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Nous nous fîmes un petit câlin, mêlant rires et larmes 😪😍. Mes amies allaient tellement me manquer, elles qui avaient toujours été là pour moi.

Le matin du départ, nous avons chargé toutes nos affaires dans la voiture. Après avoir dit au revoir à tout le monde, nous nous sommes mises en route. Quelques minutes plus tard, nous étions arrivées. Ma tante Djalikatou nous souhaita la bienvenue et nous nous installâmes. La maison était immense et magnifique. On m’a montré ma chambre, où je me suis bien installée. Tout allait parfaitement bien.

Un an plus tard, j’étais en 10ème année, préparant mon brevet. Mon père et moi ne nous voyions presque jamais et parlions rarement. C’était comme s’il ne voulait rien savoir de moi, mais cela ne m’affectait plus. Ma grand-mère, elle, m’aimait plus que tout, et je l’adorais en retour. Elle était tout pour moi.

Ma tante Djalikatou avait deux enfants : ma petite sœur Fatoumata et mon petit frère Alpha. Mes amies, Binta et Salimatou, et moi, nous nous voyions souvent. Mon grand-père venait nous rendre visite régulièrement avec sa femme, tata Hassanatou. En fait, mon grand-père avait deux femmes : ma grand-mère et sa coépouse. Ma grand-mère avait cinq enfants : deux filles et trois garçons. La première était ma mère, et la deuxième, ma tante Assi. Parmi les garçons, l’un était en France, mon oncle Ousmane, mari de ma tante Djalikatou, l’autre en Amérique, oncle Souleymane, et le dernier, en Guinée, oncle Ibrahim.

Quant à tata Hassanatou, elle avait quatre enfants : deux filles et deux garçons. Les filles étaient mariées : tata Oumou Korka, dont le mari était très riche et souvent en voyage, et tata Marly, mariée à son cousin, un homme influent, vivant au Maroc. Les deux fils, l’un en Belgique, oncle Mamadou Oury, et l’autre en Australie, étaient également prospères.

Aujourd’hui, je suis allée rendre visite à une nouvelle amie, Fatou. Une fille de teint noir, belle et bien formée. En arrivant, je lançai :

« Y’a quelqu’un ? »

« Oui, vas-y, entre, » répondit la maman de Fatou, tata Bintou.

« Bonsoir, tata, » dis-je en entrant.

« Comment vas-tu, ma fille ? » demanda-t-elle.

« Ça va, merci. Fatou est là ? »

« Oui, elle est dans sa chambre. »

Je montai dans la chambre de Fatou, la trouvant en train de regarder des vidéos musicales.

« Oh, la fille là, donc t’as rien à faire aujourd’hui ? » plaisantai-je.

« Mdr, ouais, bref, t’étais chez toi, hein, » répondit-elle.

J’attrapai son téléphone pour écouter quelques musiques.

« Oh, c’est qui ce chanteur ? » demandai-je, intriguée.

« Mdr, me dis pas que tu le connais pas ? » s’étonna Fatou.

« Je le connais pas, non. »

« C’est Dadju, une star, un chanteur français. »

« Ohhh, il chante tellement bien, waouh, sa voix, » m’émerveillai-je.

La chanson « Au rang des reines » jouait, et je l’aimais tellement que je l’écoutai deux, trois fois de suite.

« Hey Maria, change ça maintenant, ouff, » se plaignit Fatou.

« Wahou Fatou, j’adore cette star, tchié, regarde sa manière de chanter, wahouuu ! »

Fatou éclata de rire : « C’est ta première fois de le voir et tu l’aimes déjà. Toi qui critiques tous les chanteurs, aujourd’hui, tu me dis que t’aimes Dadju. Incroyable ! Mais Dadju est aimé par beaucoup de gens, surtout les filles. »

« Ah, je vois, mais moi, je l’aime naturellement, comme un frère. Si seulement il pouvait être mon frère. »

Fatou ria encore plus : « Maria, t’es folle. Dadju, ton frère ? Un chanteur français en France, et toi, en Guinée. Mais bon, rêver, c’est pas interdit. »

Je pris mon téléphone : « Bref, envoie-moi toutes les musiques de Dadju que t’as. »

« Tout ? » demanda-t-elle en souriant.

« Oui, tout ! »

Elle me les envoya, et ce jour-là, je ressentis quelque chose de nouveau. J’étais pensive, réfléchissant à cette star, Dadju. Je l’aimais comme un frère, et je savais que j’étais peut-être folle, mais peu importait. Je regardai ses photos, absorbée.

« Pourquoi tu regardes ses photos comme ça ? C’est qu’une star, un chanteur, panique pas, » plaisanta Fatou.

« Fatou, je le retrouverai un jour, oui, un jour, » répondis-je avec détermination.

« Lol, là t’es vraiment folle. Lui, à Paris, et toi ici. Mais bon, rêver, c’est pas interdit. Allons manger. »

« D’accord, » acquiesçai-je.

Après avoir mangé, je rentrai chez moi. En arrivant, je trouvai ma grand-mère, que j’appelais maman, assise.

« Maman, pourquoi t’es assise toute seule ici ? »

« Rien, tu reviens d’où ? »

« J’étais chez Fatou. T’as mangé ? »

« Oui, mais je vais me coucher, j’ai sommeil. »

« Aussi tôt ? »

« Non, il est 21h30 et j’ai cours demain. »

« Ah, ok, dors bien, ma chérie. »

Je me couchai, mais n’arrivai pas à dormir. Je pris mon téléphone et commençai à faire des recherches sur Dadju. J’appris qu’il était un chanteur français d’origine congolaise, né le 2 mai 1991 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Son nom complet était Dadju Djuna Nsungula. Je savais que beaucoup connaissaient déjà ces informations, mais pour moi, c’était nouveau et fascinant. Mon rêve le plus fou était de le retrouver. J’avais deux objectifs : réussir dans mes études et retrouver Dadju. Cela ne serait pas facile, mais j’y arriverai inchallah.

À suivre...

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Maria 224😍😘😘🇬🇳🇬🇳

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Certains rêves nous ramène à la réalité (Mn frère )/DadjuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant