Installée sur mon doux fauteuil pieds croisés sur la table basse en face de moi, je savoure mon chocolat chaud devant ma vieille émission.Une vibration me sort de cet univers apaisant pour me remettre à la réalité. Un numéro inconnu est affiché, malgré l'hésitation mise en place je réponds à cet appel mystérieux.
- Allo ?
- Bonjour Mlle Miller. Votre stage dans notre entreprise a été confirmé, vous commencerez mardi comme vous l'avez proposé, vous serez accompagnée de M. Becker. Les horaires prescrites dans votre lettre sont acceptées.
Une alarme sonne dans ma tête, je n'arrivais pas à croire qu'après un mois d'attente j'ai enfin une réponse téléphonique, je perdais espoir.
- Merci, soufflais-je J'en suis reconnaissante, je serai là sans faute.
-Bien. Continuait la voix grave pour toutes informations n'hésitez pas à examiner les fichiers envoyés.
- O-oui, bonne journée. Arrivais-je à répliquer avant de me faire raccrocher au nez.
D'abord, c'est une danse de la joie qui s'élance tout le long de mon corps, mon deuxième réflexe est d'envoyer un message à Mathias afin de lui annoncer la nouvelle.
Je reprends mon téléphone et lui donne RDV au Starbuck dans 30 minutes.
J'attrape ma brosse posée sur la table à manger et coiffe ma chevelure bleutée qui borde le long de mon dos.
Pour finir, j'enfile mes Vans, attrape ma veste en jean et mes clés pour me précipiter dehors.
Je marche et passe devant mon école d'art, c'est ma deuxième année. La majorité avait trouvé son stage, et mon espoir s'affaiblissait.
Depuis ma tendre enfance, je trouve l'art d'une beauté inconditionnelle.
Premièrement, la peinture, la littérature, la poésie et la photographie ont été mes passions du collège au lycée.
À l'heure actuelle, j'étudie les beaux-arts, elles permettent de laisser mon imagination s'étaler sur la grandeur de la toile vierge. J'aime me transporter dans une autre vie, mon esprit choisit un thème et le submerge sur la blancheur de la toile. J'ai l'impression de pouvoir contrôler le temps, changer le futur.
Mes peintures ne sont pas définis, c'est-à-dire je peins souvent les graines d'histoires qui m'appartiennent pour les immortaliser. Ou bien, certaines fois, ce sont des personnages ou même des figures abstraites que je réalise. Je laisse ma conscience choisir.
Finalement arrivée au Starbuck, je vois Matt devant une bonne glace pianotant son téléphone.
Son côté coréen est très beau, de plus on ne passe pas inaperçu entre mes cheveux bleus nuits et les siens oranges fluos. On a pu recevoir de drôles de remarques déplacées dans la rue, mais franchement ça n'atteint aucun de nous.
Je m'approche silencieusement de son beau visage et lui crie dans l'oreille.
Quelle maturité.
Il sursaute faiblement et voyant que c'était nullement moi il roule des yeux ayant l'air agacé de mon attitude enfantine.
- Boude pas mon petit miel pops au chocolat, tu resteras viril à mes yeux. Rigolais-je.
- Ferme là la moche, pourquoi tu m'as fait venir ?
- Pour passer du bon temps avec mon meilleur ami. Dis-je innocente.
- Crache le morceau. Ajoute t-il sans me laisser finir.
- Ok ! J'ai eu mon stage ! Enfin ! Et je vais prendre une banana slip !
- On dit banana Split...souffle t-il.
- C'est pareil ! Essaye-je de me rattraper.
- Bah non. Maintenant, je pense à une banane qui porte un slip, je peux t'assurer que c'est tout sauf sexy !
L'asiate et moi rigolons de plus belle, on commande une banana "slip" et je lui raconte quelques anecdotes comme le fait que j'ai finis ma série les larmes aux yeux...oui pour une série.
- L'actrice principale te ressemble tu ne trouves pas ?
- Moi ? Questionnais-je Elle est mille fois plus belle ! Elle est intelligente, forte et son regard ! Wow !
- T'es belle aussi je te rappelle même si tu ne dépasses pas ma beauté.
Il avait dit cette phrase le plus sérieusement du monde au point qu'il mérita une tape au tibia.
C'est vrai que Mathias savait soigner son apparence. Il était toujours dans le fils d'actualité. Aujourd'hui il portait un pantalon sable décontracté avec son t-shirt kaki accompagné de ses vans noirs, tous s'accorder bien de mon point de vue, même avec ses cheveux orangés.
- Angelina ?
- Oui ? S'il m'appelle par mon prénom c'est que ça doit être grave.
J'ai stressé pendant quelques secondes avant qu'il ne choisisse de répondre.
- le gars au percing au nez tu lui parles encore ? Se rapproche t-il
- Hiram ? Non.
- Non ? M'interroge t-il avec un air qui demande plus d'informations.
- Laisse tomber, il n'est beau que du physique.
- Juste beau ? Il est carrément bandant ! Limite je pourrais te dire qu'il est beaucoup plus beau que moi !
On passe toute notre après-midi au Starbuck à papoter de tous et rien, mais je me décide de me séparer de lui car le soleil commençait à se coucher.
- Au revoir mon chaton à la noix de coco !
- Ciao mon dromadaire au goût amer !
On rigole et quelques regards se font sentir. Matt décide de les calmer :
- Vous avez quoi à me dévisager ? Vous voulez je décoince votre balais du cul ?
Un rire sort de ma bouche accidentellement et je repars direction la maison.
Prenant mes pieds comme moyen de transport j'arrive chez moi aux alentours de 20h.
Je défais négligemment mes lacets et va dans la cuisine.
Une douleur soudaine aux muscles me déchire des gémissements, ensuite des pleurs, la douleur continue et je me précipite non sans mal sur mon canapé. Je n'ai ni la force de me dévêtir et encore moins de mettre un pyjama. Je reste dans cette position n'arrivant pas à bouger mes membres sans douleurs. Je ferme les yeux pour contrôler ma douleur mais en vain. J'essaye de me focaliser sur le rythme de ma respiration pour oublier cette abominable douleur. Je choisis l'option du sommeil pour pouvoir me défaire de cet enfer.
Et merde ça reprends.
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Bonjour ❤️
Voici le premier chapitre !
J'espère qu'il vous plaît !
À votre avis, pourquoi ces douleurs ?N'hésitez pas à voter et me donner un commentaire constructif !
Tchüüüss
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LUI POUR MOI (EN PAUSE)
Teen FictionAngelina, est une jeune fille d'une vingtaine d'années vivant une vie paisible et banale. Le problème, c'est qu'une vie n'est jamais banale jusqu'au bout. Cette dernière est une victime d'une injection lors de sa naissance. Deux semaines suffisen...