Certains rêves nous ramène à la réalité (Mn frère )/Dadju

Direction France (Paris)

           Tout d'abord demain c'est l'anniversaire d'une personne très très spéciale pour moi une grande personnalité le prince dadj dadju donc j'anticipe m.f dadju j'te souhaite un joyeux anniversaire tout le bonheur qui puisse exister sur terre j'te souhaite le meilleur dans ta vie et surtout une très très très longue vie mon grand j'espère que l'année à venir sera pour toi le meilleur de toute ta vie sache que tu compte beaucoup pour ta s 💖💖💖😘..

Ma mère et ma tante Djalika nous raccompagnent. Les deux dames me disent, chaleureuses :
— Maria, prends soin de toi.
— Oui, oui, merci, leur réponds-je, presque distraite.

Ils partent, et je les observe s’éloigner. Mais tout à coup, des voix parviennent à mes oreilles, venant de l’extérieur. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre. Oh, wahouuu ! C’est mes cousins, mes cousines, mes tantes et mes oncles. Wahouuu, ils sont nombreux ! Mais on se connaît tous !

— Wahouuu, ma famille !
— Maria, notre Maria !

Ils se jettent tous dans mes bras, me couvrant de baisers et de sourires. Je prends le temps de saluer chacun de mes oncles et tantes, mon cœur débordant de bonheur.

— Oncle Alimou, dit-il en souriant, Maria, on va tous t’accompagner à l’aéroport.
— Wahou, super, merci d’être là pour moi aujourd’hui !
— Cousin Oumar, avec un regard sérieux, me demande, Tu sais que tu comptes beaucoup pour nous, Maria. Ton vol c’est à quelle heure ?
— À 00h.
— Super cool ! répondent-ils tous ensemble, ravis.

— Tante Asma, avec un air décidé, prend la parole. Ok, cool, il est 22h, va te préparer, on va bouger tôt pour que 00h nous trouve là-bas.
— D’accord, réponds-je en souriant.

Ma cousine Rama se tourne vers Aïcha, l’air taquin.
— Héé, Aïcha, depuis quand t’es là ?

La salle se remplit de rires et de taquineries alors que je me prépare à partir, entourée de cette famille pleine de vie et d’amour.

Aïcha sourit, amusée.
— Depuis quelques temps, dit-elle en haussant les épaules.

— Ohhh, Aïcha, et ta maman ? demande Oncle Alimou, son regard bienveillant sur elle.
— Elle va bien, mon oncle, répond Aïcha.

Ma mère intervient alors, la voix douce mais ferme.
— Venez, on va manger d'abord, après on se prépare.

Nous nous installons tous ensemble autour de la table. Wahou, ça faisait tellement longtemps qu’on n’avait pas été réunis comme ça en famille. Le bruit des assiettes, les éclats de rire, les discussions animées, tout cela me réchauffe le cœur. Quand nous avons fini de manger, nous nous levons, et je vais me changer avec Aïcha et Idya.

— Idya, merci pour tout, depuis hier tu es à mes côtés. Merci, ma meilleure, lui dis-je, émue.
— Ohh, baby, je t’en prie, t’es plus qu’une amie pour moi, t’es comme une sœur.

Nous finissons de nous changer, prêtes pour le départ. Mazid arrive alors, l’air pressé.
— Maria, je peux ?
— Oui, vas-y, frérot, entre.

Il se dirige vers mes valises.
— Ils sont où tes valises ?
— Ici, lui réponds-je.
— Seulement celles-là ?
— Oui, oui, je confirme.

Ma mère et ma tante entrent alors dans la pièce, habillées de façon élégante.
— Vous avez fini ?
— Wahou, maman, et ma tante, vous êtes super bien habillées !
— Merci, mais wahou, qu’est-ce que t’es belle aussi !

Je souris, toute fière de l’admiration de ma famille.
— Merci, merci, leur réponds-je, en me sentant tout à coup encore plus belle.
— Bref, allons-y, dit ma mère en me prenant par le bras.

Nous sortons tous ensemble, et Mazid met les valises dans la voiture. Tout le monde monte d’un coup, mais je m’arrête soudain, mes yeux fixant la maison. En quelques secondes, une vague de tristesse m’envahit. Dans cinq minutes, j’ai les larmes aux yeux.

— Héé, Maria, arrête, pleure pas, tu reviendras un jour ici, c’est chez toi. Aujourd’hui, t’es trop belle, arrête de pleurer, dit Tante Assiatou, en me tendant les bras.
— C’est vrai, Maria, viens, ajoute Tante Asma, d’un ton apaisant.

Je monte dans la voiture, mes petits frères et sœurs me prennent dans leurs bras. Le voyage commence. Arrivés à l’aéroport, il est déjà 23h49. Nous prenons des photos, nous faisons des câlins, nous pleurons. C’est un tourbillon d’émotions.

— Maria, sache que ton frère t’aime beaucoup, me dit Mazid, son regard sincère.
— Moi de plus, merci pour tout, Mazid. Merci, lui réponds-je, émue par ses mots.

Tante Djalika s’approche de moi, une lueur de tendresse dans les yeux.
— Ma Maria, tu resteras toujours dans mes pensées.
— Ce n’est pas comme si je partais pour mourir, ma tante, lui dis-je en souriant.
— Mdrrr, viens là, me répond-elle en m’ouvrant ses bras.

Nous nous faisons un petit câlin, et c’est le moment des adieux. Mes cousins, cousines, oncles, tantes, Mazid, ma mère, et mes meilleures amies, Aïcha et Idya, sont là. Idya et moi, on se fait un long câlin, on pleure toutes les deux, c’est tellement dur de se dire au revoir.

Quelques minutes plus tard, l’avion décolle. À vrai dire, j’ai un peu peur. C’est ma première fois. Mais je sais que ce voyage est un nouveau chapitre dans ma vie, même si ça me serre le cœur de quitter tout le monde.

À suivre…

                      Mariadadj 224🇬🇳❤️❤️