête pas attention à elle. Parlons plutôt de l'essentiel. Où en es-tu avec mon "bébé" ?

- Il a vu le jour et je l'ai envoyé te rendre visite.

- Non, ce n'est pas le moment. il est temps de mettre Fatima dans le bain. Donne-le-lui, et fais-lui part de mes instructions.

- Es-tu sure qu'on peut lui faire confiance ?

- Oui. Très sure. C'est la seule personne qui pourra s'occuper de lui donner vie sur les réseaux sociaux. Toi, occupe-toi de déclarer sa naissance au près des médias et des sages.

- Ok, d'accord. Mais qu'est-ce qui t'as pris de commettre ce crime😏 ?

- Je t'avais dit que ce que je m'apprêtais à faire était mal et de ne pas me juger, tu t'en souviens 😓?

- Oui, mais le plan était de mettre le ''bébé' 'au monde. Pas de décapiter cette...👿 qui n'en vaut pas la peine toi aussi. En parlant de çà, que Satan l'accueil dans son temple 🔥comme son fidèle disciple. Levait-il les mains vers le ciel 🤲pour faire exaucer ses vœux.

- Mais arrête John !

- Quoi 🤷‍♂️? Tu l'as tué et tu veux m'interdire de la maudire ? c'est l'hôpital qui se fou de la charité alors.

- Ce n'est vraiment pas drôle là. Putain🤦‍♀️, ça ne se voit pas que je suis condamnée à perpétuité dans ce trou à rats?

- Humm...ma belle. C'était pour rire😐, te faire sourire et te faire oublier cet endroit l'espace de quelques secondes. Si non, ça ne servirai à rien de te rendre la vie plus pénible car t'as agi et il va falloir assumer les conséquences.

- Oui, çà, je le sais. Tu n'as pas besoin de me le rappeler. Disait-elle en boudant😒.

👮‍♀️: Il est temps, se prononçait la garde toute impatiente derrière Lucie.

Lucie se jeta dans les bras de John et lâcha à son oreille :

- Prend soin de mon bébé !

- Prend soin de toi ! répliquait John avant de la baiser sur les lèvres😘.

👮‍♀️: Ehoo...vous êtes sourds ou quoi ? Je dis qu'il est temps.

Elle tira Lucie des bras de John et la menotta avant de la conduire dans sa cellule.

DÉLUGE DE MAUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant