Ne vaut-il mieux pas
Que nous finissions par succomber
Tandis que le reste
Nous abandonne, sans pitié ?
La blancheur de la neige,
Immortelle et glaciale,
Les plantes - et leurs arpèges -
Qui ouvrent leurs pétales.
Les vagues se déchaînant,
Exprimant leur fureur,
Et le tonnerre hurlant
Pour infliger la peur.
La nuit noire, tranquille.
Ces splendides ténèbres
Détiennent une fragile
Lueur pâle et funèbre.
Ne vaut-il mieux pas
Que le monde nous fasse succomber
Dès lors que le reste
Nous fait comprendre que nous avons changé... ?
VOUS LISEZ
Poèmes
PuisiHaïkus, acrostiches, poèmes en prose... J'en écris de temps en temps, quand ça me vient (même en cours). Mes idées sont un peu comme les remous et les vagues de la mer.
