Un accident. C'est bien un accident, chose assez négative d'habitude, qui a provoquer tout ça.
Vous vous demandez sûrement de quoi je parle alors je vais vous faire un court résumer. Je m'appelle Sandrine et sans cet accident, je ne serai pas si he...
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PDV Oli
- Tu habites loin d’ici ? Demandais-je en m’asseyant sur le lit.
- Un peu, mon appartement est à l’autre bout de Stras’. D’ailleurs je vais galérer à venir voir Sarah mais bon, j’ai pas vraiment le choix.
- T’as pas le permis ?
- Nan et même si je l’avais, j’ai pas de voiture puisque celle de Sarah est partie à la casse.
- Mais du coup tu vas faire comment pour voir Sarah ?
- T’en pose des questions, dit-elle en riant.
Je ri à mon tour et elle s’assoit à côté de moi sur le lit.
- Je sais pas comment je ferai pour venir la voir, reprit-elle, le tram est en travaux pour encore quelques temps donc ça va être pas mal galère.
- Et moi, tu comptes me voir quand ?
- Si tu restes ici : quand tu veux. Par contre si tu repars chez toi ça sera plus compliqué.
- J’ai parlé un peu avec mon frère et comme il sort de l’hôpital demain, on avait prévu de rentrer après-demain pour être sûr que tout va bien avant de rentrer.
- Si tu veux tu pourrais venir chez moi avec ton frère, ça vous éviterait de payer deux chambres d’hôtel.
- Je veux pas déranger, dis-je, on peut payer l’hôtel c’est pas si chère que ça.
- Je t’ai assez dérangé moi alors s’il te plait accepte. En plus c’est confortable chez moi et si tu veux qu’on se voie avant que tu partes ça serai plus simple.
- J’accepte mais mon frère je sais pas, faudra lui demander.
Elle me sourit tel une enfant, heureuse d’avoir ce qu’elle voulait.
- Par contre, je dois passer à la banque pour avoir de quoi payer un taxi.
- Je paye le taxi, dis-moi juste quand tu veux rentrer chez toi et je te paye le taxi.
- Je refuse ! C’est moi qui vais payer pour une fois, dit-elle en riant.
Je lui lance un regard défiant et elle se met à rire. Qu’est ce que j’aime son rire bordel.
- On dirait un gamin quand tu souris comme ça.
- Je suis un gamin, t’étais pas au courant ?
- Maintenant je le suis, dit-elle en riant.
Nous nous sourions et un petit silence s’installe. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens bien avec elle, incroyablement bien.
D’ailleurs ça me fait penser que je n’ai toujours pas son numéro.
- Je peux te demander un truc ?
- Oui ? répond-elle.
- Y’a moyen que j’ai ton numéro ? Parcque j’aimerais bien rester en contact quand je serai rentré à Toulouse.
- Passe-moi ton téléphone je vais te le noter.
Je sors mon téléphone de ma poche, le déverrouille et lui tends.
