La fin de Lord Voldemort (FINI)

Chapitre 1 : Le choc

Le temps avait passé, beaucoup de choses s'étaient passées depuis son départ de Grande-Bretagne. Beaucoup de personnes étaient mortes juste avant qu'ils ne partent, et cela s'était aggravé encore plus après son départ, comme un lâche, il avait fui...

Voilà maintenant cinq ans qu'il était marié avec Ginny, la seule qui l'avait suivi, qui le comprenait. Elle était venue sans poser de question, de son plein gré. Harry avait failli mourir, et après cela tout le monde l'avait critiqué, incendié, malmené, cassé la figure, et après une ultime tentative il n'avait pas pu vaincre Voldemort, alors qu'il était inconscient aux côtés de Harry, amputé de chaque jambe et bras... Les sorciers l'avaient banni de leur monde, sauf certains. Mais depuis la mort d'Albus Dumbledore, même le nouveau Ministre de la Magie ne voulait plus entendre parler de lui.

Mais aujourd'hui, bien des choses avaient changé, Voldemort avait détruit Poudlard, tuant tout le monde, seule Minerva McGonagall et Hagrid, absents du château au moment de l'attaque, furent sauvés ainsi que les professeurs ayant prit leur retraite (Chourave, Flitwick). Plus de 1000 élèves et une trentaine de professeurs étaient morts ce jour-là.

Harry avait survécu avec quelques Aurors à cette attaque, puis d'autres étaient survenus, jusqu'à cette dernière, où le Ministre l'avait banni du monde sorcier, à l'indignation totale de ses anciens condisciples de Poudlard et des Weasley, mais en guise de réponse à cette opposition, ils furent tous envoyé à Azkaban.

Durant une année complète, Hermione, Ginny et Harry avaient cherché un moyen de les faire sortir de là... Et ils avaient réussi. A présent, les Weasley vivaient aux quatre coins du monde. Le plus dur fut pour Arthur et Molly de s'habituer à vivre comme des Moldus et à ne plus utiliser la magie. Avant de partir, Harry fut autorisé à retirer le contenu de son coffre de Gringotts, ce fut la seule chose qu'il put emporter...

Harry et Ginny vivaient tout les deux en France, dans une toute petite ville à côté de Nice, personne ne savait où ils habitaient. Harry était employé sur une plate forme téléphonique et vendait des forfaits téléphone, tandis que Ginny, avait repris un travail voilà un an, en tant que secrétaire de direction dans une grosse entreprise française.

Harry et Ginny étaient mariés depuis maintenant cinq ans. Ils avaient deux adorables petits enfants, Amélie (quatre ans) et Arthur (deux ans). Ils habitaient une villa à vingt mètres de la plage, une grande piscine dans le jardin, un jardin de plus de cinq mille mètres de terrain et une maison avec six chambres, trois salles de bains, deux salons (un d'hiver et un d'été), une cuisine et une salle à manger qui pouvait recevoir jusqu'à cinquante convives... Mais jamais plus de quinze personnes n'avaient mangé à la table de Harry et Ginny.

Harry avait maintenant trente ans et Ginny vingt-neuf ans, et en ce quatorze juillet, alors qu'ils se relaxaient au bord de la piscine et que les enfants s'amusaient dans une cabane leur étant réservée, une voiture se gara devant la maison, sans qu'ils l'entendent.

Une jeune femme aux cheveux très longs en broussaille pénétra dans l'entrée et sonna à la porte. Personne ne répondit, pourtant des voitures et des cris d'enfants se faisaient entendre. La jeune femme contourna la maison et trouva un passage pour accéder au jardin. Elle s'approcha.

- Bonjour, lança-t-elle

Harry et Ginny se retrouvèrent et cette dernière se leva d'un bond et alla se jeter dans les bras d'Hermione.

- HERMIONE ! cria-t-elle. Que fais-tu ici ?

- Il fallait que je vous le dise de vive voix, dit-elle en larmes, et pas au téléphone.

Harry se leva

- Que se passe-t-il, Mione ? demanda-t-il surpris.

- C'est Charlie, dit-elle. Malefoy junior l'a retrouvé est l'a tué ainsi que toute sa famille. Un vrai carnage... C'est Molly qui à découvert la scène.

Ginny éclata en sanglots et Harry en eut le souffle coupé.

- Mais comment Malefoy a-t-il fait ? demanda Harry difficilement.

- On ne sait pas, répondit Hermione, Pourtant aucune source magique n'avait était détectée à New-York. Minerva n'a pas compris non plus. Arthur et Molly sont effondrés. Ils aimeraient que vous veniez au plus vite. Ron et les enfants sont prêt à partir aussi. Il y à un vol ce soir pour New-York, nous le prenons, il reste des places. Vous pourriez vous joindre à nous, Bill et Fleur arrivent à Paris dans une heure, Ron va les chercher à l'aéroport. Dans trois heures, je dois reprendre le vol pour rentrer sur Paris.

- Nous venons, dit Harry, Molly et Arthur ont toujours été là pour nous soutenir dans les moments durs, alors il faut que nous y allions. Donne-nous une heure qu'on prévienne nos employeurs.

- Normal, dit Hermione, je vais en profiter pour voir mon neveu et ma filleule.

- Pas de problème, dit Harry, mes chéris, regardez qui est là ?

Deux petites bouilles sortirent d'une petite maison pour enfant du fond du jardin.

- Tata Mione, crièrent les enfants en courant vers elle.

Hermione les attrapa, les prit dans ses bras et les serra fort contre elle.

- Je vous laisse, dit Harry, je vais téléphoner et préparer nos valises.

- Merci mon cœur, dit Ginny en l'embrassant.

Harry rentra dans la maison, tandis que Ginny et Hermione (toujours avec les enfants dans les bras) allèrent s'asseoir autour du salon de jardin sur la terrasse.

- Et toi comment vas-tu ? demanda Ginny en prenant Arthur sur ses genoux.

- Ben comme d'habitude, répondit Hermione en faisant un câlin à sa filleule, la librairie marche toujours aussi bien. Ron, lui, est toujours directeur du service financier, et les enfants, ben, ils poussent, Fabrice entre l'année prochaine en grande section et Gaëlle en petite section !

- C'est dingue comme ça pousse ! s'exclama Ginny.

- Comme tu le dis...

Une heure plus tard, tout le monde prit place dans la voiture de location d'Hermione, Harry prit le volant et roula en direction de l'aéroport de Nice.

Trois heures plus tard, ils atterrissaient à Paris et allèrent directement chez Ron et Hermione où ils retrouvèrent Bill et Fleur.

Ils s'embrassèrent, ils pleurèrent puis, à trois voitures, ils allèrent à l'aéroport pour partir pour New-York.